La Compagnie des Bauxites de Guinée au cœur du Symposium Mines Guinée

La Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) est au cœur du Symposium Mines Guinée ouvert ce mercredi 24 avril 2019 à Conakry.

Le stand de la CBG situé à la rentrée de la grande salle de conférence refoule du monde. L’un des premiers à l’avoir visité, c’est le Chef de l’Etat, Pr Alpha Condé qui était en compagnie de son Premier Ministre Ibrahima Kassory Fofana. Etant l’un des sponsors leaders de ce grand évènement, cette compagnie minière a mobilisé les ressources nécessaires pour marquer de son empreinte ce symposium qui réunira pendant trois jours à Conakry d’éminents spécialistes des questions minières. Elle est représentée au plus haut niveau par son Directeur Général Souleymane Traoré qui animera plusieurs panels tout au long du symposium.

Présente en Guinée depuis 1963, la compagnie des bauxites de Guinée expose son expertise, son expérience et son savoir-faire afin de permettre à d’autres projets qui viennent de naître de se développer. Selon Souleymane Traoré, la mutualisation des infrastructures est importante pour permettre à certains projets de se développer. « Le coût des infrastructures surtout logistiques d’acheminement, sont parfois un frein au développement des projets miniers. On a mis en place des outils innovants dans la mesure du possible pour procéder à la mutualisation de certaines infrastructures. C’est dans ce cadre que le chemin de fer de Boké qui relie le port de Kamsar à la mine de Sangarédi en opération depuis 1973 a été mutualisé. Trois acteurs miniers à savoir la CBG (opérateur), la COBAD de Rusal, la compagnie GAC de MUBADALA vont utiliser le même chemin de fer afin de permettre ces projets de se développer. La mutualisation est aujourd’hui une réalité », a expliqué le Directeur général de la Compagnie des Bauxites de Guinée.

Souleymane Traoré, souligne que dans son plan stratégique, la CBG à l’ambition de doubler sa capacité de production. Cette ambition est sur la bonne voie. « Nous allons commencer une étude de préfaisabilité pour une raffinerie d’Alumine. On est très avancé. Nous sommes en ligne avec nos prévisions. En fin juin, on aura clôturé le projet », a-t-il annoncé. Le respect du contenu local cher au président Alpha Condé qui n’a d’ailleurs pas manqué de le rappeler encore à ce symposium est une réalité à la CBG. « Nous travaillons beaucoup au niveau de l’entreprenariat local. On a en place un fonds revolving qu’on met à la disposition des petites et moyennes entreprises pour les aider à se développer. Sur 14 TPE qu’on a initiés, on a une douzaine qui sont actives qui emploient près de 1 000 personnes. Ce qui n’est pas négligeable, car on sait qu’en Guinée une personne qui travaille peut nourrir cinq à dix personnes », a précisé M. Traoré.

Koundara : deux morts et 7 blessés dans un accident de circulation

Dans l’après-midi du lundi, 22 avril, un accident mortel s’est produit à 15 km de la commune urbaine de Koundara, région de Boké.

Selon nos informations, c’est un véhicule de transport en commun en provenance de Labé, en partance vers le Sénégal qui a percuté un conducteur de vélo. Bilan : deux morts et des blessés graves. Sur les circonstances de cet accident, l’un des membres du bureau du syndicat des transporteurs de Koundara précise : ‘’c’est un taxi qui est à percuté un vélo, celui qui était sur le vélo est mort sur le champ. Le chauffeur du véhicule roulait à Tombo ouvert, le véhicule s’est renversé. Une des passagères est également décédée. Il y a eu deux morts et 7 blessés. La femme morte qui était dans le véhicule est originaire de Kindia, c’est une nourrice, elle était aussi avec un autre enfant. Après avoir pris les corps, celui qui était à vélo a été inhumé à Koundara vers 19 heures. Le dépouille de la femme a été ramenée à Télimélé », dit Mamadou Lamarana Diallo.

Poursuivant, le chargé de conflits et des négociations de la CNTG version transport de Koundara a lancé un appel à l’endroit des chauffeurs. »Nous demandons aux chauffeurs d’être plus vigilants, et de respecter le code de la route. Eviter les précipitations. Quand tu transportes des gens, tu dois savoir que tu conduis des âmes, donc il faut faire doucement », conclut-il.

Pour ou contre une nouvelle constitution : et si l’on laissait le peuple se prononcer par référendum ?

Par les temps qui courent, s’il y a un sujet qui divise profondément les Guinéens, c’est bien celui portant sur la nécessité ou non d’une nouvelle constitution pour la Guinée.

