Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara ne sera pas candidat à l’élection présidentielle 2020

Alassane Ouattara vient de clarifier les choses quant à sa candidature à l’élection présidentielle de 2020.

En effet le président ivoirien a décidé « de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 » et transférer le pouvoir à une jeune génération. Il vient de l’annoncer lors de son adresse à la nation, en face des députés et sénateurs ivoiriens à Yamoussoukro.

«Tout au long de ma carrière, j’ai toujours accordé une importance particulière au respect de mes engagements. En conséquence, j’ai décidé de ne pas être candidat en 2020 (…) Cela a été un honneur de servir mon pays», a déclaré Alassane Ouattara, ce jeudi 05 mars.

Cette annonce met donc fin aux débats et questionnements sur le sujet.

 

Levée de l’interdiction d’importation de marchandises en Guinée

L’interdiction des importations des marchandises par voie terrestre en Guinée a été levée. Instaurée comme mesure de sécurité en prélude au double scrutin initialement prévu pour le 1er mars 2020, l’interdiction a été levée le mardi 3 mars 2020.

C’est une annonce faite par le premier vice-président de la faîtière patronale des transporteurs routiers de Guinée, Ousmane Horoyah Sylla, à l’occasion d’une assemblée extraordinaire, au siège de l’organisation à Matam.

«La décision concernait la sécurité de l’État, c’est pourquoi nous avons attendu jusque-là. Et Dieu merci, la décision vient d’être levée.(…) Nous avons appelé pour vérification, à Koundara, Kourémalé, c’est effectif », a-t-il déclaré.

Une restriction qui avait alors causé le blocage d’une centaines de camions de marchandises pendant un mois, occasionnant des préjudices énormes au secteur du commerce. Les pertes s’estimeraient en plusieurs millions.

Ousmane Horoyah Sylla a cependant précisé que bien que les dommages subis par les véhicules seront pris en charge, la responsabilité des marchandises endommagées durant le blocage des camions aux frontières, ne les incombe en rien.

«On ira en justice s’il le faut, mais on ne prendra pas la responsabilité de cela. Les véhicules étaient garés, mais ce n’était pas de notre faute. Donc, on s’associera s’il le faut, mais cela ne nous incombe pas», a-t-il affirmé.

 

Guinée : L’opposition veut intensifier les manifestations malgré le report du référendum

Après l’annonce du report du référendum constitutionnel, l’opposition guinéenne a lancé un énième appel. En effet le FNDC a appelé samedi à intensifier les manifestations pour réclamer le départ d’Alpha Condé.

Le report de ce référendum ne satisfait en rien l’opposition qui est plutôt favorable à une annulation de sa tenue.

Au lendemain de l’annonce du report d’un référendum constitutionnel contesté, l’opposition a appelé, dimanche 1er mars, à intensifier les manifestations pour demander le départ du dirigeant guinéen.

Le Front national de défense de la Constitution (FNDC), collectif de partis et de la société civile engagé contre un éventuel troisième mandat d’Alpha Condé, « prend acte du report des élections [référendum et législatives] illégalement et unilatéralement programmées par Alpha Condé« , a-t-il affirmé dans une déclaration, samedi.

Toutefois, « ce report ne répond nullement à la demande légitime du peuple de renoncer au troisième mandat et au référendum constitutionnel« . Il « ne résout pas les questions d’inclusion, de transparence et de crédibilité du processus électoral. Notre lutte est loin d’être achevée« , selon le FNDC.

Manifestations pacifiques intenses

Le Front appelle les Guinéens à « se préparer à des manifestions pacifiques intenses dès le jeudi 5 mars pour obtenir le départ » du pouvoir du président Alpha Condé, élu en 2010 puis réélu en 2015.

Samedi, à Conakry, les tensions persistaient. Des partisans de l’opposition ont dressé des barricades dans la banlieue et jeté des pierres aux forces de l’ordre qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes, selon des journalistes de l’AFP.

