Reprise des cours dans les lycées 1er mars et 2 octobre

C’est un lundi de grandes avancées dans la reprise des cours dans les écoles de Conakry . Plusieurs établissements scolaires longtemps restés vides d’élèves ont affiché des salles de classe pleines ce 15 octobre . Des élèves habillés en tenue scolaire mais aussi des enseignants entrain de dispenser des cours . Ces bonnes surprises ont été remarquées d’abord au lycée 01 mars de matam puis au lycée 02 octobre à Kaloum.

Le lycee 02 où les enseignants étaient les seuls présents la semaine dernière a vu fonctionner plusieurs de ses salles de classes . Le proviseur de lycée en appel à la responsabilité des parents d’élèves car pour lui son école est la plus sécurisée de la capitale à cause de sa proximité non seulement du département de tutelle mais aussi de la Présidence de la République . Tout en se réjouissant de l’affluence qui a prévalue ce lundi , il invite les autres élèves à reprendre le chemin de l´école .

Au collège Coleah où nous avons assiste à la récréation plus de 400 élèves ont répondu présents sur 700 attendus . Du côté des enseignants, cent pour cent de taux de présence , 22 groupes pédagogiques présents sur 22 programmés . Il en est de même pour le collège Mariam Sultan dans la commune de Kaloum . Ces nouvelles figures viennent s’ajouter à d’autres établissements où l’école a repris son cour normal depuis le 03 octobre dont le complexe scolaire lanbagni , le collège Yaguine , le lycée yimbaya qui ont connu les plus grandes perturbations l’année scolaire dernière ou encore le lycée Ahmed Sekou TOURE ( lycée aviation).

Cette ambiance qui reprend de plus belle dans les concessions scolaires de la capitale est une satisfaction pour le département de l’éducation nationale qui tient au respect du droit à l’éducation de tous les enfants guinéens.

Journée ville morte : vive tension sur la route le prince 

Pour protester contre ce qu’elle qualifie de violation du code des collectivités locales et l’accord politique du 08 août dernier , l’opposition guinéenne a appelé ses militants et sympathisants à observer une journée ville morte ce lundi 15 octobre 2018 sur toute l’étendue du territoire national.
Ce matin, la tension est très vive dans certains endroits de la capitale. C’est notamment l’axe Hamdallaye-Cosa en passant par Bambeto où la circulation est perturbée. De Bambeto à Hamdallaye, des pneus usées sont brûlées sur le goudron. Même les motos n’y passent pas.
Au carrefour de cosa, c’est le qui vive. Certains conducteurs qui tentaient de passer sont obligés de rebouiser chemin.
Là, les forces de l’ordre et des jeunes manifestants se regardent chien de faïence. Les malheureux sont arrêtés, embarqués à bord des pick-up de police stationnés tout près des rails.
Il faut aussi signaler le cas des élèves irrités par le manque de professeurs en classe qui se sont joints aux manifestants pour brûler des pneus et empêcher toute circulation.
Au rond point de Kagblen dans la commune urbaine de Dubreka, les boutiques et magasins sont restés fermés. Le même cas est constaté sur la corniche de Lambandji mais avec un peu de véhicules sur la route.
Pendant ce temps, on constate une longue fille de bouchon sur l’autoroute Fidel Castro.

L’école paralysée en Guinée depuis plusieurs semaines

En Guinée c’est l’impasse dans les négociations entre Syndicat de l’éducation et Gouvernement alors que les écoles sont quasiment paralysées par une grève des enseignants.

Les enseignants réclament un salaire de base de 8 millions de francs guinéens l’équivalent de 450 à 500.000 francs CFA.

La paralysie de l’école publique dure depuis le début ce mois.

Amadou Diallo a joint à Conakry Aboubacar Soumah secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée à l’origine de cette grève.

Les enseignants guinéens maintiennent leur mot d’ordre de grève 

Après l’échec des négociations entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) ce vendredi au ministère de la fonction publique, Aboubacar Soumah et ses camarades syndicalistes se sont retrouvés le samedi 13 octobre 2018, au siège du SLECG. Objectif, faire le compte rendu des négociations à la base.

