La Direction de l’entretien routier demande plus de fonds pour l’entretien des routes

Saa Yolandé Camara, le directeur national de l’entretien routier veut plus de moyens pour assurer ses missions sur le terrain. Il a par ailleurs rappelé que l’entretien des routes rurales coûte cher à l’Etat.

 

Au cours d’un atelier organisé par le ministère des Travaux publics, Saa Yolandé Camara a assuré qu’avec plus de moyens, sa direction produira plus de résultats positifs. Selon lui, pour l’année 2019, «la direction nationale de l’Entretien routier a bénéficié de près de 126 milliards de francs guinéens dans le budget national de développement. Une première depuis belles lurettes».

 

Par le passé, souligne M. Camara, «la Guinée avait du mal à mettre en place un système de pesage et de péage. Heureusement qu’une concession a été signée pour le démarrage du pesage. Parce que l’une des causes de la dégradation de nos routes, c’est bien les surcharges», rapporte visionguinée.

 

Il estime que pour entretenir «tout le réseau routier, il nous faut plus de 1022 milliards de francs guinéens. Mais aujourd’hui, nous n’avons que 10% de ce budget.»

N’Zérékoré : Des responsables de la CENI se forment à l’assainissement du fichier électoral

La Commission Électorale Préfectorale Indépendante (CEPI) de N’zérékoré, dans le cadre de l’exécution du chronogramme de la CENI, organise un séminaire de trois jours en faveur des membres des Commissions administrative d’établissement et de révision des listes électorales (Caerle).

 

La séance, démarrée hier dimanche, 29 septembre 2019, est organisée dans le cade de l’épuration du fichier électoral. Elle a été présidée par le préfet, Elhadj Sory Sanoh, en présence de nombreux acteurs, rapporte le correspondant de Guineematin.com, basé dans la préfecture.

La rencontre de trois jours regroupe des représentants des partis politiques de la mouvance présidentielle et de l’opposition, les autorités communales ainsi que les représentants des organisations de jeunes. Les participants ont échangé autour de la problématique liée à l’organisation des élections législatives du 28 décembre 2019, notamment la révision du fichier électoral.

Selon, François Makilé Kéléba, directeur de cabinet du président de la Ceni, « la dernière fois, on était là pour l’installation des démembrements. Aujourd’hui, c’est la formation des membres des Commissions Administrative d’Etablissement et de Révision des Listes Electorales (Caerle). Ce travail va consister pour vous à identifier les électeurs qui sont déjà dans la base de données. Ce travail va consister également à inscrire les nouveaux, ceux-là qui ont eu 18 ans révolus depuis la dernière révision de 2015. C’est un travail qui est complexe, parce que si vous ne le faites pas bien, les gens ne vont pas voter. Parce qu’on ne vote que quand on est dans la base et quand on est sur une liste électorale. Je vous souhaite bonne chance. Et surtout, posez toutes sortes de questions, sachez qu’il n’y a pas de question bête. Les points qui vous semblent importants, posez des questions là-dessus pour que dans l’exercice de la mission des membres des Caerle que vous soyez en mesure de rendre au peuple de Guinée tout qui lui est dû ».

Prenant la parole, le préfet de N’Zérékoré, Elhadj Sory Sanoh, a remercié les organisateurs avant d’inviter les membres de la CAERLE à accorder du crédit à cette formation. « Cette formation que vous allez commencer maintenant est d’une importance capitale. Vous devez la suivre, la subir et l’assimiler pour vous permettre de bien accomplir la mission qu’on vous a confiée », a dit monsieur Sanoh.

Il faut noter que 395 participants venus de la Cepi (Commission électorale préfectorale indépendante), de la Ceci (Commission électorale communale indépendante) et de la Cespi (Commission électorale sous-préfectorale) de Bounouma ont pris part à l’ouverture de cette formation.

Guinée : un officier supérieur de l’armée suspendu de ses fonctions

Après une sortie sur les ondes d’une radio, le Colonel Balla Samoura aurait été suspendu ce mercredi 11 septembre 2019, de ses fonctions.

D’après des sources, il aurait été indélicat sur les ondes d’une radio privée de Conakry. Il réagissait dans le média suite à la mort d’un jeune à Kaporo. Une erreur que le Colonel Balla Samoura a payée cash.

Le Directeur régional de la gendarmerie à Conakry a été suspendu de ses fonctions ce jour par sa hiérarchie.

Guinée Conakry: des membres de l’opposition disent non aux consultations nationales

Le coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG, faisant partie du Front national pour la défense de la constitution (Fndc), réaffirme le refus de cette coalition de participer aux consultations nationales.

 

Pour Ousmane Gaoual Diallo, il ne fait aucun doute que le Président Alpha Condé entend briguer un troisième mandat.

