Grève des enseignants: panique générale au lycée Bonfi

Les élèves du lycée Bonfi ont été assaillis  par d’autres venus d’un autre établissement de la localité  ce matin du 05 novembre.

Alors qu’ils étaient entrain de suivre les cours, ces élèves ont été obligés de bouder les classes, au risque d’être touchés par des projectiles.

Ce mouvement a créé une panique totale à l’école, ainsi que dans la circulation et le marché tout près du lycée. La circulation a été paralysée pour quelques instants avant la venue des forces de l’ordre.

Après plusieurs minutes de confinement dans la cour de l’école par les responsables, les élèves ont finalement quitté l’établissement pour reprendre le chemin de la maison. Le marché qui a aussi été perturbé, reprend activité petit à petit.

Emmerson Mnangagwa: le président Zimbabwen attendu à Conakry pour une visite de travail

Le président Zimbabwen Emmerson Mnangagwa s’est envolé ce lundi 5 novembre pour Conakry pour une visite de travail de deux jours. L’information a été confirmée par le secrétaire général du ministère des Affaires Etrangères, Hady Barry .

Selon Hady Barry, le président Emmerson Mnangagwa  arrive à Conakry dans un cadre de coopération bilatérale. «L’évolution du contient sera aussi au centre des débats», a-t-il indiqué.

Selon une source aéroportuaire, l’avion du président zimbabwéen est attendu à 13 heures GMT sur le tarmac de l’aéroport de Conakry.

Il faut par ailleurs rappeler que le président Mnangagwa a fait un coup d’Etat constitutionnel contre son mentor Robert Mugabé. Agé de 93 ans, ce dernier  est le plus vieux chef d’Etat en exercice de la planète. Il a dirigé le Zimbabwe depuis trente-sept ans, aux commandes depuis l’indépendance, en 1980. Il avait même prévu de se présenter à l’élection présidentielle de 2018, assurant qu’il comptait régner jusqu’à ses 100 ans.

Mais dans la nuit de mardi 14 novembre à mercredi 15 novembre, M. Mugabe a été déposé par l’armée, qui a pris le pouvoir mais nié tout « coup d’Etat », attendant du président qu’il démissionne de lui-même. Dans le même temps, l’ancien vice-président Emmerson Mnangagwa, limogé une semaine plus tôt, et surnommé le « Crocodile », a annoncé son retour dans le pays.

Guinée: adoption d’un projet de loi de lutte contre la corruption

En Guinée, les acteurs de la lutte contre la corruption viennent d’adopter un projet de loi contre cette pratique  Conakry.  Le pays est l’un des pays où la corruption bat son plein.

Pendant trois jours, des magistrats, des gendarmes, des policiers, des acteurs de la société civile se sont retrouvés pour échanger sur l’application de la loi portant sur la prévention, la détection et la répression de la corruption.

Au cours de la rencontre, les participants ont réfléchi sur la déclaration du patrimoine par les personnalités, les procédures de réception des plaintes, des dénonciations et la protection des lanceurs d’alertes.

Dans son intervention, le conseiller du ministre de la Justice, Hassane 2 Diallo, a rappelé aux agents enquêteurs qu’ils doivent être intègres et vigilants : « La lutte contre la corruption est un couteau à double tranchant. Il coupe devant comme derrière. Les textes s’occupent aussi bien du corrupteur que du corrompu. C’est pour dire aux poursuivants d’être vraiment très attentifs, très vigilants et surtout intègres dans leur profession pour éviter de tomber eux-mêmes dans les mailles des filets».

Selon Mohamed Lamine Kaba,  le dispositif réglementaire contre la corruption est aujourd’hui renforcé avec la participation de tous les acteurs.

Aujourd’hui, s’est-il réjoui, ces textes adoptés de permettront de traquer aussi bien les corrupteurs que les corrompus. Car, souligne le conseiller du ministre Cheick Sacko, « la lutte contre la corruption est un couteau à double tranchant.  Il coupe devant comme derrière. Les  textes s’occupent aussi bien du corrupteur que du corrompu. C’est pour dire aux poursuivants d’être vraiment très attentifs, très vigilants et surtout intègres dans leur profession  pour éviter de tomber eux-mêmes dans les mailles de la loi».