D’entrée, le Secrétaire Général du SLECG s’est indigné face au comportement de certains enseignants qui ont repris le chemin de l’école malgré le mot d’ordre de grève. Aboubacar Soumah va jusqu’à les qualifier de «traîtres».

«Le ministre de l’Éducation Nationale a envoyé une circulaire pour remonter la liste des enseignants absents dans les établissements, ils n’ont qu’à remonter la liste de tous les enseignants, nous aussi, les enseignants qui vont là ! Les lâches là ! Les traitres là ! Nous aussi, on essayera de remonter leurs listes ici. Envoyer nous la liste de tous ces enseignants traitres avec leurs numéros matricules, nous aussi nous allons envoyer les messages à tous les secrétaires généraux, à tous nos démembrements de faire la liste de tous les enseignants traitres qui donnent des cours dans les établissements alors que nous nous sommes en grève », menace Aboubacar Soumah.

Pour lui, le combat du SLECG consiste à changer les conditions de vie des enseignants.

« Aujourd’hui personne ne veut enseigner en Guinée parce que l’enseignant guinéen est mal entretenu. C’est cela que nous voulons changer pour corriger le système éducatif guinéen. Pour la qualification de ce système éducatif, il faudra continuer à nous battre pour dire non à cette précarité et nous irons jusqu’au bout pour obtenir quelque chose sur les 8 millions », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général du SLEECG a dénoncé l’arrestation de certains syndicalistes à l’intérieur du pays. Chose qui, dit-il, est une violation syndicale. Il appelle les enseignants guinéens à resserrer les rangs.

«Nous devront resserrer les rangs et être très vigilants, continuer à suivre le mot d’ordre de grève. Tant que les négociations ne sont pas ouvertes sur les 8 millions, tant que sur les 8 millions nous n’avons pas un montant consistant on ne suspendra pas la grève», a conclu Aboubacar Soumah, secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.

Pour rappel, le gouvernement guinéen par la voix de ses représentants aux négociations, a demandé au syndicat des enseignants de patienter jusqu’à l’adoption de la loi des finances rectificative 2019 pour que leur revendication soit prise en compte afin que cela soit débattu à l’assemblée nationale. Chose que le syndicat des enseignants n’a pour l’heure pas accepté. Pendant ce temps, les cours restent encore paralysés dans les écoles guinéennes 10 jours après l’ouverture officielle des classes.

Cellou Dalein Diallo sur la suspension de l’installation des conseillers communaux : «C’est du bluff…»

L’opposition républicaine appelle ses militants et sympathisants à observer deux journées «ville morte », les lundi et mardi prochains. L’annonce a été faite ce samedi au cours d’une plénière qu’elle a tenue au QG de l’UFDG.

Par la même occasion, les opposants ont aussi annoncé l’organisation d’une marche pacifique le jeudi 18 octobre 2018 sur l’autoroute Fidel Castro. Cette décision intervient après une analyse faite sur le déroulement de l’installation des conseillers communaux. Une opération que l’opposition n’a pas appréciée.

«Nous avons noté la récurrence,  la persistance de la violation de la loi, la violation de l’accord politique du 08 août dans le processus de mise en place des exécutifs et conseils communaux. Il y a une semaine, le ministre de l’administration du territoire avait annoncé la suspension de l’installation des élus locaux jusqu’à nouvel ordre, c’est un bluff. Ils ont continué de façon sélective à mettre en place les exécutifs.  Lorsque le RPG dit que nous sommes prêt de retourner les élus de l’opposition et ils disent allons rapidement installer les élus, ils le font dans une totale illégalité. C’est ainsi que vous apprenez qu’ils ont mis en place le conseil communal de Manéah, dans certaines sous-préfectures de Kissidougou les conseils communaux, à Moussaya à Sounkourou, partout où le RPG a réussi à s’octroyer le corum nécessaire, ils invitent l’administration à venir sans aucun programme», a-t- il indiqué Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG.

Poursuivant son intervention, le chef de file de l’opposition a dénoncé «le manque de bonne foi» des autorités actuelles.