 

«Il n’y a aucune obligation pour Alpha Condé de clarifier sa position par rapport au troisième mandat. Mais lorsque vous voyez dans son entourage des gens qui sortent pour demander de doter la Guinée d’une Constitution, le minimum pour lui serait de leur demander pourquoi rejeter une Constitution sur laquelle il a prêté serment. Le président du Niger, quand la mouvance a dit allons pour un troisième mandat, il les a tous mis en prison. Et le débat était fini», indique-t-il.

 

L’homme politique met en garde le peuple. «Quand on dit une nouvelle Constitution, ça veut dire qu’on veut changer une disposition essentielle de l’ancien. Si Alpha Condé dit qu’il ne va non seulement pas changer la Constitution, les intangibilités vont rester, qu’il ne va pas être candidat et interdire la propagation d’un troisième mandat ou nouvelle Constitution, vous verrez tout de suite la détente dans notre pays», affirme Ousmane Gaoual Diallo.

 

Raison pour laquelle, il assure que ni son parti, ni l’opposition et encore moins le Fndc, ne veut s’associer avec le pouvoir pour discuter de la mise en place d’une nouvelle Constitution.

 

«On ne va pas débattre de la nouvelle Constitution, quelle que soit la forme. Qu’on dise consultation, débat, dialogue ou autres, c’est une démarche illégale. On ne peut ouvrir un débat sur l’illégalité. On ne peut pas s’associer au Premier ministre pour débattre sur des questions illégales. C’est la position du Fndc, de l’opposition et de l’Ufdg», réaffirme l’honorable Diallo.

 

Il demande au Premier ministre d’annoncer «publiquement qu’il renonce à l’introduction d’une nouvelle Constitution, que celle en vigueur sera respectée et le président Alpha Condé ne se présentera pas à sa propre succession, là nous ferons le dialogue sur l’agriculture et l’élevage», conclut-il.

Consultations nationales: «la Guinée est à un tournant de son histoire» (Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana)

Le Premier ministre dans sa déclaration hier, a rappelé les directives du chef de l’Etat en ce qui concerne les scrutins et l’organisation des consultations nationales. Lire l’intégralité du discours du Premier ministre.

Conakry, le 09 septembre 2019 –

Mes chers concitoyens,

Ma présente communication, fait suite à l’importante adresse à la Nation du 4 Septembre dernier de SEM le Président de la République, le Pr Alpha Condé. Comme vous le savez, à cette occasion, M. le Président de la République a donné instruction au gouvernement que je dirige d’accompagner et soutenir la Commission Electorale Nationale Indépendante -CENI- et les acteurs électoraux dans la préparation et l’organisation des scrutins électoraux attendus dans notre pays. Monsieur le Président a mis l’accent sur la tenue des élections législatives pendant cette année.

Il a instruit aussi de larges consultations avec les acteurs socio-politiques de la Nation, en vue de recueillir les avis des uns et des autres sur les différentes questions de préoccupations nationales.

Chers concitoyens,

Le rôle qui me revient dans cette démarche est ainsi d’écouter chacun et tous et d’en rendre compte fidèlement, afin de permettre à M. le Président de la République dans sa sagesse habituelle et sa clairvoyance politique d’en tirer les conséquences requises.

Je tiens à préciser, que ma mission n’est pas d’engager des négociations ou de conduire un dialogue à proprement parler, mais d’être une interface entre les acteurs de la vie nationale et le Chef de l’Etat pour appréhender les grandes tendances de l’opinion publique et avoir ainsi une bonne lecture des différentes attentes.

Mes chers concitoyens,

En m’assignant la mission d’engager ces consultations, M. le Président de la République voudrait que chacun se fasse entendre et que nul ne soit exclu du processus de la prise de décisions.

Pour M. le Président, comme pour tout démocrate, toute décision qui engage la vie de la Nation et détermine son avenir doit nécessairement tenir compte de la volonté et des aspirations du peuple dans toute sa diversité.

Je tiens à rassurer les uns et les autres que j’aborde ces consultations, en étant conscient des enjeux qui y sont liés et de mes responsabilités.

Je tiens également à rassurer tous les interlocuteurs que dans les consultations que nous sommes sur le point d’ouvrir, l’orientation claire qui m’a été expressément donnée par le chef de l’État est d’écouter avec patience et respect tous les acteurs.

La conviction du professeur Alpha Condé, de même que la mienne propre est, qu’en démocratie et dans un Etat de droit, chaque citoyen a droit à la parole. Et c’est un devoir sacré de nous les gouvernants d’en tenir compte.