Pour les partisans du pouvoir, l’actuelle constitution est tout sauf une émanation du peuple souverain de Guinée. Elle a en effet été adoptée en 2010 par les membres du CNT (Conseil national de la transition), lui-même mis en place par la junte qui s’est emparée du pouvoir le 23 décembre 2008, au lendemain de la disparition du général-président Lansana Conté. Ils continuent de soutenir que le peuple aurait dû donner son avis sur ce sujet par voie référendaire. Ce qui n’a pas été le cas, pour des raisons que l’on sait. Tout le monde ou presque était pressé de voir les militaires remettre les rênes du pouvoir aux civils à l’issue d’élections libres et transparentes.

Aujourd’hui, de l’avis de bon nombre de Guinéens, la nécessité de doter leur pays d’une nouvelle constitution s’impose pour qu’on reparte sur une base à la fois solide et consensuelle. Depuis un certain temps, nombreux sont les cadres et personnalités politiques, dont on dit proches du pouvoir, qui, lors des meetings ou par voie de presse, n’hésitent plus à s’afficher et à se prononcer clairement en faveur d’une nouvelle constitution.

Par contre, il y a d’autres Guinéens qui ne veulent pas du tout entendre parler de troisième mandat ou de nouvelle constitution. Pour faire barrage à ce projet qu’ils qualifient de ‘’suicidaire’’, des activistes de la société civile et des poids lourds de l’opposition ont récemment mis en place le Forum national pour la défense de la Constitution (FNDC). Pour eux, le président Alpha Condé n’a pas l’intention de quitter le palais Sékhoutouréyah au terme de son second et dernier mandat constitutionnel. Dans leurs déclarations et sur le terrain, ils font à ce jour preuve de détermination à en découdre avec les promoteurs du 3ème mandat ou de la nouvelle constitution, avec tous les risques que cela comporte.

Au regard de ce qui précède donc, il serait salutaire que l’on laisse le peuple souverain se prononcer librement pour ou contre une nouvelle constitution. Pour départager les deux camps, le gouvernement devra prendre ses responsabilités en organisant un référendum dans des conditions transparentes, comme cela se fait dans toutes les démocraties.

Dans cette perspective, en lieu et place des attaques personnelles dans les médias et des affrontements inutiles, les promoteurs et les détracteurs d’une nouvelle constitution ou du 3ème mandat devraient plutôt affûter leurs armes et affiner leurs arguments pour avoir la majorité des Guinéens de leur côté.
C’est seulement en procédant de cette façon que l’on pourrait mettre notre pays à l’abri de la chienlit et d’une instabilité aux conséquences incalculables. Tous les acteurs sociopolitiques devraient constamment garder à l’esprit que la Guinée est notre maison commune, que nous sommes tenus de protéger à tout prix.

Guinée : quand l’opposition panique

A mesure que la fin du deuxième mandat du Prof. Alpha Condé s’approche, l’opposition guinéenne en perte de vitesse, tremblote, panique dans les meetings, multiplie les déclarations intempestives sur les radios de la place, profère des menaces insensées, crée des alliances ici et là, accuse le pouvoir de vouloir changer la constitution et demande le départ du Président de la République en 2020.

Comment pourrait-il en être autrement ?

Quand les réalisations et les grands projets en cours de la deuxième République crèvent les yeux de l’opposition radicale. Une opposition à bout de souffle qui ne sait plus à quel saint se vouer. Tant ses stratégistes ont tout essayé et n’ont plus rien dans leurs besaces. C’est la débandade totale. D’où le pullulement des alliances et des fronts politiques depuis l’arrivée du président bâtisseur à Sékhoutouréya.

Du Collectif de 2011, au Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) du 6 avril 2019 composé que d’anciens ministres en passant par l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP), le Front d’union pour la Démocratie et le Progrès (FDP), le Collectif pour la Défense de la République (CDR) et la Convergence de l’Opposition Démocratique (COD), on ne peut s’empêcher de constater l’échec et la radicalisation d’une opposition qui n’a désormais de recours que des déclarations inopportunes dans les différents meetings.
L’une des dernières déclarations de ces prestidigitateurs du microcosme politique guinéen fut la sortie honteuse et répréhensible de cette députée de la République, une certaine Mariama Tata Bah lors de l’assemblée générale du samedi 6 avril 2019 de l’ UFDG.

Pour mettre le président Alpha Condé en garde d’une éventuelle révision de la constitution, dame Mariama Bah n’a trouvé que ces mots indignes d’une élue du peuple : « Qu’il soit confiant de quelque chose, les Guinéens ne vont jamais l’admettre ici au delà de ses deux mandats. Il s’en ira d’une manière ou d’une autre. Soit il s’en va dans la plus grande discrétion, dans le respect, ou il foutra le camp ici dans une humiliation totale. Nous n’acceptons pas un troisième mandat dans ce pays ».