Enfin, dira-t-il, « la réforme engagée depuis 2011, notamment dans le secteur de la justice mènera à des édifications de l’Etat de droit que le nouveau régime s’est proposé de construire dans notre pays ».

Guinée: le Premier ministre Kassory Fofana était en tournée à Dubreka

Le Premier ministre était samedi l’hôte des populations de Dubreka, la cité de Soumba Toumamy. Kassory Fofana y a livré un message du président de la République qui lui a chargé d’être à l’écoute des populations à la base.

« Je voudrais vous livrer le message du président de la République qui est celui d’être auprès des populations. Il a demandé, c’est une instruction, à mon gouvernement de venir à l’écoute des populations et de résoudre les problèmes qui assaillent ces populations », a déclaré le chef de l’équipe gouvernementale.

Kassory Fofana dit avoir réalisé que Dubreka a besoin de travail. « La jeunesse de Dubreka veut travailler, les femmes de Dubreka ont besoin d’appuis pour gagner leur autonomie. Dubreka a besoin d’entrepreneurs pour que la croissance qui a déjà commencé à marquer la vie économique de cette préfecture, puisse profiter en termes de contenu local aux populations de Dubreka », a-t-il mentionné dans son discours.

Le Premier ministre, qui s’est rendu un peu plus tôt dans la journée dans des unités industrielles, affirme y avoir véhicule un message clair. « Le message, c’est celui de partager la prospérité avec les populations de Dubreka. Ce partage suppose plus de Dubrekakas dans les unités industrielles, l’accès à la formation pour des emplois plus stables », a indiqué le numéro 1 du gouvernement.

Guinée: le corps d’un jeune retrouvé dans une fosse septique à CBA

Un corps sans vie a été retrouvé ce dimanche 4 novembre 2018 CBA, dans la préfecture de Coyah. C’est aux environs de 6h du matin qu’un jeune a été surpris de voir un corps flottant dans la fosse septique située derrière sa fenêtre. La victime s’appelait Bachir Sylla et étais élève dans une école franco-arabe.

Les jeunes du quartier CBA soupçonne un autre jeune logé en face de la fosse septique où git le corps de Bachir, d’être le meurtrier. Quand le suspect a été arrêté par la police, les jeunes ont défoncé la porte de sa chambre. Ils ont fait sortir toutes affaires, notamment une moto,  pour y mettre le feu.

Ousmane Sidibé est le chef du quartier CBA à environ 32 km de Conakry. Il dit connaitre le jeune Bachir Sylla, qui est comme un fils pour lui. « Quand j’ai été informé de cette découverte macabre, j’ai informé le commissaire de la place, la BAC 7, la gendarmerie du KM36, le maire et le sous-préfet de Manéyah. Le maire a informé la Croix-Rouge. Le commissaire est venu prendre le présumé meurtrier pour l’envoyer au commissariat central de Coyah », a expliqué Ousmane Sidibé.

Le commissaire de police de CBA confirme avoir fait arrêter le suspect, avant d’affirmer qu’il a parlé avec le procureur de la République pour écouter ses instructions : «J’ai appelé la BAC 7 pour embarquer le suspect pour le commissariat central de Coyah. Mon chef hiérarchique m’a dit d’informer le procureur de la République. Ce dernier m’a demandé de faire un départ la loi que j’ai tout de suite émis avec la famille et donné au chef du quartier. Il m’a dit de déposer le corps au CHU pour l’autopsie dès lundi. »

Selon le chef du quartier, la personne qui avait fait loger le suspect dans le meurtre de Bachir Sylla a aussi été arrêté.

Le gouvernement prend du gout à tuer selon Cellou Dalein Diallo

Les deux personnes tués lors des manifestations en marge de la grève des enseignants ont été inhumés en présence de l’opposition républicaine a procédé à l’inhumation.

Cellou Dalein Diallo estime que le gouvernement, au lieu d’assurer la sécurité des personnes et leurs biens, prendre du gout à tuer.