Après l’annonce par Alpha Condé du report du référendum et des législatives, la commission électorale « va saisir la Cour constitutionnelle pour la fixation d’une nouvelle date dans la fourchette indiquée », a-t-il écrit dans une lettre écrite par le président à la Cédéao [Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest].

« Non au coup d’État constitutionnel »

Depuis mi-octobre, la mobilisation anti-Condé, sous la houlette du FNDC, donne lieu à des manifestations massives à travers le pays, à des journées villes mortes qui affectent l’économie de l’un des pays les plus pauvres de la planète, et à de graves épisodes de brutalité policière. Au moins 30 civils et un gendarme ont été tués depuis lors.

L’opposition considère le référendum comme une manœuvre du président Alpha Condé, bientôt 82 ans, pour briguer un troisième mandat à la fin de l’année.

Cellou Dalein Diallo, principal opposant guinéen, estime que « le discours d’Alpha Condé s’apparente plus à une déclaration de guerre à l’endroit de l’opposition et du FNDC qu’à une offre de paix et de dialogue », dénonce-t-il sur Twitter. « Non au coup d’État constitutionnel, non à la mascarade électorale ni le 1er mars, ni dans quinze jours », a-t-il poursuivi.

« Le report, c’est purement pour des raisons techniques »

Dans la capitale guinéenne, une source diplomatique occidentale a affiché son scepticisme sur la possibilité d’organiser un référendum et des législatives fiables dans deux semaines.

Ce report « ne va pas [faire] progresser plus la machine [électorale]. Le fichier électoral ne va pas évoluer en quinze jours », a-t-elle déclaré à l’AFP.

« Le report, c’est purement pour des raisons techniques », justifie le secrétaire permanent du parti présidentiel, Sékou Condé. « Les gens ont saccagé des matériels dans des bureaux de vote. Ca n’a rien à voir avec le fichier électoral » contesté par l’opposition, ajoute-t-il.

« Nous avons aujourd’hui le logiciel le plus performant qui existe en Afrique. Il élimine les doublons, les morts et les mineurs. S’il y a un doute qu’on veut voler, il faut qu’on montre à la face du monde qu’on ne vole pas et que nous voulons des élections transparentes », a déclaré samedi le président Condé, devant des militants, au siège de son parti.

Report du double scrutin en Guinée : La CEDEAO et l’UA appellent au dialogue

La CEDEAO et l’UA ont salué la décision des autorités guinéennes de reporter les élections législatives et le référendum constitutionnel, initialement prévus pour le 1er mars 2020.

Les deux instances à travers le communiqué qui suit, ont également souhaité l’apaisement en Guinée, en appelant les classes politiques et sociales au dialogue.

Guinée : Le double scrutin reporté pour deux semaines (Alpha Condé)

Le Président de la République, Pr. Alpha Condé a dans une adresse à la nation vendredi,28 février, reporté de deux semaines le double scrutin législatif et référendaire au nom, dit-il, de la responsabilité nationale et sous-régionale.

« C’est par responsabilité nationale et sous régionale que nous avons accepté un report léger de la date des élections. Ce n’est ni une capitulation, ni une reculade, mais la fidélité à ce qu’était la Guinée hier, qu’elle est aujourd’hui et qu’elle sera demain. N’oubliez pas que dans la nouvelle constitution, nous avons écrit que la Guinée est prête à se fondre dans un ensemble plus vaste. Voilà donc pourquoi nous devons toujours rester dans le cadre de la CEDEAO et de l’Union Africaine » a-t-il indiqué avant de rappeler le rôle joué par la Guinée dans la libération du continent et le leadership du panafricanisme.

