Immigration : les ressortissants guinéens désormais soumis au VISA pour voyager au Maroc

En effet, une correspondance entre le Responsable régional de la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) pour le Gabon et un directeur d’agence de RAM dans le pays. Dans ce courrier, il est annoncé que « les autorités marocaines ont instauré à partir du 1er novembre 2018, une autorisation électronique de Voyage (AVEM) pour les ressortissants du Mali, de la République de Guinée et du Congo Brazaville désireux de se rendre au Maroc ».

Ainsi, à partir de la date mentionnée, les personnes issues de ces pays qui veulent se rendre au Maroc doivent demander leur AVEM au minimum 96 heures avant leur date de départ vers le Maroc, via le portail http://www.acces-maroc.ma. Le site ne peut être consultable à partir du Maroc pour le moment.

Les ressortissants de ces pays doivent présenter, obligatoirement, leur AVEM au moment de leur départ et de leur arrivée au Maroc. La nouvelle est tombée aujourd’hui comme un couperet sur les ressortissants des pays concernés désireux de se rendre au Maroc.

Certains internautes issus de ces pays n’ont pas manqué de manifester leur étonnement d’une pareille mesure, surtout les Maliens, leur pays étant lié au nôtre par des accords historiques. D’autres dénoncent un visa déguisé.

A part cette correspondance de RAM, cette mesure n’est pas annoncée sur le site du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

 

Échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre : un jeune tué à Bambeto 

La nouvelle vient de tomber. La marche empêchée de l’opposition Guinéenne de ce mardi 30 octobre s’est soldée par la mort d’un jeune homme par balle au carrefour de Bambéto dans la commune de Ratoma, à 16 heures.

Originaire de Labé, Mamadou Cellou Diallo, âgé de 30 ans, chauffeur de son état en est la victime. Ainsi, l’opposition dénombre à ce jour, 97 victimes  depuis 2010, année à laquelle, Alpha Condé a accédé au pouvoir .

A rappeler que la marche de l’opposition a été empêchée par les forces de sécurité qui ont confiné Cellou Dalein et sa suite à son domicile, à Dixinn depuis tôt ce matin.

La marche n’a donc pas eu lieu , mais les échauffourées ont été enregistrés entre jeunes manifestants en colère et forces de l’ordre dans la banlieue de Conakry.

Guinée: la super coupe de football se jouera le 08 novembre

La finale de la super coupe de Guinée 2018 aura lieu le jeudi 8 novembre prochain au stade du 28 septembre a annoncé,  la Ligue Guinéenne de football professionnel. L’annonce a été faite à la sortie d’une réunion de concertation tenue lundi matin à son siège situé dans l’enceinte du palais du peuple, dans la capitale Conakry.

Cette réunion regroupait, autour du président  Mathurin Bangoura, les membres du bureau exécutif.

La super coupe opposera le Horoya AC (champion de Guinée et vainqueur de la coupe nationale) au Wakriya AC de Boké (finaliste de la coupe nationale).

Ce match sonne comme une revanche pour le WAC, difficilement battu (1-0) par le Horoya en finale de la coupe nationale, il y a quelques semaines.

Pour le moment, c’est à la fédération guinéenne de football d’entériner ou pas cette date.

 

Guinée: Les militants de l’opposition manifestent à Labé

Plusieurs personnes se sont retrouvées dans la rue de Labé ce mardi, 30 octobre 2018 en réponse à un appel à manifester lancé par l’opposition.

Cette marche lancée par l’opposition, consistait, selon les organisateurs à dénoncer la mauvaise gouvernance dans le pays, le non-respect des accords politiques et surtout la prise pour cible du véhicule du chef de file de l’opposition guinéenne, la semaine dernière, à la belle vue.

Les manifestants étaient munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire à ‘’bas la dictature’’, ‘’plus de pagaille en Guinée’’, et scandaient également des slogans comme « Alfa zéro » … Au cours de la marche, ils ont sillonné les grandes artères de la ville.

Plusieurs activités commerciales, bancaires et économiques étaient à l’arrêt dans la localité à cause de cette marche. Seul les services administratifs étaient ouvertes.

Aucun agent des forces de l’ordre n’était visible sur l’itinéraire emprunté par les manifestants.

Aucun incident, n’a été enregistré ni de casses, contrairement aux manifestations précédentes.

 

Cellou Dalein empêché de sortir : Général Bafoué parle de sécurité individuelle du leader

L’opposition républicaine veut à tout prix tenir sa marche de protestation sur l’autoroute Fidel Castro. Comme le mardi dernier, les forces de sécurité tiennent à empêcher cette marche non autorisée. Pour ce faire, un dispositif sécuritaire important est posté à l’alentour du domicile de Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition républicaine.