« Ce qui est plus révoltant, c’est qu’on est convaincus que ces deux jeunes n’auront pas droit à la justice. Cela est triste pour notre pays », déclare le chef de file de l’opposition, qui accuse le gouvernement d’être responsable des meurtres commis pendant les manifestations politiques.

« Cent jeunes guinéens tués depuis qu’Alpha Condé est au pouvoir. Il n’y a jamais eu d’enquêtes, jamais une compassion du gouvernement encore moins une sanction administrative à l’endroit de la police et de la gendarmerie », assure-t-il.

Selon Dalein, « ce gouvernement n’est pas celui du peuple. C’est un gouvernement au service d’un clan qui considère que les militants de l’opposition ne sont pas dignes de sa protection. Il faut qu’on se révolte contre ce gouvernement corrompu ». Aujourd’hui, à l’en croire, « le monde entier interpelle le gouvernement guinéen, mais il ne réagira pas parce qu’il a du plaisir à tuer et à faire tuer des jeunes qui sont présumés être de l’opposition ».

Il prévient que l’opposition n’entend courber l’échine et s’engager à continuer le combat  qu’elle mène pour la protection des droits humains et l’instauration d’un Etat de droit en Guinée.

Le congrès de l’USTG aura lieu du 19 au 21 novembre à Conakry

Le congrès de l’USTG (Union Syndicale des Travailleurs de Guinée) se tiendra à Conakry les 19, 20 et 21 novembre à Conakry. C’est le secrétaire général Louis M’Bemba Soumah qui a fait l’annonce ce vendredi 2 novembre au siège de l’USTG à Kaloum.

Entouré des autres membres issus des différentes fédérations que comptent l’USTG,  Louis M’Bemba Soumah a affirmé que la famille qui était divisée, s’est retrouvée et qu’elle est redevenue une grande famille par la grâce de Dieu.

«L’USTG est une grande centrale syndicale des travailleurs. Notre prochain congrès se tiendra le 19, 20 et 21 novembre à Conakry. A travers ce congrès, nous allons démontrer à la face du monde que l’USTG est une grande centrale qui défend les travailleurs», a-t-il fait savoir.

Il faut par rappeler que Louis M’Bemba Soumah annonce ce congrès dans un contexte de crise profonde pour l’USTG. La semaine dernier une partie des membres du bureau exécutif national de l’USTG a tenu leur congrès à Mamou alors que Louis M’Bemba qui son Secrétaire général avait annoncé son report sine-die.

Grève des enseignants : Alpha Condé pas prêt à céder

Le bras de fer entre le gouvernement et le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) est loin de connaitre son épilogue. Alors qu’Aboubacar Soumah et ses pairs maintiennent le mot d’ordre de grève, le président de la République sort son plan B pour casser le mouvement de débrayage.

Lors du conseil des ministres tenu le jeudi 1er novembre, Alpha Condé a demandé aux autorités de l’Education scolaire d’intensifier la communication en direction des parents d’élèves.

Ce, nous apprend-on, afin de rassurer ces derniers et les encourager à amener leurs enfants dans les classes.

Le chef de l’Etat a donné des instructions fermes à l’administration pour donner à la population de larges informations sur les efforts considérables fournis ces dernières années par son régime pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants guinéens.

Guinée : deux morts dans des violences à Conakry

Deux  morts dans deux circonstances différentes ce mardi 30 octobre 2018 dans le quartier Koloma1, en banlieue de Conakry.

Le premier Mamadou Cellou Noussy Diallo a été mortellement touché par balles  à l’occasion de la marche de l’opposition. Le second Moussa Sow accusé de vol de téléphone, a lui été battu à mort par des jeunes d’une même maison. Les deux familles éplorées,  réclament justice.

Mamadou Cellou Noussy Diallo est tombé sous les balles des forces de l’ordre, soutiennent ses parents. Ce mercredi 31 octobre, à la famille mortuaire à Dare-Salam, l’heure est aux recueillements. Amis et connaissances se sont mobilisés pour les salutations d’usages. Pendant que la famille éplorée pleure son  parent, l’opposition elle rallonge sa lite de morts et compte désormais 98 victimes, depuis le 2011.