« Bien sûr, certains vont jubiler en disant que c’est de la capitulation (…), je sais que beaucoup d’entre vous vont être mécontents, déçus, révoltés, mais la Guinée qui a été la patrie du panafricanisme, peut-elle s’isoler de ses pays frères ? Nous disons non ! »

Pour le Chef de l’Etat, ce n’est pas une capitulation. Il a précisé que seuls les partis politiques en lice sont concernés par le double scrutin. « Ne sont concernés que les partis qui sont déjà en compétition. C’est-à-dire qui sont en règle devant la CENI ; je précise que ça ne concerne que les partis déjà engagés dans la compétition électorale ». a ajouté le Pr Alpha Condé
Alpha Condé a annoncé qu’une lettre a été envoyée déjà au président en exercice de la CEDEAO, Mahamadou Issouffou.

Le Groupe BGFIBank récompensé lors du 25ème anniversaire de NSIA

Le Groupe BGFIBank a reçu du Groupe NSIA, un des prix destinés aux partenaires, lors de la célébration des 25 ans de l’assureur-banquier. Cette distinction, également attribuée à deux autres entités, récompense les soutiens de la première heure du projet initié en 1995 par Jean Kacou DIAGOU, Président du Groupe NSIA.

En marge de la 44ème Assemblée Générale de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines plus connue sous le sigle «FANAF», tenue à Libreville (Gabon) du 17 au 20 février 2020, le Groupe NSIA, fondé en 1995, a soufflé sa 25ème bougie. Des Awards ont été décernées par la même occasion aux dirigeants, collaborateurs et partenaires du Groupe NSIA, avec une mention spéciale au Groupe BGFIBank et à son Président Directeur Général, Monsieur Henri- Claude OYIMA.

Cette distinction témoigne de la gratitude du Groupe NSIA envers le Groupe BGFIBank, un partenaire qui lui est loyal et fidèle.
Ce prix illustre plus globalement les espoirs que les Présidents des deux Groupes fondent dans la coopération sud-sud.

Les groupes BGFIBank et NSIA sont en effet proches par leurs métiers (la banque, l’assurance et les autres services financiers spécialisés), par leurs implantations actuelles (principalement en Afrique) et par leur engagement effectif à la RSE, en tant qu’entreprises citoyennes.

Lire le communiqué ici 

Le PADES opposé au 3ème mandat mais favorable à une nouvelle constitution

Dans le cadre de la vulgarisation de la nouvelle constitution guinéenne, la rédaction de l’agence de presse guinéenne a rencontré le coordinateur chargé de l’organisation du Parti des démocrates pour l’Espoir (PADES) Dr Diaby Aboubacar Demba dans son volet titre XV .

’’De l’organisation et de la gouvernance territoriale’’ le thème de la rencontre a été qualifié de Copier- Coller par Dr Diaby en s’interrogeant sur le contenu de la nouvelle constitution ‘’pleine de fautes grammaticales et d’innovations jamais vues ailleurs telle que la durée du mandat qui passe de 5 à 6 ans renouvelable une fois’’.

« Nous sommes de quel système de mandat Francophone ou Américain ? se demande-t-il

Selon lui, « la candidature indépendante permettra même aux personnes impliquées dans des affaires douteuses de se présenter comme candidat à la présidentielle en Guinée. Il a regretté la voie ouverte aux personnes trop jeunes pour se porter candidat au poste de Président ou de Députés en Guinée ».

Le chargé de l’organisation du PADES se dit d’accord pour une nouvelle constitution mais demande au chef de l’Etat, Pr Alpha Condé de se retirer de la course et de se conformer à l’esprit de la constitution du 07 mai 2010 limitant à 2 le nombre de mandats. ‘’Il est entrain de remplacer par une autre plus mauvaise et qui constitue un danger pour le peuple de Guinée auquel il demande de faire attention’’, a-t-il martelé.

Enfin, le patron de l’organisation du PADES a dit que « son parti est opposé au 3ème mandat, mais il n’est pas contre la nouvelle constitution qui, loin de la Bible ou du saint Coran, doit être adaptée aux réalités du moment ».

Meurtre de Souleymane Barry, Cellou Dalein Diallo indexe « le responsable »

Souleymane Barry, 13 ans, a été tué par balle le jeudi 20 février 2020 à Wanindara, dans la commune de Ratoma.

