C’est à partir du siège du RPG, parti majoritaire que des révélations ont été faites sur des malversations et combines à l’origine de l’arrêt ou de la perturbation des activités des commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE).
Selon les sources « les premières primes ont été payées par les coordinateurs aux personnes qu’ils ont illégalement choisies avec la complicité de certains présidents de CAERLE. Ce qui crée un découragement des membres des CAERLE qui n’ont pas perçu la totalité de leurs primes. Nous avons constaté que les membres des CAERLE dument désignés sont remplacés par certains coordinateurs désignés par la CENI ».
Ces coordinateurs impliqués dans les magouilles ou opérations de remplacement unilatéral des membres dument désignés, manœuvrent en complicité avec certains présidents des CAERLE.
Pour les responsables du RPG « Le remplacement clandestin des membres des CAERLE désignés a pour objectif de détourner les fonds destinés à payer les membres officiellement désignés. Les coordinateurs incriminés s’érigent en maîtres absolus et remplacent les membres dûment choisis au profit des personnes ne répondant pas aux critères de choix. Les coordinateurs assurent à la fois les fonctions de commissaires et de présidents de certaines CAERLE pendant qu’ils sont absents sur les lieux. »
Plus grave, ajoute notre interlocuteur, c’est que « les membres dûment choisis ignorent tout du montant exact de leur prime et les coordinateurs proches de l’opposition refusent de déposer les matériels à temps. Outre les récépissés, les enquêteurs ont noté un manque criard ou provoqué des agrafeuses, de Bic, de fiches d’inscription, de certificats de résidence et des fiches de tableau de statistiques ».
Au regard de la situation, les observateurs ont conclu par un « sabotage organisé du processus électoral ».Ils exigent que les membres des CAERLE illégalement remplacés par les coordinateurs corrompus soient rétablis dans leurs fonctions et que le payement de leurs primes soit assuré par transfert, afin d’éviter le détournement des fonds par les coordinateurs et présidents des CAERLE.Les observateurs tiennent à ce que la CENI et les autorités interdisent les « doubles fonctions exercées à cause de l’argent au niveau des CAERLE »
Déjà, malgré les dysfonctionnements et autres perturbations relevés au niveau des CAERLE, l’enrôlement attire désormais tous les acteurs politiques qui étaient sceptiques.
La jeunesse de l’UFDG fait actuellement du « porte à porte » pour inviter les populations et surtout les militants-Ufdg à se faire recenser pour les prochaines consultations électorales en Guinée.
Étiquette : Caerle
Guinée-élection : Kindia en plein révision des listes électorales.
Conakry, 02 decembre (AGP)- La commune urbaine et les neuf (9) sous-préfectures de Kindia sont en pleine opération de révision des listes électorales depuis jeudi, 21 Novembre 2019.
La mobilisation des citoyens en âge de voter est totale devant les commissions Administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE).
Dans les quartiers Tafory, Almamya, Cherifouya, Sambaya et Manquepas TP, le constat est visible car, au-delà de l’affluence, le taux d’enregistrement a varié entre 500 et 600 électeurs par CAERLE en moins de 4 jours d’opérations.
Au quartier Manquepas PT, le préfet de Kindia, N’Fansoumany Touré, s’est fait enrôler samedi, 30 novembre 2019.
Après son passage devant l’opérateur de saisie et évidement l’obtention de son récépissé, M.Touré a dit : « Je suis venu comme n’importe quel citoyen qui a 18 ans ou plus pour m’acquitter d’un devoir, celui de me faire enrôler.J’ai tenu à ce que les membres de ma famille en âge de voter et moi, venons se faire enrôler pour être dans le fichier électoral.J’ai reçu mon récépissé, ce qui veut dire que je vais disposer de ma carte d’électeur après la révision des listes électorales.Et quand le moment des urnes arrivera je vais aussi exprimer mon suffrage à celui que je vais considérer comme mon élu ou mes élus parce qu’il s’agit des élections législatives ou il y a des candidats uninominaux et nationaux».
Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.Conakry, 02 decembre (AGP)- La commune urbaine et les neuf (9) sous-préfectures de Kindia sont en pleine opération de révision des listes électorales depuis jeudi, 21 Novembre 2019.
La mobilisation des citoyens en âge de voter est totale devant les commissions Administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE).
Dans les quartiers Tafory, Almamya, Cherifouya, Sambaya et Manquepas TP, le constat est visible car, au-delà de l’affluence, le taux d’enregistrement a varié entre 500 et 600 électeurs par CAERLE en moins de 4 jours d’opérations.
Au quartier Manquepas PT, le préfet de Kindia, N’Fansoumany Touré, s’est fait enrôler samedi, 30 novembre 2019.