En effet, dans le débat politique, comme c’est la règle dans tout régime démocratique et comme nous l’exige aussi la liberté d’expression, il ne saurait y avoir de sujets tabous et des citoyens interdits de parole. Oui, chaque guinéen a le droit et la liberté de dire ce qu’il veut ou ne veut pas pour le pays.

Mes chers concitoyens,

Vous aurez compris que pour ces consultations avec les différentes composantes de la Nation, je n’ai pas de préjugés. Je n’ai pas de certitudes. Je n’ai ni des positions figées ni des positions personnelles à faire valoir.

Non, mon but ne sera pas d’imposer des choix, ou de négocier ou annoncer des décisions déjà arrêtées. Mon but ne sera pas non plus de partager des positions ou des convictions personnelles, d’orienter ou influencer les opinions ou les prises de position des différents acteurs à consulter.

Mes chers compatriotes,

Au nom de M. le Président de la République, de son gouvernement que j’ai la responsabilité de diriger, et dans l’intérêt supérieur de notre peuple que nous sommes tous engagés à aimer et servir, défendre et protéger, j’appelle solennellement tous les acteurs invités aux consultations à saisir l’occasion qui leur est ainsi offerte de partager leurs avis et positions sur toutes les questions d’intérêt national.

Chacun des invités recevra, dans les heures à venir, sa lettre d’invitation.

Mesdames et Messieurs les acteurs concernés par les consultations que je me prépare à conduire, je réitère l’appel du Chef de l’Etat, à l’invitation que j’ai l’honneur de vous adresser. Car, il s’agit de parler de la Guinée, notre Guinée et de son devenir. Personne, parmi nous, ne doit se dérober à cette responsabilité civique exaltante.

Nous devons cela à notre pays. C’est pendant les heures difficiles qu’on reconnait les grands hommes, et l’histoire a montré sous tous les cieux, notamment en Afrique, que refuser le dialogue, c’est se détourner du peuple et de ses préoccupations fondamentales et l’exposer à tous les risques et à tous les dangers aux conséquences souvent fâcheuses.

Mes chers concitoyens,

Comme l’a rappelé le Président de la République, pour nous mettre, chacun devant ses responsabilités, et nous toucher au plus profond de notre âme de patriote, la Guinée est à un tournant de son histoire.

Une histoire, comme vous le savez, qui, par moments, nous offre des motifs légitimes de fierté. C’est le cas pour notre rôle de pionnier dans les indépendances africaines. Une histoire difficile aussi qui nous interpelle parfois, à cause de tous les manquements à nos devoirs et à nos responsabilités dans les épreuves nombreuses et souvent douloureuses subies par notre peuple.

En tout état de cause, nous devons tirer de toutes les péripéties de la vie de notre Nation qui n’a pas toujours été “un long fleuve tranquille”, toutes les leçons, toute la force, toute l’inspiration et toute la sagesse pour continuer de bâtir dans la paix, la sérénité, la responsabilité, et la concorde nationale, un avenir de partage et de générosité.

Mes chers concitoyens, à travers les consultations souhaitées par le Chef de l’État, nous avons l’opportunité de nous écouter et de nous parler dans un cadre approprié et formel, ainsi que dans un climat de sérénité, dans le respect des principes sacro-saints de la République et des valeurs cardinales de la démocratie.

Mes chers compatriotes,

Le monde a changé, la démocratie évolue. Partout, on assiste à un conflit entre les droits reconnus à chacun et tous et les devoirs qui vont avec: le commun vouloir vivre ensemble, la stabilité et la sécurité de nos États et la paix pour nos populations.

Mes chers concitoyens,

Le monde nous regarde, chacun d’entre nous fait face à sa conscience, à ses responsabilités, chacun d’entre nous est devant le jugement de l’histoire.

Pour dépasser nos contradictions et renforcer la confiance entre nous guinéens appelés à vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire, il n’y a pas d’alternative au dialogue qui, comme aimait à le souligner, un grand homme africain, est l’arme des forts, j’ajouterai, la marque des grandes nations.

Que Dieu bénisse la Guinée et les guinéens,

Vive la République, Je vous remercie.

Rançonnage: un policier arrêté à Conakry

Alors que les hommages fusent à l’endroit du lieutenant Marie Jeanne Sylla, décédée hier, jeudi, un policier a été interpellé pour avoir racketté un citoyen dans la circulation.

 

L’adjudant Tamba Ifono a tout d’abord été écroué dans une compagnie mobile d’intervention et de sécurité (Cmis).

 

« Nous sommes en train de sortir dans nos rangs les agents indélicats…», rappelle le directeur central de la police routière, Zakaria Camara qui précise que l’agent « indélicat » sera mis à la disposition de l’inspection générale puis au conseil de discipline.