Poursuivant son exécration elle ajoutera ceci : «…il faut éviter une chose, c’est d’être surpris. Et Alpha a tout le temps cherché à surprendre les Guinéens. Ce Burkinabé, il entrera chez lui son pied devant ».
Est-ce le rôle d’un député de tenir de tels propos malveillants à l’égard de celui qui symbolise la première institution de la République, qui n’est autre que le président Alpha Condé ?

Le député est élu pour représenter le peuple, participer à l’exercice de la souveraineté nationale, voter la loi et contrôler l’action du Gouvernement. Il bénéficie à cet effet de protections (l’immunité parlementaire) et d’indemnités qui trouvent leur fondement dans la Constitution, conçues non comme un privilège mais comme un moyen destiné à lui assurer l’indépendance et la liberté d’expression nécessaires à l’exercice de son mandat.
Si cette immunité parlementaire protège les députés dans le cadre de leurs fonctions, elle ne leur offre pas une impunité totale, contrairement à ce que pensent bon nombre de personnes.
Le souci de concilier la nécessaire protection de l’exercice du mandat des députés et le principe de l’égalité des citoyens devant la loi a conduit à distinguer deux catégories d’immunités : l’irresponsabilité et l’inviolabilité.
Dans le cas de la dame Mariama Bah il s’agit d’irresponsabilité.

Et selon la jurisprudence, cette irresponsabilité ne couvre pas les propos tenus par le député en dehors de ses fonctions, y compris dans l’enceinte parlementaire s’il s’agit de propos ou d’actes privés par exemple injures et coups et blessures sur un collègue, et à l’extérieur, par exemple au cours de réunions publiques ou à l’occasion d’une cérémonie… ; ne sont pas couverts également les propos et opinions tenus par le député à l’occasion de l’exercice d’autres fonctions, même lorsqu’ils sont une simple répétition de ceux précédemment exprimés à l’Assemblée et/ou que référence est faite à ses fonctions parlementaires.

L’immunité de l’ancienne proviseure du lycée Lansana Conté de Labé doit être par conséquent levée en vue de l’accuser pour atteinte à l’intégrité du président de la République, car ces propos ont été tenus en dehors de ses fonctions.
A défaut d’un bon procureur de la République pour défendre le locataire de Sékoutouréya, le président de l’Assemblée Nationale, Kory Kondiano est invité d’interpeller la députée nationale de l’UFDG pour des explications. Ne dit-on pas que la peur du gendarme est le début de la sagesse ?

Quoiqu’il en soit, pour qui connaît le mentor de Mariama Tata, son attitude ne saurait surprendre. Cellou Dalein Diallo, puisqu’il s’agit de lui, n’a-t-il pas accusé le président Alpha Condé d’attenter à sa vie avant d’inviter l’armée guinéenne à s’inspirer de leurs camarades algériens le jour où le peuple de Guinée comme un seul homme se lèvera pour dire NON à la modification de la Constitution ?

Dans la série des déclarations sulfureuses, il faut aussi noter celles du président de l’UFR, Sidya Touré.
D’abord sur les antennes de sa radio privée le 12 avril 2019. Une bévue qui a provoqué le courroux du fondateur de l’UDG, Mamadou Sylla quand il a reproché à certains cadres soussous de soutenir le prof. Alpha Condé.
A la question posée par le journaliste sur ses rapports actuels avec Baidy Aribot, son ancien secrétaire exécutif, Sidya Touré a répondu que “c’est dommage que ce soient les cadres soussous qui soutiennent encore Alpha Condé pour le maintenir au pouvoir”.

La réaction d’El hadj Mamadou Sylla ne s’est pas fait attendre : « Je pense que le leader de l’UFR n’a plus à se targuer de la transversalité de son parti à partir du moment où il s’attaque aux soussous qui soutiennent Alpha oubliant que ses soutiens sont dans d’autres ethnies dont l’ethnie malinké d’Alpha Condé », a-t-il déclaré.
Ensuite dans l’émission à grande écoute de la radio Espace FM « Grandes Gueules (GG) » du 18 avril 2018, l’ancien représentant spécial d’Alpha Condé a non seulement nié le progrès réalisé dans la desserte de l’électricité dans le pays, mais aussi il a déclaré sans gênes aucune, qu’il peut donner le courant à toute la Guinée avec seulement 3 millions de dollars. Que l’ancien premier ministre de Lansana Conté dise aux Guinéens à combien de millions de dollars il a acheté les 4 moteurs obsolètes venus du Nigeria pour être installés à Tombo entre 1996 et 1999 ? Des groupes qui n’ont jamais été utilisés malheureusement à cause de leurs vétustés.
Pire. Sidya, va jusqu’à dire dans les GG, qu’Alpha Condé, n’a pas construit un seul km de route en 9 ans. « Même si l’on n’est pas beau que l’on soit honnête », disait Mao Tsé-toung.

