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TIC, lutte contre la corruption et finances au menu des quotidiens marocains

Les nouvelles technologies au Maroc , la lutte contre la corruption et le projet de loi de finances pour 2023 sont les principaux sujets traitĂ©s par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les nouvelles techniques de l’information et de la communication, estime que malgrĂ© les progrès importants rĂ©alisĂ©s dans ce domaine, notamment en matière de tĂ©lĂ©coms, d’Internet et de digital, le fait est que le Maroc accuse encore Ă  ce jour un retard manifeste sur certains aspects qui constituent dĂ©jĂ  les tendances lourdes de la nouvelle Ă©conomie mondiale, Ă  savoir la fibre optique et la 5G.

Pour la première, le Maroc compte moins de 500.000 abonnĂ©s tandis que la deuxième n’est pas encore d’actualitĂ© ni mĂŞme en prĂ©paration, explique le quotidien.

Pourtant, dans un futur très proche, toutes les industries de pointe sur lesquelles le Maroc entend se positionner comme plateforme compĂ©titive ainsi que les domaines de la santĂ©, de la mĂ©decine, de l’Ă©ducation et mĂŞme les services publics de base, seront tributaires de ces technologies, fait-il remarquer.

Abordant la lutte contre la corruption, +L’Économiste+ Ă©crit que la nomination des derniers membres de l’Instance nationale de la probitĂ©, de la prĂ©vention et de la lutte contre la corruption est un « grand pas » pour cette instance dont l’architecture dĂ©finitive est maintenant en place pour passer Ă  l’action.

Le journal estime que l’inquiĂ©tante dĂ©gradation du classement marocain ne doit pas ĂŞtre prise Ă  la lĂ©gère sur un sujet qui charrie des enjeux de confiance et d’attractivitĂ©-pays.

Combattre les profondes racines de ce mal qui a abĂ®mĂ© des valeurs et des rĂ©fĂ©rences sera long, mais vital, estime-t-il. C’est non seulement une nĂ©cessitĂ© politique mais aussi un outil de mutation profonde de la vie, privĂ©e ou publique, des Marocains, ajoute-t-il.

Car, “ce sont eux qui devront aussi faire bouger les choses et prendre conscience que c’est un jeu pernicieux. Sinon, cela ne servirait Ă  rien », relève-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur le projet de loi de finances pour 2023, prĂ©sentĂ© par le gouvernement le 20 octobre dernier devant le parlement, estime que nos finances publiques, contrairement aux affirmations officielles qui prĂ©tendent qu’elles montrent une certaine rĂ©silience, connaissent une certaine “fragilité”.

D’oĂą l’urgence de procĂ©der Ă  une rĂ©forme fiscale en profondeur afin de mobiliser tout le potentiel fiscal dont nous disposons, soutient la publication.

Cette fragilitĂ©, on la retrouve d’une façon plus nette au niveau de la structure du Budget gĂ©nĂ©ral, Ă©tant donnĂ© que la part de lion, soit les deux-tiers, de ce budget de 408 milliards DH, revient au fonctionnement, alors que le tiers restant se partage entre l’investissement (26%) et le remboursement des intĂ©rĂŞts de la dette (7,6%), explique-t-il.

Les dépenses relatives au “matériel et dépenses diverses” absorbent 24 % des dépenses de fonctionnement, soit 64,8 milliards DH avec une augmentation de 16,5% par rapport à 2022.

Ce qui s’inscrit non seulement en contradiction avec la note de cadrage du Chef du gouvernement incitant les diffĂ©rents dĂ©partements ministĂ©riels et l’administration en gĂ©nĂ©ral Ă  suivre un rĂ©gime d’amaigrissement en rĂ©duisant le train de vie de l’Etat, mais aussi avec l’une des orientations affichĂ©es du PLF consistant Ă  « rĂ©tablir des marges budgĂ©taires pour assurer la pĂ©rennitĂ© des rĂ©formes», relève-t-il.

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