Victimes des manifestations: le Fndc repousse les inhumations des victimes à une date ultérieure

Le Front national pour la défense entend ainsi challenger la mobilisation organisée ce jeudi pour l’accueil du président Alpha Condé.

Prévue pour le 30 octobre, la cérémonie funèbre des victimes des récentes manifestations en Guinée n’a pas pu avoir lieu. Le gouvernement a indiqué par la voix du ministre de la Santé que  l’autopsie sur les corps des victimes n’était pas encore terminée. Cette décision est considérée par le Front national pour la défense de la Constitution (Fndc)  d’ « irresponsable ».

 Dans un communiqué du 30 octobre, le Fndc écrit « La scène de désolation à laquelle nous avons assisté aujourd’hui (30 octobre, ndlr) à la morgue de l’hôpital Ignace Deen, témoigne du degré de cruauté et d’irresponsabilité atteint par les autorités guinéennes. Plus de deux semaines après l’assassinat sauvage des participants aux manifestations du 14, 15 et 16 octobre organisées par le Fndc, onze corps attendent d’être inhumés. Faisant exception à la tradition qui voudrait qu’un corps soit enterré sitôt après la constatation du décès, les familles des victimes ont dû patienter tout ce temps pour que soient élucidées les circonstances de la mort de leurs enfants. Croyant que leur traumatisme était sur le point de prendre fin, ces familles se sont rendues tôt le matin à la morgue de l’hôpital Ignace Deen pour procéder à la levée des corps et enterrer leurs enfants conformément au programme préalablement convenu avec la commission d’organisation des funérailles mise en place par le Fndc ».

Le collectif déplore également le non respect par les autorités des valeurs sacrées du pays «  Le spectacle immoral auquel se sont livrées les autorités guinéennes est indigne d’un pays foncièrement attaché aux valeurs religieuses dans lesquelles le respect dû aux morts est sacré. Décidés à ne pas autoriser la marche funèbre préconisée par le Fndc, les autorités guinéennes ont préféré militariser tous les alentours de la morgue en refusant tout accès aux lieux, sous prétexte qu’un communiqué du Ministre de la Santé a prétendu que l’autopsie des corps n’est pas achevée. Ce communiqué du Ministère de la Santé qui est en porte-à-faux avec la procédure en vigueur a été diffusé alors que la notification de la fin de la procédure de retrait des corps avait déjà été faite, par les mêmes autorités, aux avocats des familles depuis la mi-journée d’hier, 29 octobre « , a indiqué le Fndc dans un communiqué qu’il a publié le 30 octobre 2019.

Par ailleurs, le Fndc « informe l’opinion nationale et internationale qu’il repousse la marche funèbre pour le repos des âmes de ses martyrs à une date ultérieure qui sera confirmée dès que possible ».

Après son interdiction en Guinée, QNET réagit

La société a rendu public un communiqué dans lequel elle prend note de la décision des autorités guinéennes et se dit persuader qu’il s’agit d’un malentendu qui sera clarifié à la suite des enquêtes diligentées pour faire la lumière sur cette affaire.

COMMUNIQUE- Par un communiqué conjoint du Ministère de la Justice, du Ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation ainsi que du ministère des Finances rendu public au journal télévisé de la RTG en date du 28 octobre 2019, la société Qnet International (Qnet) a pris connaissance de la décision du Gouvernement guinéen d’interdire son activité sur l’ensemble du territoire.

Cette interdiction fait suite à l’arrestation de centaines de personnes ressortissants de pays étrangers, notamment du Sénégal, de la Guinée Bissau, de la Gambie, du Burkina Faso et du Mali.

Qnet prend acte de la décision des autorités guinéennes, mais par ailleurs elle reste persuadée que les enquêtes en cours permettront de clarifier la situation et de lever les équivoques, amalgames et confusions autour de son activité de vente directe par réseau.

En effet, à la lumière de la déclaration faite par les autorités guinéennes, Qnet note qu’il est fait un amalgame entre son activité de vente directe par réseau et d’autres activités criminelles en lesquelles elle ne se reconnaît ni de près ni de loin.