«Aujourd’hui c’est lorsque le RPG a fini de faire son travail de corruption, de retournement des élus de l’opposition qu’on appelle les superviseurs à procéder à l’élection», précise Cellou Dalein.

Plus loin, le leader del’UFDG a déclaré: «Nous demandons une journée de ville morte lundi et mardi pour que les guinéens se mobilisent pour arrêter cette machine du gouvernement de monsieur Alpha Condé qui est en train de saper les bases de la démocratie, de violer les codes des collectivités. Nous ne pouvons plus rester indifférents. Nous lançons un appel au peuple de Guinée. C’est le moment d’arrêter ce gouvernement»,  lance-t-il.

Il est à souligner que cette fois-ci, l’opposition appelle à ses militants de l’intérieur du pays à se joindre à ces différentes journées de manifestations politiques.

L’artiste Oudy 1er fête ses 10 ans de carrière 

L’artiste Oudy 1er était face à la presse ce vendredi 12 octobre 2018 dans un réceptif hôtelier de la capitale. C’était pour échanger avec les journalistes, sur la célébration de ses 10 ans de carrière musicale.

Tout d’abord, le Dj mannequin s’est réjoui de ses 10 ans de carrière pendant lesquels, il a su tenir à cause de ses fans.

D’entrée de jeux, le DJ a d’abord à la stabilité de l’artiste, à ses nombreux hits avec beaucoup de travail, beaucoup de difficultés qu’on a rencontré, mais Dieu merci on essaye de joindre les deux bouts. On est là aujourd’hui pour fêter ces 10 ans de galère, ces 10 ans de hits, ses 10 ans de succès et de bonheur avec les personnes qui nous ont soutenu dans les bons comme dans les mauvais moments, c’est avec toute la jeunesse guinéenne qu’on va fêter les 10 ans de Oudy premier», s’est il félicité.

Poursuivant, Oudy 1er a déroulé l’agenda de la célébration de ses 10 ans de carrière. «On a bossé dur pour se maintenir pendant ces 10 années avec des hits que vous avez aimé. D’abord, j’ai jugé nécessaire de venir fêter d’abord avec mes frères guinéens qui m’ont soutenu. On va commencer à fêter les 10 années de Oudy premier le 17 novembre au Palm Camayenne et le 18 à l’esplanade du palais du peuple et on ira dans les grandes villes de l’intérieur du pays pour fêter avec ceux qui n’ont pas eu la possibilité de venir jusqu’à Conakry. Ensuite on va fêter à l’international. Il y aura Abidjan au palais de la culture, après il y aura Paris, New-York et toutes les grandes villes», a indiqué l’artiste avant de promettre des nouveautés.

«La nouveauté, c’est les exclus de mon album qui va arriver, vous aurez aussi tous mes hits en live avec mes danseuses, avec mes chorégraphes, en tout cas tenez vous bien», a conclu Oudy 1er.

Il faut reconnaître que Oudy premier a apporté sa touche particulière à la musique guinéenne sur le plan national et international.

Il est à signaler que Oudy 1er était accompagné d’autres artistes comme Lil Sacko du groupe Instinct Killers, Marcus du groupe Banlieuzart, Abdoulaye M’Baye du groupe Degg G Force3 et Ahmed de Paris.

 

Le dossier de Moussa Yero Bah renvoyé devant la cour constitutionnelle 

Accusée de diffamation par Mamadou Oury Balde, le dossier de la journaliste Moussa Yéro Bah  est renvoyé à la cour constitutionnelle.  L’annonce a été faite le jeudi 11 octobre au TPI de Dixinn. Selon la loi, la cour constitutionnelle a 15 jours pour statuer sur ce dossier avant de le renvoyer au tribunal au plus tard le 30 octobre prochain.

