Les Etats-Unis menacent de sanctions les responsables de violences liées aux prochaines élections en Afrique

A l’approche des échéances électorales dans une dizaine de pays africains, la diplomatie américaine affiche sa détermination à soutenir des…

A l’approche des échéances électorales dans une dizaine de pays africains, la diplomatie américaine affiche sa détermination à soutenir des élections libres, équitables et inclusives. Tout en menaçant de sanctions les responsables des violences qui pourraient survenir.

Dans une déclaration faite le jeudi 08 octobre et signée par le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, les Etats-Unis brandissent clairement la menace de sanctions contre les responsables de violences liées aux prochaines élections en Afrique.

« Nous surveillerons de près les actions des individus qui s’immiscent dans le processus démocratique et n’hésiterons pas à envisager les conséquences – y compris les restrictions de visa – pour les responsables de violences liées aux élections », déclare Mike Pompeo.

Les Etats-Unis affirment, en effet, leur détermination « à soutenir des élections libres, équitables et inclusives » sur le continent. « La conduite des élections est importante non seulement pour les Africains, mais aussi pour les défenseurs de la démocratie dans le monde. Nous pensons que toutes les parties doivent participer pacifiquement au processus démocratique. La répression et l’intimidation n’ont pas leur place dans les démocraties », a fait savoir le secrétariat d’Etat.

La diplomatie américaine ajoute que « le droit de réunion pacifique et la liberté d’expression et d’association sont au cœur d’une démocratie qui fonctionne. Le respect de ces normes démocratiques et de l’Etat de droit permet à tous les citoyens d’engager un dialogue politique et de soutenir leur choix de candidats, de partis et de plateformes ».

Plusieurs échéances électorales sont prévues les semaines et mois à venir sur le continent africain, notamment en Guinée, aux Seychelles, en Tanzanie, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Ghana, en République centrafricaine, au Niger, en Somalie, et en Éthiopie.

Les tensions politiques qui entourent certains de ces scrutins font, en effet, craindre la survenue de violences pré ou encore post-électorales parmi ces pays.