En conséquence, par le présent communiqué elle souhaite dissiper toute confusion en apportant les précisions qui suivent :

1) QNET n’est ni une entreprise de placement d’argent, ni un plan d’investissement. Depuis plus de 21 ans, à travers son activité de vente directe par réseau, Qnet propose une large gamme de produits de bien être, de style de vie et de joaillerie de luxe parmi tant d’autres. Elle met ses produits à la disposition de ses représentants indépendants qui en sont les consommateurs. Ces derniers en font également la promotion et sont rémunérés sur la base de leurs performances. Ce modèle commercial est appelé vente directe par réseau.

2) Il convient de préciser que les sommes déboursées par les représentants indépendants servent exclusivement à l’achat de produits dont ils peuvent faire un usage personnel ou les revendre. Par ailleurs, les représentants indépendants qui le souhaitent peuvent tirer profit du plan de rémunération de Qnet en faisant régulièrement la promotion de ses produits.

3) La société QNET offre, non pas des emplois, mais plutôt des « opportunité d’affaires » à toute personnes d’âge adulte qui après un achat dit ‘’qualifiant’’ devient un représentant indépendant.

Ce représentant indépendant correspond d’un point de vue pratique à un commercial indépendant non salarié (car n’étant pas employé par Qnet) dont la rémunération est faite sur la base  de performances réalisées  dans le cadre de l’activité de vente directe par réseau.

Ces Représentants Indépendants (RI) sont des entrepreneurs autonomes qui exercent librement leur activité qui consiste à recommander les produits de QNET. A cet effet, ils perçoivent une commission sur les achats effectués et s’évertuent à s’adresser au plus grand nombre afin de constituer un réseau de vente performant.

4) Le représentant indépendant de Qnet mène son activité à partir d’une plateforme de commerce électronique. Il n’est nullement besoin de se déplacer d’un pays à un autre pour mener l’activité. Toute personne majeure désireuse d’entreprendre grâce à l’opportunité qu’offre QNET peut s’inscrire sur la plateforme aux moyens d’un ordinateur ou d’un téléphone portable dotés d’une connexion internet.

Au surplus, le code de conduite de QNET qui en réglemente l’activité exige des représentants indépendants qu’ils agissent dans le strict respect de la loi et des règlements en vigueur.

Ainsi le déplacement massif de personnes d’un pays à l’autre à l’encontre de ces lois et règlements est strictement interdit par QNET.

QNET condamne vigoureusement tous mouvements illicites de capitaux, tous trafics illicites de migrants, tous mouvements et regroupements clandestins et toutes manœuvres frauduleuses de nature à porter atteinte à l’ordre public.

QNET réaffirme sa disponibilité à collaborer avec le Gouvernement guinéen pour le dénouement de cette affaire. Elle a d’ores et déjà procédé à la fermeture de sa boutique en ligne réservée à ses représentants résidents en Guinée suite à la décision du Gouvernement d’interdire ses activités.

Guinée : 12 opposants au 3ème mandat relaxés après 15 jours de détention

Dans la journée d’hier, mardi 29 octobre 2019, douze jeunes qui étaient poursuivis pour participation délictueuse à un attroupement, ont été relaxés.

Suite à l’appel que le Front National pour la Défense de la Constitution (Fndc) a lancé au peuple de Guinée de sortir manifester les 14, 15 et 16 octobre contre la volonté du président Alpha Condé de changer la Constitution guinéenne dans l’unique but de rester au pouvoir après son deuxième et dernier mandat en 2020, plusieurs compatriotes ont été arrêtés, notamment dans la commune de Ratoma, à Conakry. Mais, après deux semaines de détention, le tribunal de première instance de Dixinn a constaté que les accusations articulées contre les douze jeunes qui lui ont été présentés ce mardi sont non fondées. Ils ont finalement été déclarés non coupables et libérés. Ils ont ainsi été torturés et privés de liberté pour rien !

Selon les explications fournies à la barre, les forces de l’ordre ont arrêté ces personnes individuellement, à des heures différentes et dans des endroits différents de la commune de Ratoma. Et, ils exercent tous des professions différentes : on y trouve des tailleurs, mécaniciens, maçons, chauffeurs, soudeurs, menuisiers, apprentis chauffeurs…

Appelés à tour de rôle à la barre, ces jeunes ont tous rejeté en bloc les faits qui leur sont reprochés, tout en décrivant au tribunal les sévices corporels dont ils ont été victimes de la part des forces « de l’ordre » qui agissaient au nom de la sécurité publique…

Au-delà des actes de torture, plusieurs de ces personnes ont déclaré à la barre avoir été victimes de spoliation de leurs biens par les forces de l’ordre. « C’est dans la chambre de mon ami qu’on m’a arrêté. Ils m’ont roué de coups avant de retirer mon téléphone, mon permis de conduire et mon argent » a par exemple expliqué Thierno Sadou Barry, chauffeur de son état.