Après son passage devant l’opérateur de saisie et évidement l’obtention de son récépissé, M.Touré a dit : « Je suis venu comme n’importe quel citoyen qui a 18 ans ou plus pour m’acquitter d’un devoir, celui de me faire enrôler.J’ai tenu à ce que les membres de ma famille en âge de voter et moi, venons se faire enrôler pour être dans le fichier électoral.J’ai reçu mon récépissé, ce qui veut dire que je vais disposer de ma carte d’électeur après la révision des listes électorales.Et quand le moment des urnes arrivera je vais aussi exprimer mon suffrage à celui que je vais considérer comme mon élu ou mes élus parce qu’il s’agit des élections législatives ou il y a des candidats uninominaux et nationaux».
Il a invité ses concitoyens ayant 18ans ou plus de venir se faire enrôler pour être au rendez-vous du 16 Février 2020.
De son côté, Sogbè Mady Diané, membre de la CEPI et superviseur de la CECI de Kindia, a fait savoir que l’opération de révision des listes électorales à effectivement démarré jeudi, 21 novembre 2019.Et le lancement a été fait dans le quartier Abattoir I ou il y a deux CAERLE en présence des chefs de quartier et de districts de la commune urbaine, de la notabilité et des représentants des couches sociales notamment les femmes et les jeunes.
Au départ, dit-il, c’était un peu lent. Mais aujourd’hui il y a un véritable engouement car chaque jour qui passe les statistiques évoluent dans les CAERLE et c’est le même cas dans les sous-préfectures ou les gens se font enrôler après les travaux champêtres.
Le seul hic à présent c’est le manque de récépissés dans les CAERLE.C’est pourquoi M. Diané a demandé à la CENI de mettre suffisamment de récépissés à la disposition des CAERLE à fin d’éviter le retard dans l’atteinte de l’objectif de cette révision, celui de toucher tous les citoyens désireux de se faire enrôler avant la date limite de l’opération.
Les opérations de révision des listes électorales perturbées
Le lancement jeudi 21 novembre des opérations de révision des listes électorales n’a pas répondu à toutes les attentes.
Les activités programmées n’ont pas été effectives dans la majorité des circonscriptions électorales de Conakry et des régions de la guinée profonde. Malgré la disponibilité du matériel, les superviseurs des opérations de saisie ont refusé de faciliter l’accès aux kits ou machines d’enrôlement des électeurs. Ils n’ont même pas participé à la cérémonie officielle de lancement des opérations de saisie.
« Pas question de superviser le travail des opérateurs de saisie » soutiennent les superviseurs qui protestent contre la qualité et les marques des motos proposées comme moyens de déplacement pour les opérations d’enrôlement des électeurs.
L’accès aux kits ou machines serait gelé dans plusieurs localités du pays. Dans la Commune de Matoto, la majorité des superviseurs rejettent les motos proposées et refusent de débuter les opérations de recensement des électeurs. La même situation est signalée dans les préfectures et régions du pays.
Outre les problèmes de mobilité et le flou autour de certaines listes des opérateurs de saisie, la perturbation du recensement des électeurs ou de la révision des listes électorales serait également liée au non-paiement du reliquat des primes des membres des commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE).
Ces reliquats de primes sont liés aux opérations de distribution des fiches avant le début de la nouvelle phase qui consacre le recensement des électeurs.
A ce niveau, les 25 jours d’enrôlement préconisés et jugés insuffisants par l’opposition risquent d’être affectés au point d’impacter négativement tout le processus électoral pour les législatives du 16 février 2020.Il s’agit d’un nouveau défi pour la CENI dont les nouvelles propositions sont qualifiées de « travail bâclé » par les responsables de l’UFR.
Pour l’honorable Saikou Yaya Barry de l’Alliance Républicaine à l’Assemblée Nationale « Il est impossible d’enrôler en 25 jours tous les guinéens. Nous avons 6 millions 400 mille personnes dans le fichier et nous avons passé 4 années sans faire un recensement ou une révision de la liste. Or pendant 4 année, les gens ont eu 18 ans et ils ne sont pas dans le fichier ; il y a d’autres qui sont morts. Ça veut dire qu’il y a 250 à 300 mille personnes qui doivent être chaque année dans ce fichier-là, chose qui n’a pas été faite » ajoute le secrétaire exécutif de l’UFR qui craint des séquences de violences, tout en dénonçant le manque de fiabilité des kits d’enrôlement déployés sur le terrain.
L’installation des commissions de la CENI dans 25 pays étrangers, se prépare
Une trentaine de cadres de la CENI ont suivi vendredi, 15 novembre 2019, une séance de formation sur l’opération d’installation et de formation des membres des commissions électorales d’ambassades indépendantes (CEAMI) et des membres des commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE).
Cette mission concerne 25 pays retenus par la CENI. Elle va permettre aux guinéens vivant à l’étranger de s’acquitter de leur devoir civique lors des élections législatives du 16 février 2020.
Plusieurs thèmes ont été développés par les missionnaires à savoir l’OGE (organe de Gestion des élections, la CENI et ses démembrements ; rôle et responsabilité de la CENI, de ses démembrements et des autres acteurs à chaque étape du processus ; les élections et le mode de scrutin en Guinée ; la révision des listes électorales ; l’affichage et la correction des listes électorales, etc…
Une occasion pour le chef service administratif et technique du département formation et éducation civique, Amadou Macka Diallo de rappeler que cette formation s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités du personnel de la CENI. Les missionnaires en formation doivent se rendre dans les 25 Ambassades et Consulats retenus pour la révision des listes électorales en prélude aux prochaines législatives.