Interrogé sur le sujet, le contrôleur général de la police a réagi en ces termes : «Le mardi passé l’opposition républicaine a été forcé de sortir pour une manifestation qui n’était pas autorisée et ça s’est tourné au cauchemar et Cellou Dalein a déclaré sur les ondes nationales et internationales qu’il a échappé à une tentative d’assassinat et que c’était planifié. Et puisque l’affaire est pendant devant la justice, pour éviter aujourd’hui encore que le président de l’UFDG parte en profondeur, pour assurer sa sécurité jusqu’à ce que les choses soient claires, il faudrait qu’il accepte de rester chez lui, jusqu’à ce que tout soit clair, pour éviter que les mêmes choses se répètent», a-t- il déclaré avant d’affirmer qu’il craint surtout la foule qui entourera le leader de l’UFDG quand il sortira pour la dite marche.

«Vous savez que le chef de file de l’opposition est aimé par ses militants donc dès qu’il apparaît il y a la foule et quand la foule est compacte, nous ne pouvons plus la disperser…»

Au lieu d’emprisonnement à ciel ouvert, ou de séquestration, le contrôleur général de la police Baffoue a préféré plutôt parler de «Protection et de sécurisation d’une haute personnalité de ce pays», avant de préciser que c’est la personne de Cellou Dalein Diallo qui intéresse les forces de sécurité « compte tenu de son rang de député, ancien ministre, ancien premier ministre, un haut cadre de ce pays. Sa vie nous intéresse…»

Le commandant des CMIS a proféré des menaces vis à vis des manifestants.

«Tout bandeau qui va tenter de venir nous attaquer dans notre dispositif, il y en aura l’affrontement. On va les disperser avec les moyens conventionnels. Ça c’est clair et net.»

Cellou Dalein: «je suis prêt à donner ma vie pour arrêter la dictature» 

Encerclé à domicile depuis 06 heures du matin, le président de l’UFDG a réagi face au comportement des policiers déployés aux alentours de son domicile privé.

Cellou Dalein s’est dirigé vers le dispositif et s’est exprimé en ces termes : « N’obéissez pas aux ordres illégaux de Alpha Condé, soyez républicains et veillez à la sécurité des citoyens au lieu d’être la source d’insécurité. Nul n’est obligé d’exécuter un ordre illégal. Ce que vous êtes entrain de faire, me priver de ma liberté de mouvement, c’est illégal. Il faut que ça s’arrête!»

Poursuivant, Cellou Dalein Diallo a indiqué qu’au lieu de s’occuper de lui, le gouvernement n’a qu’à rendre justice pour ces militants tués lors des manifestations depuis 2010.

«Ma vie n’est rien. Il y a eu 97 autres avant moi, ils n’ont pas eu droit à une enquête, ils n’ont pas eu droit à la justice. On dit aujourd’hui que Dalein a échappé à une tentative d’assassinat , on envoie la police scientifique, des experts balistiques, une commission d’enquête , hors moi j’ai échappé à la mort. Je suis prêt à donner ma vie pour arrêter la dictature de M.Alpha Condé».

Pour finir, Cellou Dalein Diallo a lancé un appel au président de la République . «Il faut dire à Alpha Condé d’arrêter de nous pulvériser, de piller les maisons des opposants et celles de nos familles.»

Guinée : un mort dans l’éboulement dans une mine d’or de Fatoya

Une personne est morte à la suite d’un éboulement qui s’est produit hier, lundi 29 octobre 2018, dans une mine d’or de Fatoya, district relevant de la sous-préfecture de Kintinia (Préfecture de Siguiri).

La victime se nomme Bhoye Condé, âgé de 47 ans. Il était à la recherche de l’or dans la mine d’or appelée Bafêlènda, située dans le district de Fatoya, lorsqu’un éboulement est survenu et l’a coincé dans le trou. « Le pied du trou a cédé alors qu’il était à l’intérieur en train de travailler. Nous avons passé toute la journée pour pouvoir retrouver son corps.

Aujourd’hui, la terre de Bouré n’est pas solide, c’est pourquoi il y a régulièrement des éboulements dans les mines d’or locales. Les jeunes ont peur de ce travail vu le nombre de victimes qui ne cesse d’augmenter, mais les gens n’ont pas le choix parce qu’ils n’ont pas une autre activité génératrice de revenus à faire », témoigne Alpha Diallo, agent de la Croix-Rouge de Kintinia.