Après les explications des prévenus, le ministère public par la voix de monsieur Boubacar I Bah, a requis la relaxe des prévenus pour délit non constitué. Le procureur estime que ces jeunes n’ont pas été interpellés en groupe, ni sur la voie publique. Ensuite, il n’y a pas eu de tirs de sommation pour disperser une quelconque foule. « C’est pourquoi, dit-il, le ministère public demande de les relaxer pour délit non constitué en vertu de l’article 544 du code de procédure pénal guinéen » a dit le procureur.

Pour leur part, les avocats de la défense (Me Amadou Oury NDiré Diallo, Kémoko Malik Diakité et Cie) ont demandé au tribunal de suivre les réquisitions du procureur.

C’est donc sans surprise que le tribunal a déclaré ces douze jeunes « non coupables » des accusations portées à leur encontre. Et, il a ordonné leur relaxe pure et simple pour délit non constitué. Ces douze jeunes compatriotes vont rejoindre aujourd’hui leurs familles respectives après avoir passé deux semaines en prison pour rien !

 

Kaloum: un imposant dispositif sécuritaire déployé à la morgue de l’hôpital Ignace Deen

Un important dispositif sécuritaire est déployé à la morgue de l’hôpital Ignace Deen où sont gardées les dépouilles des victimes des événements du 14, 15 et 16 octobre dernier.

Selon Aficaguinee.com, on peut observer ce jour, la présence d’au moins trois pickups de la police et de la gendarmerie.

Ce déploiement mixte des forces de l’ordre intervient alors que le Front national pour la défense de la Constitution (Fndc) a maintenu son programme de funérailles en dépit du communiqué du Gouvernement indiquant que les corps ne seraient pas disponibles ce mercredi 30 octobre 2019.

Mais les opposants qui voient des manœuvres inavouées, ont  appelé leurs partisans à se rendre à la morgue de l’hôpital Ignace Deen situé dans la commune de Kaloum comme prévu pour accompagner le cortège funèbre.

Ce qui laisse des craindre des confrontations. Mais pour l’heure, aucun militant ou responsable du Fndc ne s’est encore manifesté sur le lieu de rendez-vous.

 

 

Obsèques des victimes des manifestations: « les dépouilles ne sont pas disponibles »

Dans un communiqué, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a indiqué que les autopsies n’étant pas encore terminées, les corps des victimes ne pourront pas être mis à la disposition des familles pour les inhumations prévues ce mercredi, 30 octobre. Lire l’intégralité du communiqué.

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique porte à la connaissance des familles et des proches des victimes des événements des 14 octobre 2019 et suivants, ainsi que de l’opinion publique nationale, que les autopsies recommandées à cet effet et engagées depuis, sont en cours et qu’eu égard à leur complexité, celles-ci ne sont pas encore arrivées à leur terme.

Le Ministère précise qu’en raison de la poursuite de ce processus, les dépouilles mortelles des victimes ne sont pas disponibles en vue de la mise en œuvre de la suite à donner aux pratiques en usage en pareilles circonstances.

Respectueux de la personne humaine et déterminé à élucider les causes exactes de leur décès, le Ministère informe que les rapports des autopsies réalisées contribueront à la manifestation de la vérité sur les causes réelles et les circonstances véritables de la survenance des décès et d’aider ainsi à l’identification des différentes responsabilités impliquées dans ces événements.

Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique rassure les familles des victimes que toutes les dispositions sont prises en vue d’assurer à ce processus, la meilleure diligence possible.

Le Ministère invite les familles des victimes à rester à l’écoute et les rassure, qu’elles seront immédiatement informées dès que les autopsies seront terminées et les rapports dûment rédigés à cet effet.

Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène renouvelle aux familles et aux proches des victimes, ses condoléances émues.

Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique

QNET interdit de toute activité en Guinée

Les ministres de la Justice, Mamadou Lamine Fofana et de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Bouréma Condé ont dans un arrêté interministériel interdit lundi « toute activité liée au groupement dit Qnet ».

