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Economie, politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment les opérations de privatisation, le mariage des mineurs,…

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment les opérations de privatisation, le mariage des mineurs, le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles, le chantage gazier mené par l’Algérie contre l’Europe et la campagne de vaccination.+L’Economiste+ titre « Le « grand retour » des opérations de privatisation. Après une pause, le ministère des Finances veut relancer les opérations de transfert au privé. En effet, dans le Projet de loi de finances pour 2022, il a inscrit des recettes destinées au budget général de l’ordre de 8 milliards de DH (1 euro = 10,5 DH), fait savoir le journal.

Trois milliards de DH proviendraient des cessions d’actifs et 5 milliards de DH au titre de la privatisation. Ces 5 milliards de DH ne représentent que 50% du montant total des recettes de privatisation. Car, la moitié du produit de la vente ira dans les caisses du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, conformément à la réglementation en vigueur.

+L’Opinion+ écrit que la très attendue réforme du Code pénal et du Code de la famille devrait faire partie des dossiers chauds de cette mandature. Durant la législature précédente, les divergences entre certains partis ont sabordé la mise en œuvre d’une réforme qui aurait pu répondre à plusieurs problématiques sociétales, notamment celle du mariage des mineurs.

Cet état de fait, qui perdure malgré les avancées historiques de la refonte de la Moudawana (Statut du personnel) en 2004, requiert une réponse définitive. C’est ce que prépare actuellement le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi qui a annoncé qu’un projet de modification du Code de la famille est en cours de préparation. La réforme devrait réexaminer le pouvoir d’appréciation des juges et la possibilité de relever l’âge légal du mariage à 18 ans, rapporte le quotidien.

+Assahraa Al Maghribia+ indique qu’un total de 226 projets ont été financés à hauteur de 400 millions de dollars depuis 2015 dans le cadre du Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

Dans une allocution lue en son nom par le wali, secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Mohamed Faouzi, lors de la séance d’ouverture de la 5ème plateforme régionale arabe pour le programme de réduction des risques de catastrophes, le ministre a fait savoir qu’il a été procédé depuis 2015, à travers le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, au financement de 226 projets totalisant un coût global d’environ 400 millions de dollars et visant à prévenir les risques naturels qui ont un impact direct sur la vie des citoyens et la sécurité de leurs biens, tels les inondations, séismes, glissements de terrains, tsunamis, entre autres.

+Bayane Al Yaoum+ fait observer que le chantage gazier mené par l’Algérie contre l’Europe en fermant le gazoduc Maghreb-Europe qui alimente l’Espagne continue de susciter l’inquiétude de milieux politiques européens.

Dans une réaction de désapprobation de cet acte hostile, l’eurodéputé allemand Lars Patrick Berg a estimé « très préoccupant que l’Algérie ait ordonné la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe vers l’Espagne, compte tenu de l’arrivée de l’hiver et des prix élevés de l’énergie ».

Il a qualifié de partenaire « peu fiable » l’Algérie qui mène ce chantage inacceptable. « Malheureusement, l’Algérie s’avère être un partenaire peu fiable ! », regrette-il dans un tweet. Pour sa part, le député serbe Dr Muamer Bačevac s’est dit « vivement préoccupé par la forte augmentation des prix de l’énergie », notant que « la fermeture malheureuse du gazoduc Maghreb Europe mettra en péril la sécurité et la régularité de l’approvisionnement en gaz de l’Europe ».

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho d’une déclaration du chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Himdi qui a estimé que la vaccination est l’un des actes d’intervention médicale non pharmacologique permettant un retour rapide et sécurisé à une vie normale.

« L’adhésion à la vaccination et l’implication des catégories prioritaires pour recevoir la troisième dose, assure la sécurité de ces personnes, de leur environnement et de la société, et contribue à la relance de l’économie et l’accélération du retour à la vie normale », a-t-il expliqué dans un article intitulé « Suggestions pour renforcer la dose qui consolide la solidarité et la confiance ».

Dans ce contexte, Himdi a souligné l’émergence de nombreux défis qui menacent la santé et la sécurité économique des citoyens, notamment la vague épidémique attendue, associée à la saison hivernale ainsi que les nouveaux variants et mutants du virus.