Aussitôt retrouvé, le corps de Bhoye Condé a été inhumé à Fatoya. Le défunt laisse derrière lui son épouse et ses 5 enfants.

Guinée: Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition confiné à domicile 

Comme annoncé dans un précédant article, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) avait promis de braver l’interdiction des autorités à manifester. C’était sans compter sur les hommes du contrôleur général d’Ansoumane Camara alias « Baffoue ».

En effet, très tôt ce matin, la police a encadré le domicile de l’opposant situé à Dixinn. Une dizaine de pick-up y sont stationnés empêchant tout mouvement du leader de la deuxième force politique du pays. Aucun accès n’est possible dans la cour de El hadj Cellou Dalein Diallo , chef de l’opposition. Pas d’entrée ni de sortie. Toutes les issues sont quadrillées par la police.

Les militants mobilisés en masse aux alentours attendent toujours leurs leaders pour un éventuel départ de la marche qui avait pour itinéraire le rond-point Tannerie au stade du 28 septembre en passant par kenien et belle vue.

Au moment où nous mettons cet article en ligne , des échauffourées sont signalés à Dixinn entre forces de l’ordre et jeunes manifestants et au niveau de tous les axes réputés chauds de la capitale notamment wanindara, t8, Bailobaya, cosa bambeto et hamdallaye.

À suivre

Cellou Dalein Diallo : «Pas d’autorisation mais nous marcherons demain»

Après la journée ville morte de ce lundi, l’opposition républicaine appelle à une marche pacifique demain mardi 30 septembre 2018 sur l’autoroute Fidel Castro. Comme on le sait, les manifestations sont interdites par le pouvoir en place depuis maintenant quelques mois. Mais le chef de file de l’opposition, compte de nouveau braver cette décision.

El Hadj Cellou Dalein Diallo précise que  la marche de demain (mardi) aura belle et bien lieu sur l’itinéraire indiquée pour exiger du gouvernement le respect des accords politiques notamment celui du 08 août portant sur l’installation des conseillers communaux.

« pas d’autorisation mais, nous exercerons notre droit » a-t- il entamé avant d’ajouter : « Nous n’avons pas obtenu l’autorisation. Vous savez que les manifestations sont pratiquement suspendues par le gouvernement qui a décidé de privilégier l’ordre à la loi. Je crois qu’il est dans cette posture ! Et, nous aussi, nous sommes dans la posture d’exercer notre droit constitutionnel d’organiser des manifestations pacifiques. Ils n’ont pas le droit de suspendre cette liberté fondamentale des citoyens et des associations », a insisté le président de l’UFDG.

Lors de la marche empêchée du mardi passé, le véhicule de Cellou Dalein a été visé. Son chauffeur a été légèrement blessé.

Dalein et ses pairs crient à «une tentative d’assassinat contre sa personne». Interrogé sur les risques liés à cette marche au cas où les autorités ne donneraient pas leur feu vert, le leader de l’UFDG a mis les forces de sécurité devant leurs responsabilités. « Nous ne souhaitons pas qu’il y ait des violences. J’ai échappé grâce à Dieu, le mardi passé ; mais, il y a eu un jeune de 18 ans qui a été abattu à bout portant par les forces de l’ordre. On souhaite que les forces de défense et de sécurité prennent conscience de leurs responsabilités d’assurer la sécurité les citoyens », a demandé Cellou Dalein Diallo.

Pour l’heure , les autorités n’ont pas encore réagi par rapport à l’autorisation ou non de cette marche de demain.

Affaire à suivre

Guinée: des élèves paralysent la circulation à Kountia

Des élèves des différents établissements scolaires de Kountia, dans la préfecture de Coyah, ont pris d’assaut la rue. C’est d’abord ceux du lycée Kountia, un établissement public, qui ont donné le coup d’envoi.

Très en colère contre l’absence d’enseignants dans leurs salles de classes, ils sont allés faire sortir les élèves des établissements privés qui suivent les cours depuis le 3 octobre.

A la place de leurs professeurs de la précédente année scolaire, il y a des nouveaux, mais qui ne les satisfont apparemment pas : « Il y a des professeurs qu’ils ont envoyés, mais on ne les connait pas. Donc nous, nous réclamons nos professeurs. »

Les élèves ont érigé des barricades au niveau de Lansanaya Barrage et ont bloqué la circulation le long de l’axe Lansanaya-KM36 en occupant les deux voies. Mais la circulation a repris aux environs de 10h quand la police est arrivée sur les lieux.

Il faut rappeler que depuis le 3 octobre 2018, date d’ouverture officielle des classes, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a déclenché un mouvement de grève pour réclamer un salaire de base de 8 millions GNF.