« Sont et demeurent interdites sur l’ensemble du territoire national toutes activités liées au groupement qui se fait appeler Qnet et de nature à entraîner les mouvements illicites de capitaux, des trafics illicites de migrants, des regroupements et formations clandestins d’éléments nationaux et étrangers, des manœuvres frauduleuses de nature à porter atteinte aux biens d’autrui et à l’ordre public », décident les autorités dans l’arrêté lu à la télévision nationale.

« Les auteurs des dites activités seront après audition par les officiers de police judiciaire déférés devant le procureur de la République territorialement compétent », ajoute le communiqué.

Cette décision intervient alors que nombreux jeunes, arrivés par vagues en Guinée, sont arrêtés avec des amulettes et autres anti-balles. Ils disent travailler pour Qnet, la société internationale de vente directe.

Souleymane Doumbouya, consultant de Qnet en Guinée a de son côté affirmé dans la soirée que « le fait de faire venir des personnes, prendre des maisons pour elles, les entretenir n’est pas dans le règlement de Qnet ».

«La société Qnet est appréciée par son règlement intérieur et procédure qui conditionnent ses ventes. Tout RI qui s’hasarderait à violer ses principes s’expose à des sanctions. Ce que ces jeunes ont eu à faire, ce n’est pas sous les recommandations de la société Qnet. La société n’a pas d’employés, elle n’a que des clients. Le cas des exodes est formellement condamné par  Qnet. Par contre, c’est une activé qui nécessite un regroupement mais, pas pour dormir au bureau où ils se trouvent. Le fait de faire venir des personnes, prendre des maisons pour elles, les entretenir n’est pas dans le règlement de Qnet. Ceux qui le font, c’est la fraude », souligne-t-il.

Fondée en 1998 par le puissant homme d’affaires Vijay Eswaran, la société Qnet -dont le siège principal est à Hong Kong, en Chine- est implantée dans plus de 100 pays dans le monde et est membre de la World Federation Direct Selling Associations.

Manifestations à Conakry: Alpha Condé envoie des émissaires dans les familles des victimes

Le Président de la République a mandaté des personnalités lundi, 28 octobre auprès des familles de certains manifestants tués lors des marches qui ont secouées récemment Conakry.

Une délégation gouvernementale s’est rendue dans plusieurs familles des victimes tombées lors des manifestations survenues à Conakry la semaine dernière. La délégation était conduite par le ministre de la Citoyenneté et de l’Unité nationale. Taran Diallo était accompagné de son homologue de l’agriculture, celui du tourisme ainsi que du Secrétaire général aux affaires religieuses.

Au nom du Chef de l’Etat, ils ont transmis les condoléances du gouvernement et ont promis que justice sera rendue aux victimes.

Labé : une mère de deux enfants, violée puis tuée à Pilimini…

Diamilatou Diallo, mariée et mère deux enfants, a connu une triste fin alors qu’elle se rendait au marché hebdomadaire de Pilimini centre, à environ 10 km de son village de Boussoura.

 

Le crime crapuleux suscite l’indignation des populations de Pilimini, dans la préfecture de Koubia et au-delà.

Portée disparue sur le chemin du marché le samedi 26 octobre aux environs de midi, ce n’est que le lendemain à 10 heures qu’elle sera retrouvée sans vie. Son corps présentait des signes de violence. Notamment des déchirures et des saignements au niveau de ses parties intimes.

La mère de famille a été violée avant d’être tuée par des inconnus. Son mari qui est aveugle et ses deux enfants sont inconsolables depuis qu’ils ont appris la triste nouvelle.

« La victime avait un foulard attaché au cou. Elle avait des blessures sur certaines parties de son corps. Elle était en route pour le marché mais elle n’était pas encore arrivée. Elle est de Boussoura dans le district de Madina Sougué. Selon les informations c’est aux environs de midi qu’elle a quitté son domicile pour le marché. C’est à 1km du marché qu’elle a rencontré ses bourreaux ou son bourreau. C’est à quelques mètres de la rivière le Wargalanwol que l’acte s’est produit. À côté de son corps, on a retrouvé un petit sceau dans lequel elle avait quelques mesures de fonio. On nous apprend que c’est ce qu’elle devait vendre pour acheter autre chose avant de rentrer. C’est une femme très misérable qui s’occupe de son mari aveugle qu’on vient de tuer. Les enquêtes sont ouvertes pour retrouver les présumés auteurs du crime. Elle est mère de deux enfants, une fille de 32 ans et un garçon de 17 ans», a déploré le sous-préfet de Pilimini, Diawo Baldé qui indique que pour le moment aucun suspect n’a été appréhendé.

