Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur les scĂ©narios de relance du secteur du tourisme.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que dans beaucoup de secteurs, si ce n’est tous, les opĂ©rateurs attendent avec impatience l’ouverture des robinets des fonds pour la relance.
Les instances en charge du financement de la relance devront s’ingĂ©nier pour trouver des solutions innovantes afin de mieux orienter les fonds et les utiliser de la manière la plus optimale et intelligente, soutient-il, notant que pour le secteur du tourisme, par exemple, les hĂ´teliers ont besoin d’urgence de financements pour leurs besoins en fonds de roulement et d’exploitation.
D’un autre cĂ´tĂ©, les pouvoirs publics pourraient instaurer un système de subvention utile aux clients et aux opĂ©rateurs: « Le prix de la nuitĂ©e en hĂ´tel peut parfaitement ĂŞtre payĂ© partiellement par le client, le reste Ă©tant pris en charge par l’Etat ».
Abordant dans le mĂŞme registre, +l’Économiste+ Ă©crit que l’industrie hĂ´telière s’apprĂŞte Ă se dĂ©confiner dans ce qui s’apparente Ă un vrai-faux retour Ă la normale, estimant qu’il est encore trop tĂ´t pour pronostiquer des scenarii, tant le feuilleton Covid semble charmer des implications sur le plan de la demande, de l’offre touristique ainsi que de l’architecture stratĂ©gique pour le secteur.
D’abord sur le plan de la demande, les prochaines semaines seront dĂ©cisives sur la capacitĂ© de consommation interne, dĂ©sormais Ă©rigĂ©e en soupape d’urgence, mais pour laquelle les marges paraissent bien faibles compte tenu d’une Ă©conomie nationale exsangue et donc d’un pouvoir d’achat Ă©rodĂ©, explique la publication.
Sur le plan de la stratĂ©gie, ce feuilleton conduira fatalement Ă s’interroger sur l’orientation prise par certains secteurs tiraillĂ©s entre le plus d’Etat ou le moins d’Etat, souligne-t-il, notant que l’erreur serait de focaliser les symptĂ´mes apparents de la crise et non ce que les enseignements de la Covid-19 pourraient avoir induit comme enjeux de changements structurels profonds.