Un séminaire de formation dans la lutte contre la fraude a débuté, hier, jeudi, 12 juillet 2018 à Conakry. Il entre dans le cadre de l’élaboration et adoption d’une politique de la lutte contre la fraude.
Financer par la Banque Mondiale à hauteur de 75 millions, cette rencontre vise à contribuer au redressement du secteur de l’énergie en Guinée.
Selon l’administrateur général de l’EDG, Abdendi Attou la lutte contre la fraude est donc une condition sino quoi none au redressement commercial de l’EDG. « Nous avions récemment mené une enquête pour estimer le nombre d’abonnés qui souhaitent un recensement sur les zones pilotes.
Pour estimer le nombre d’abonnés effectifs dans une zone comme celle de Lambangny, s’est avéré que sur un échantillon à peu près de 50 milles consommateurs, a peu près un tiers seulement était effectivement abonné à l’EDG et paie leur facture ont expliqué les responsables.
« En conséquence, 50% étaient des sous abonnés alimentés par des abonnés qui ont eu des contrats d’abonnement. Et 17% étaient des clandestins des branchements directs sur le réseau. Avec ces chiffres tous ces efforts qui nous reste à réaliser pour ramener toutes ces consommateurs d’abonnés clandestins, dans la basse de données Clientèles d’EDG en fin qu’elle puisse facturer régulièrement et contribuer à l’augmentation des revenus de l’EDG. La perte technique de l’EDG globalement est de 35% », a-t-il expliqué l’administrateur de l’EDG.
Concernant les dispositions prises, Sékou Sanfina Diakité précise. « Nous voulons tenir une politique claire de lutte contre la fraude. Ce n’est pas contre le consommateur, c’est tous ceux qui font la fraude y compris les travailleurs de l’EDG qui vont faire la collision, le monteur de ligne, le consulteur de ligne, l’installateur de bâtiment tout ça là sont des fraudeurs. On a fait une étude que nous allons soumettre et on est en train de faire la loi sur l’électricité. Nous avons préparé les dossiers sur le model physico-chimiques financiers pour ne pas faire une facture tous les éléments qui rentrent dans les factures. La loi est préparée et nous allons débattre avec les journalistes avant de présenter la loi devant les députés.