Cellou Noussy était marié et père de deux (2) enfants. Le grand frère du chauffeur de 30 ans, revient sur les circonstances du drame :

’’ C’est un chauffeur qui roule entre Labé et Conakry. Le mardi matin il a embarqué des passagers pour la capitale. Il les a fait descendre à Bambeto à 15 heures. En suite il est sorti réclamer son transport. Arrivé en face de la Pharmacie Diaguissa, il a été fauché par une balle venant des forces de l’ordre. Le malheur est qu’il ne savait même pas qu’il y avait de manifestation. C’est vraiment triste‘’, soutien Alhassane Diallo

Certains membres de la famille Noussy, disent avoir appris la triste nouvelle sur les réseaux sociaux. Ils se sont immédiatement rendus à la morgue, où la confirmation ne s’est pas fait attendre : ‘’ arrivé à Ignace Deen, on m’a introduit dans la morgue. J’ai tiré le coffre et j’ai trouvé que c’est effectivement mon oncle. Il était mort et j’ai ensuite alerté la famille’’, témoigne dans la douleur El Hadj Mamadou Samba Diallo, neveu de la victime.

Le deuxième cas de mort s’est produit le même jour dans le même quartier Koloma1. Il s’agit de Moussa SOW, 15 ans, élève de la 7ème année. Il est mort bastonné par des jeunes, pour avoir volé dit-on un téléphone :

‘’ Mon jeune frère a été battu à cause d’un téléphone. Comme ils sont plus forts que lui, ils l’ont attaché et frappé à mort. Je connais les auteurs du crime. Nous l’avons su le matin quand il était trop tard. Son  coup était cassé. La famille va porter plainte’’ affirme en larmes Aminata Barry, grande sœur de Moussa.

Les deux corps sont à la morgue d’Ignace Deen et le programme des obsèques n’est  pas encore connu. Les familles des deux victimes réclament toutes, justice.

Visite du ministre de la Santé sur le site de travail à l’hôpital National d’Ignace Deen

Dr Edouard Niankoye Lama était accompagné de ses proches collaborateurs notamment Dr Sékou Condé Secrétaire Général du Ministère de la Santé et du conseiller chargé de mission dudit département, Dr Bachir Kanté.

A l’ hôpital Ignace Deen, le Ministre d’Etat a eu des échanges avec le personnel médical sur les questions relatives au respect de la déontologie médicale.
La moralisation de la profession, le respect du serment d’Hypocrate, l’amélioration de la qualité de l’accueil offert aux patients ont été les maîtres mots du chef du département de la Santé à cett rencontre.

Dans son adresse, Dr Edouard Niankoye Lama a insisté sur le respect du serment d’Hypocrate  » Des Soins gratuits , rien au dessus de mon salaire » a rappelé le Ministre d’Etat ,Ministre de la Santé. Il a flétrit le comportement mercantile de certains agents qui se livrent aux ventes de Médicaments dans les hôpitaux au détriment des pharmacies hospitalières. Au nom du président de la République professeur Alpha Condé et du 1er Ministre Ibrahima Kassory Fofana , Dr Lama a loué les efforts fournis par le personnel dans le cadre des soins offerts aux populations .Il a aussi félicité la direction de l’hôpital Ignace Deen et son personnel pour l’observance de l’hygiène hospitalière au sein de leur Etablissement .

Après l’entretien avec le personnel de Santé, le Ministre Lama a visité les services de Laboratoire, de Radiologie et de la maternité pour s’enquérir de l’Etat de fonctionnement de ces services.
Le Ministre de la Santé a aussi procédé à la remise d’un important lot de Matériels et d’équipements médicaux entrant dans le cadre de la prise en charge de certaines affections.
En remettant le don, Dr Edouard Lama a insisté sur l’utilisation judicieuse du matériel.
L’occasion a été saisie par le Directeur Général d’Ignace Deen pour rassurer de l’utilisation correcte et rationnelle du don.