L’avocat de la défense, Me Salifou Beavogui s’est réjoui de cette décision. « Le tribunal a compris que l’exception que nous avons soulevé l’inconstitutionnalité de la loi échappe à son contrôle. C’est un procès qui n’a aucun sens. Devant la cour constitutionnelle, nous allons nous battre. La cour constitutionnelle va dire le droit, et va accepter de considérer que la diffamation qui est dans la loi, sur la liberté de la presse est contraire à la constitution guinéenne notamment en son article 7 qui consacre le droit à l’expression libre de la liberté de la presse, c’est le socle de notre état de droit », a t- il déclaré.

Pour sa part,  Me Antoine Pépé Lamah avocat de la partie civile refuse de parler d’un échec.  « Je ne peux pas estimer que c’est une défaite puisque pour l’instant nous sommes en train de débattre de la forme. Nous prenons acte de la décision qui vient d’être rendue par le tribunal de première instance de Dixinn. Nous respectons cette décision, et nous nous plierons à la position que la cour constitutionnelle va dégager relativement à la question qui lui sera soumise », a-t- il expliqué.

Pour rappel, Moussa Yéro Bah est poursuivi par Mamadou Oury Balde, présumé violeur de  Diaraye, une fille adoptive de son épouse qui était incarcéré à la maison centrale de Conakry. Elle a bénéficié d’une liberté provisoire grâce à l’implication de notre consoeur Moussa Yéro Bah.

Ibrahima Traoré : « Je vais tout donner et j’espère qu’on gagnera »

De retour en sélection après une longue absence due à une blessure, Ibrahima Traoré se dit « être prêt » pour le match de ce vendredi face au Rwanda.

Dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019, le syli national est sur une bonne voie. Vainqueur contre la Cote d’Ivoire lors de la première journée sous l’ère Lappé Bangoura, l’équipe guinéenne a enchaîné avec un deuxième succès contre la Centrafrique cette fois avec Paul Put. Ces deux victoires placent le syli à la tête du groupe H avec six points.

Embêté par une blessure qui l’a éloigné longtemps des terrains, Ibrahima Traoré n’a pas pris part à cette belle entame des éliminatoires de la CAN. Convoqué pour le match de ce vendredi, le capitaine du syli croit à une nouvelle victoire de la Guinée. « Cela fait un moment que je n’ai pas joué de match officiel à Conakry. Je me sens prêt. Il n’y a pas d’excuses à trouver. Je vais tout donner et j’espère qu’on gagnera » a souhaité le joueur du Borussia Mönchengladbach en conférence de presse d’avant-match.

Le coup d’envoi du match Guinée – Rwanda sera donné à 16 heures 30 GMT.

Syli : Paul Put promet la victoire, Traoré se dit prêt à 100%

En conférence de presse d’avant match Guinée vs Rwanda au compte de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2019, la sélectionneur national s’est montré confiant, tout comme le capitaine Ibrahima Traoré.

Pour se détacher de cette poule devant notamment la côte d’Ivoire, Paul Put mise sur une troisième victoire de rang.

“Nous savons l’enjeu du match de demain. Il n’y a pas de petites équipes surtout en Afrique, il y a trop de suprise et donc nous avons bien préparé le match.

C’est un match très important et nous respectons beaucoup le Rwanda, mais nous jouerons chez nous devant notre public ça nous aidera beaucoup.

On gagnera parce que nous avons les atouts nécessaires, on n’a de très bons joueurs qui sont tous motivés et fiers de jouer pour le pays.”

Le capitaine de l’équipe nationale, le revenant Ibrahima Traoré, lui aussi croit au succès.

“Personnellement je suis prêt à 100% et je donnerai le maximum de moi-même. Je pense que nous gagnerons le match de demain.”

les négociations Etat-SLECG se poursuivent ce vendredi

Le gouvernement à travers l’Inspection Générale Travail, a à nouveau invité l’Etat et le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) à poursuivre les négociations ce vendredi 12 octobre, a-t-on appris.

Sauf changement de dernière minute, les deux parties vont se retrouver à 10 heures au siège du ministère de la Fonction Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration à Kaloum. Les cours ont repris avec un faible taux de fréquentation non seulement des élèves mais aussi, des enseignants.

Il faut par ailleurs rappeler que les enseignants demandent 8 millions de francs guinéens comme salaire de base.