 

Selon africguinée.com, l’adjudant Tamba Ifono, n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il explique avoir interpellé un chauffeur au volant de sa voiture sans la ceinture de sécurité.

 

« Hier j’ai interpelé un chauffeur au volant qui n’avait pas sa ceinture de sécurité. Il a garé sa voiture, il m’a remis les documents. J’ai remarqué que son permis n’est pas signé. Il m’a prié de le pardonner en disant qu’il a oublié de signer (…) Je lui ai rendu ses documents », justifie-t-il.

 

Les rackets de police sont fréquents dans la circulation surtout à Conakry. Des citoyens se plaignent de rackets en longueur de journée par des policiers indélicats, en violation de l’éthique et de la déontologie policière.

Santé publique : pénurie de contraceptifs à Nzérékoré  

La ville connait une grave pénurie de contraceptifs. Une préoccupation pour les populations et les responsables de santé qui craignent une montée d’infections sexuellement transmissibles et même du Vih Sida.

 

La situation est critique. «La rupture des Contraceptifs surtout le condom, pose assez de problèmes pour le cas précis de Nzérékoré. Parce qu’il y’a assez d’amateurs avec la couche juvénile. Le condom joue ici deux rôles. Il prévient les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles. Ces couches juvéniles ne vont pas cesser de faire leurs activités. Donc ça va augmenter les risques d’infections y compris le VIH. Je lance alors un appel aux autorités de la santé afin qu’elles fassent face à cette rupture. Peut-être il y a manque d’informations », alerte Hélène Keleba Mamai, sage-femme à l’AGBEF de Nzérékoré.

 

Interrogé sur le sujet, le Chef du dépôt régional de la pharmacie centrale de Guinée à Nzérékoré a indiqué qu’aucune structure sanitaire publique à date n’a fait une commande de contraceptifs.

 

« Je ne peux pas dire que c’est une réalité parce que nous donnons des contraceptifs aux structures publiques. Si elles n’envoient pas de bons de commande, on ne peut pas leur donner. On ne vend pas, on donne gratuitement mais pas à n’importe qui. Voilà le processus, ils envoient les bons de commande, on collecte et on fait la commande à Conakry. On n’a pas reçu de bons de commande émanant de ces structures publiques. Donc s’il y a rupture, peut-être c’est à leur niveau», a déclaré Mamady Djoma Condé.

Drame à Kankan : 6 femmes tuées suite à des éboulements dans une mine d’or

Les victimes ont été ensevelies dans la nuit du 05 au 06 septembre, suite à, l’effondrement d’une des galeries de la mine d’or artisanale de Kankan oura, un quartier situé au sud-Est de la ville.

Plusieurs volontaires fouillent les décombres depuis ce matin du 06 septembre sur les lieux. Ils espèrent extraire d’autres victimes qui seraient toutes des femmes coincées sous le sol.

Ces dernières se sont engouffrées dans la mine d’or artisanale de Kankan. Elles ont été surprises par l’éboulement.

Selon des témoins, le bilan de six morts pourrait évoluer.

Pour le moment, l’identité des six dames extraites sans vie des ruines, n’est toujours pas connue.

Dans un contexte de pauvreté ambiante, de nombreuses femmes se ruent dans des mines, pour gagner le pain quotidien.

 

Projet de référendum en Guinée : Sidya Touré booste ses troupes

L’opposition pense déjà sa stratégie en attendant l’officialisation du projet de référendum constitutionnel par le Président, Alpha Condé.

 

Ils n’ont pas attendu pour penser leur cheval de bataille. Après le discours à la Nation du chef de l’Etat, Alpha Condé, le président de l’Union des forces républicaines, Sidya Touré passe à l’action. Ce vendredi 06 septembre 2019 l’ancien Premier ministre reçoit les jeunes de son parti.

L’ordre du jour de la réunion porte sur l’actualité politique du pays dominée par la question du référendum constitutionnel.

 

Pour Sidya Touré, il n’est pas envisageable de négocier au sujet du référendum constitutionnel qui pourrait aboutir à un troisième mandat pour le Président Alpha Condé.

Conseil des ministres: le président Alpha Condé prescrit des réductions du train de vie de l’Etat

Lors du conseil des ministres ce 05 aout, le président de la République a donné des directives en vue de la réduction drastique des missions à l’étranger des membres du gouvernement.

 

Des mesures fortes ont été prises. Pour le Président, Alpha Condé les ministres doivent redoubler d’ardeur au travail gouvernemental au lendemain de la rentrée scolaire.

 

Il a ainsi invité les membres du gouvernement à dorénavant désigner des collaborateurs ou à se faire représenter par des membres de la mission diplomatique dans les pays concernés. Sauf pour certaines missions nécessitant la présence effective du chef de département à l’extérieur du pays.