Selon lui, il est question de former les formateurs des futurs membres des CEAMI et CAERLE dans les 25 pays retenus à cet effet. Pour Mr Amadou Macka « c’est l’opération de révision des listes qui va être lancée. Ladite opération fait appel à tous les citoyens guinéens qui ont 18 ans et plus ainsi que ceux qui sont déjà dans la base de données du fichier électoral de venir auprès des CAERLE pour la révision ».
De son côté, le président de la cellule technique formation et éducation civique, Mamadou Bano Sow, vice-président de la CENI, a insisté sur l’importance d’avoir de bons résultats à chaque étape du processus.
Il a laissé entendre que « Même si on arrive à recenser un million de guinéens à l’étranger s’il y a cent mille qui reste, le résultat ne sera pas bien apprécié. D’où l’importance de tout mettre en œuvre pour permettre à tous nos compatriotes majeurs vivant dans les 25 pays retenus de pouvoir se faire enrôler sur les listes électorales ».
Guinée Conakry-Lambanyi: la température de l’identification des électeurs
Des agents déployés par la Ceni, s’activent sur le terrain question de permettre aux électeurs inscrits de venir s’assurer que tout est en ordre en ce qui concerne leur enregistrement sur le fichier électoral. C’est dans le cadre de l’opération d’identification des électeurs en prélude aux élections législatives prévues le 28 décembre prochain.
Cette opération va durer 10 jours. Elle permet aux électeurs déjà inscrits de vérifier et de corriger des erreurs qu’ils pourraient avoir mais aussi de renseigner la commission électorale sur certains changements survenus sur le terrain. Selon Moussa Camara, membre de la commission administrative d’établissement et de révision des listes électorales (Caerle) de Kinifi village, rencontré par un reporter de Guineematin.com, ce travail se fait sur la base de fiches conçues à cet effet. « Sur la fiche, on retrouve des carreaux à remplir pour chaque situation qui correspond avec l’électeur en question. C’est-à-dire lorsque la personne est décédée, on remplit la colonne « décédé ».
Après vérification, la carte va être écrasée. Si c’est la mise à jour, on regarde au niveau de la photo, si la photo n’est pas bien sortie, on note sur la colonne « mise à jour ». Et si vous résidez dans le même secteur, on remplit la colonne « résident ». Une fois là-bas, on va essayer de trouver une solution. Et, si la personne est malade et qu’un membre de sa famille est présente, ce dernier peut vérifier pour la personne malade, nous on va remplir « malade ». Lorsque les cartes d’électeurs viendront, la personne pourra voter au moment opportun », explique-t-il.
Mais sur le terrain, cette opération ne suscite un grand engouement. Dans toutes les Caerle visitées par notre reporter, les électeurs viennent au compte-goutte. « Nous avons commencé ces travaux depuis le dimanche. Et, pour l’instant tout se passe bien grâce au chef de secteur qui nous facilite la tâche en nous aidant à identifier les gens à travers ses connaissances. Mais, les gens ne viennent pas massivement. En deux jours, on a pu vérifier que pour 169 personnes résidant au secteur Kinifi village. On a identifié 13 personnes décédées et 28 autres qui se sont déplacées », souligne Moussa Camara.
Le constat est le même à la Caerle situé au secteur Fodéba Soumah, toujours dans le quartier Lambanyi. Et, selon M’Bemba Condé, le président de cette commission, le manque d’affluence des électeurs s’expliquerait par la faible communication autour de l’opération. « On a commencé depuis le dimanche. Mais, depuis qu’on a commencé, il n’y a pas d’engouement parce qu’il y a un manque de communication. Quand même le chef de secteur fait son mieux en passant régulièrement l’information à la mosquée. C’est ce qui nous a permis d’ailleurs de vérifier pour 250 personnes pendant les deux premiers jours », a-t-il laissé entendre.
Parmi les 250 électeurs identifiés dans ce secteur, figure Mamadou Bella Diallo, rencontré sur place. Venu procéder à la vérification, il rentre satisfait. « On nous a dit de venir vérifier nos papiers. C’est ce qui m’a poussé à venir ici. Et, j’ai vérifié rapidement, j’ai trouvé que je n’ai aucun problème. Maintenant, puisque moi j’ai déménagé, ils m’ont dit qu’au moment venu, je vais me faire recenser dans mon nouveau quartier pour que je puisse voter là-bas. J’appelle tous les électeurs à venir vérifier leurs fiches, car si tu veux aider ton candidat, il faut avoir ta carte d’électeur pour que le jour du scrutin tu puisses voter », a lancé ce citoyen.
Après cette étape d’identification, suivront les opérations de révision proprement dites. Et puis après, il y aura l’affichage des listes électorales et la distribution des cartes d’électeurs.