Thierno Mamadou Ciré Bah, l’époux de la victime est toujours inconsolable. «L’information m’est parvenue au moment où je ne l’attendais pas. Ma femme m’a informé qu’elle partait au marché hebdomadaire comme tous les samedis pour acheter des condiments. Mais ce samedi elle est restée sans donner de ses nouvelles. À la tombée de la nuit j’ai demandé aux voisins qui sont revenus du marché, ils m’ont dit qu’ils ne l’ont pas vu là-bas. Après nous avons appelé partout pour dire que ma femme n’est pas rentrée. C’est finalement dans la matinée que le corps de ma femme a été retrouvé. Le corps a été ramené ce dimanche pour inhumation dans le village. Ma femme Djamilatou a préparé nous avons mangé à midi avant qu’elle ne parte pour le marché. Je suis anxieux aujourd’hui en apprenant son décès. Elle m’a laissé, je suis aveugle. Je ne sais vraiment quoi dire ou faire», a témoigné l’homme âgé de 76 ans.

Un agent de santé en service à Pilimini a confirmé que la victime a bel et bien été violée avant d’être tuée.

 

 

Mobilisation pour l’accueil de Condé: « Jeudi nous allons faire notre fête et ne voulons pas être dérangés »

De retour de Bruxelles où il a pris part au Forum mondial sur la sécurité sociale, tenu du 14 au 18 octobre dernier, Malick Sankhon, directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) a salué la mobilisation des soutiens au président de la République prévue le 31 octobre et demande aux manifestants contre la réforme de la Constitution à ne pas jouer les troubles faits.

Evoquant l’accueil que les sympathisants et soutiens du Rpg envisagent de réserver jeudi prochain  au Président Alpha Condé de retour de Russie et de Turquie, Malick Sankhon est enthousiaste « chez les Soussous, on dit : « tu ne peux ravaler ce que tu as craché ». Nous avons voté pour le président Alpha Condé avec plus de 55 % des voix dès le premier tour en 2015. Ceux qui n’ont jamais accepté cette victoire, ce sont eux aujourd’hui qui disent autre chose. Moi, je ne suis pas là pour entretenir la polémique, à chacun de faire son boulot. Aux forces de sécurité de faire leur travail, au parti et aux mouvements de soutien de faire aussi la mobilisation. Donc, ils ont fait leur fête mercredi et jeudi, personne ne les a dérangés, et cette semaine nous voulons qu’on ne nous dérange pas surtout. Rendez-vous le jeudi de l’aéroport à Sékhoutouréya, tout le monde pour recevoir son Excellence monsieur le président de la République, le professeur Alpha Condé », invite Malick Sankhon.

Il n’a pas manqué de souligner son sacre au Forum mondial sur la sécurité sociale tenue à Bruxelles la semaine dernière « à l’ASS où je suis membre du conseil d’administration, j’ai été reconduit encore pour trois ans. Donc, je suis très heureux pour mon institution la Caisse nationale de sécurité sociale, mais aussi pour la Guinée. Mais ce mérite revient honnêtement au personnel d’encadrement et à tous les travailleurs et travailleuses de la caisse nationale de sécurité sociale auxquels d’ailleurs je dédie ce présent poste », déclare-t-il.

 

 

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Le Rpg veut une grande mobilisation pour le retour du président Alpha Condé, le 31 octobre

Le Rpg Arc-en-ciel, parti au pouvoir, appelle à un rassemblement populaire le jeudi 31 octobre pour accueillir le président de la République, Alpha Condé, en déplacement en Russie pour le Forum Russie-Afrique.

« Le Rpg a toujours su mobiliser ses militants. Il a toujours fait des démonstrations de force dans ce pays », clame la coordinatrice nationale du parti au pouvoir.

Pour Nantou Chérif les militants du Rpg Arc-en-ciel doivent réserver un accueil mémorable au Président. Afin de lui témoigner leur affection et leur soutien.

« Il faut que le monde entier sache que le président Alpha Condé a le peuple de Guinée derrière lui.  Vous devez démontrer une fois de plus que le Rpg Arc-en-ciel constitue une grande force », déclare-t-elle.

« Démontrez votre engagement vis-à-vis de lui, le jeudi prochain dans la rue », a-t-elle martelé.