Le Projet de constitution qui sera soumis à referendum le 1er mars, permet, au titre 2, à l’Etat d’investir dans la jeunesse et d’accorder plus de protection à cette couche vulnérable de la Nation. D’abord au niveau de l’article 23 « Les parents ont le devoir d’assurer l’éducation et la santé physique et morale de leurs enfants. L’autorité parentale est exercée par le père et la mère ou, par toute autre personne conformément à la loi. Et les Enfants doivent assistance et soins à leurs parents ».
Accordant plus de poids à la promotion des jeunes, le projet de constitution stipule à l’article 24 que « La jeunesse doit être particulièrement protégée par l’Etat et les collectivités contre toute exploitation et l’abandon moral, l’abus sexuel, le trafic d’enfant, la traite des êtres humains, et les fléaux de toutes sortes. Dans les conditions déterminées par la loi, l’Etat veille, à travers un fonds spécial, à la promotion et à la préparation de la jeunesse aux enjeux culturels, scientifiques et technologiques futurs ».
Le même article 24 interdit, en dehors des cas prévus par la loi, le travail des enfants et ouvre un créneau obligatoire de formation et d’éducation « L’école est obligatoire et gratuite pour les enfants des deux sexes jusqu’à l’âge de 16 ans, et dans les conditions prévues par la loi ».
Et si avec l’article 26 de la nouvelle constitution, l’Etat veille à la promotion de la culture et au bien-être des jeunes et des femmes, à travers des programmes spécifiques qui favorisent le développement de la culture, de l’éducation et de l’emploi ; l’article 29 de la même constitution indique que chaque citoyen a le devoir de participer aux élections, de promouvoir la tolérance, les valeurs de la démocratie et d’etre loyal envers la nation.
A ce titre, la nouvelle constitution prévoit l’abaissement de l’âge de l’éligibilité contre l’âge de 25 ans révolus pour être candidat à la députation dans la constitution de 2010.
Et au titre 4, article 68 de la nouvelle constitution, il est indiqué que « Les Députés à l’Assemblée Nationale sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans. Le mandat peut être renouvelé. Et l’âge minimum pour être éligible à l’Assemblée Nationale est de 18 ans révolus ».
Autant dire que le projet de constitution comporte des avantages inouïs pour la jeunesse qui concourent déjà au rajeunissement en cours de la classe politique à travers les candidatures des jeunes aux législatives du 1er mars.