Santé




Labe : lancement de la Campagne nationale de vaccination contre le tétanos

A l’instar des autres villes du pays, le lancement de la vaccination contre le tétanos a été effectif ce lundi…

A l’instar des autres villes du pays, le lancement de la vaccination contre le tétanos a été effectif ce lundi 28 janvier 2019, dans la région de Labé.
C’est le centre de santé de Ley-saré dans le quartier Mairie, qui a eu le privilège d’abriter le démarrage des activités, sous la direction du préfet de Labé Elhadj Safioulaye bah, sur financement du gouvernement guinéen. Aux direx du directeur préfectoral de la santé de Labé, cette vaccination est réservée aux femmes âgées entre 15 et 49 ans. « C’est une campagne qui cible l’ensemble des femmes en âge de procréation, c’est-à-dire les femmes âgées de 15 à 49 ans. C’est la cible de cette vaccination dans la région de Labé. Le tétanos est une maladie très grave qui est causé par une bactérie tellurique, rencontrée dans le sol. Si vous avez une plaie, vous êtes susceptible d’être contaminé par cette bactérie. Et pour se protéger contre cette bactérie il faut se faire vacciner. En prenant cinq doses, la première dose vous la faites aujourd’hui, après un mois vous faites la deuxième, après six semaines vous faites la troisième dose, après un an la quatrième dose, après une autre année vous faites la cinquième dose. Ainsi vous êtes protégé à vie. Et les femmes en grossesse doivent également se faire vacciner, car c’est l’une des causes de la mortalité néo-natale. Dans tous les pays du monde, seul en Guinée on rencontre aujourd’hui le tétanos néo-natal, c’est pourquoi le gouvernement a pris cette initiative de vacciner toutes les femmes en âge de procréer. La vaccination c’est du 29 janvier au 3 février 2019 », affirme Dr Mamadou Oudy Bah.
Après ce discours du premier responsable de la santé dans la région de Labé, l’honneur au revenu au préfet de Labé qui, dans son discours, a demandé aux femmes de se faire vacciner, car Labé occupe la dernière place dans le cadre de la vaccination. « Si nous sommes derniers aujourd’hui, c’est nous-mêmes qui sommes la cause. Si on est derniers aujourd’hui c’est à cause des autres vaccinations comme la poliomyélite. C’est à cause des vaccinations que le cholera n’existe plus chez nous. Il n’y a pas d’autre alternative que la vaccination pour éradiquer ces maladies. Donc, vous les femmes, nous vous prions de nous aider en acceptant de vous faire vacciner », plaide Elhadj Safioulaye Bah.