Tout comme les 10 autres blessés annoncés dans le communiqué du FNDC, cet élève a été touché par une balle. Mais il n’a malheureusement pas survécu.

Cette tragédie est survenue en marge d’un énième appel à la résistance du FNDC qui s’oppose à la réforme constitutionnelle engagée par le régime d’Alpha Condé. Et c’est justement lui que le chef de file de l’opposition guinéenne tient pour responsable de la mort du jeune Souleymane Barry.

En effet, c’est au travers d’un tweet que Cellou Dalein Diallo accuse « la volonté d’Alpha Condé de s’accrocher au pouvoir » .

« RIP Souleymane Barry. Tu avais 17 ans, la vie devant toi. Mais les policiers de la BAC13 t’ont abattu par balles hier à 18h. La volonté d’Alpha Condé de s’accrocher au pouvoir coûte cher à la #Guinée. Jusqu’où ira-t-il? Mes condoléances à ta famille & au peuple de Guinée » a t-il tweeté.

A l’approche du 1er mars, le FNDC répond à Alpha Condé

A quelques jours du 1er mars où se tiendra le double scrutin, les tensions sont de plus en plus vives en Guinée.

En effet, le président en tournée à l’intérieur du pays, aurait exhorté ses partisans à « frapper tous ceux qui s’attaqueront aux urnes« , rapporte la presse locale. Face à ces déclarations, l’opposition ne reste pas muette.

Alors qu’un communiqué du gouvernement fait état de 7 véhicules incendiés, des armes volés, et 17 détenus évadés, imputés au FNDC, celui ci répond. Le parti de l’opposition a partagé son ressenti par la voix de son chargé des opérations, qui s’est confié à nos confrères d’Africaguinee.

«Ce sont des déclarations irresponsables de la part d’un président de la République. Et nous rappelons qu’il n’est pas à sa première déclaration puisqu’en mars 2019, il a appelé à l’affrontement au siège de son parti. Donc, s’il vient aujourd’hui demander à ses militants de frapper des citoyens, ça veut dire tout simplement que le président Alpha Condé est dans  la logique de créer le chao en Guinée avant son départ du Pouvoir. Mais nous disons à nos militants et sympathisants de ne pas répondre à cette provocation du Chef de l’Etat et d’avoir à l’esprit que quiconque viole l’article 27 de la constitution doit dégager aussi du pouvoir» a t-il déclaré, selon le rapport du média.

Le 1er mars 2020 est sans doute la date la plus mentionnée en Guinée. La date du double scrutin inquiète plus d’un, et à raison.

BGFIBank Europe annonce la signature d’un partenariat avec BPI France

Cet accord, conclu le 17 février 2020, fait suite à la venue du PDG du Groupe BGFIBank, M. Henri Claude Oyima, en novembre et décembre derniers à Paris.

Il permettra aux deux institutions de mutualiser leur expertise et leur capacité financière au service des entreprises françaises désireuses de se développer à l’export sur les marchés africains. L’accord a été paraphé dans les locaux de BGFIBank Europe, par son directeur général Francesco De Musso et Pedro Novo directeur exécutif en charge de l’export à BPI France. BGFIBank Europe

BGFIBank Europe est la plate-forme européenne du Groupe BGFIBank, premier groupe financier en Afrique centrale, présent dans onze pays et sur deux continents.

Basée à Paris, BGFIBank Europe intervient principalement dans le financement des opérations internationales, le conseil en financement, les services bancaires aux entreprises et aux institutions financières. Elle est accréditée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) en tant qu’établissement de crédit
spécialisé sur les entreprises.

BPI France est la Banque publique d’investissement, détenue par l’Etat français et la Caisse des Dépôts et Consignation. Elle est chargée par d’accompagner les entreprises françaises dans leur développement en leur apportant des solutions de financement et accompagnement durant les phases clés de leur activité. Son champ d’intervention est étendu, allant du financement classique, de la participation au capital, à l’assurance aux garanties.