Le plus modéré des leaders politiques du FNDC, est bel et bien le président du PADES qui ne fait pas de déclarations populistes ou haineuses comme ces éternels perdants. Même si Dr. Ousmane Kaba reconnait avec beaucoup d’a priori le progrès réalisé dans certains secteurs de l’économie, il ne reste pas moins opposé à un éventuel changement de constitution qui ouvrirait, selon lui, la voie à un troisième mandat en faveur de son ancien allier devenu adversaire.

Le comble, c’est l’acte posé par un des menus fretins du marigot politique guinéen. Faya Millimino, le leader du Bloc Libéral accompagné de ses partisans, était parti à l’Assemblée Nationale, le 5 avril 2019, pour empêcher que les députés siègent sous prétexte que leur mandat a expiré depuis le 13 janvier dernier. Quelle folie ?
Il sera arrêté et coffré pour quelques heures avant d’être libéré. Ce marchant d’illusions qui veut se faire passer pour un opposant farouche au “projet de troisième mandat” si c’en est un, va jusqu’à menacer d’écourter le mandat en cours d’Alpha Condé s’il (Alpha) s’obstine à violer la Constitution. Ce que les crocodiles n’ont pas pu c’est le menu fretin qui va le faire. Heureusement que le ridicule ne tue pas.

Ce que le président du BL et compagnie oublient, là où la tentative d’assassinat du Prof. Alpha Condé par l’aile dure de l’UFDG en 2011, les manifestations violentes de ces derniers temps, les chantages et les contre-vérités, relayées sur la toile par des journalistes, charognards et alimentaires, n’ont pas pu empêcher le bâtisseur de bâtir, ce ne sont pas les agissements d’une opposition déjà muselée et médusée qui pourront faire avorter ce projet d’adoption d’une nouvelle constitution.

Surtout que la constitution actuelle dont l’adoption n’a été faite que par une promulgation du président de la transition, le général Sékouba Konaté, qui voulait respecter sa parole donnée, céder le pouvoir le plus tôt que possible au civil et faire de la Guinée un pays de démocratie, est légale mais non légitime. Une adoption qui a fait jaser plus d’un spécialiste du droit constitutionnel. C’est ce qui a d’ailleurs fait dire l’ancien premier ministre d’alors, le feu Jean-Marie Doré ceci : « Je n’ai vu nulle part au monde une constitution adoptée par un simple décret présidentiel ». Les défenseurs de l’élection du président de la République avant l’adoption d’une constitution par référendum pensaient à l’époque que le Premier ministre de transition cherchait à perdurer à son poste et qu’un référendum lui offrirait six mois de plus à la primature.

Aussi, en 2010, Alpha Condé n’a-t-il pas été le seul leader des Forces Vives qui a demandé l’élaboration d’une nouvelle constitution et son adoption par référendum avant les élections présidentielles. Les autres leaders politiques qui crient sur tous les toits présentement ont au contraire dit que celui qui sera élu président de la République aura toute la latitude d’écrire une nouvelle constitution et d’organiser le référendum pour l’adopter.
Aujourd’hui, que peut-on faire pour donner à notre constitution sa légitimité si l’occasion n’est pas donnée au peuple de s’exprimer par voie référendaire ?

C’est ce que ces ensorceleurs de l’opposition veulent empêcher. Ils pensent qu’ils peuvent le faire en essayant de le bloquer au niveau de l’hémicycle ignorant que le président de la République peut, le cas échéant, faire recours au peuple pour son opinion. La seule voie de recours qui leur restera alors sera sans doute la rue.
Pour cela, ils organiseront comme d’habitude les perpétuelles marches avec tous leurs corollaires de jets de pierres, d’assassinats ciblés des snipers de l’UFDG, d’actes de vandalisme, de traquenards, de peaux de bananes glissées par endroit sous les pieds du gouvernement et de provocations de l’opposition visant à pousser Alpha Condé à l’erreur comme le 28 septembre 2009.

Mais rien n’en sera. Car le Président Alpha Condé est un vieux renard avisé dans le paysage politique guinéen. Ce ne sont pas ces novices de l’opposition radicale qui l’empêcheront de proposer une nouvelle constitution à son peuple. Et “Karanfa” Alpha Condé a bien averti: «… il n’appartient à personne de nier au peuple de Guinée le droit de faire une nouvelle ou d’adopter une constitution qu’il veut ».
A bon entendeur salut !

La réaction du parti de Cellou face aux promoteurs d’un 3ème mandat

Malgré son statut de première force politique au sein de l’opposition, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée peine encore à adopter une stratégie pour barrer la route aux sirènes révisionnistes.

Le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo est pourtant l’un des mieux implantés en Guinée, et même à l’étranger. Mais ses actions sur le terrain contre un troisième mandat pour Alpha Condé ne sont pas encore visibles. Hormis certaines déclarations par voie de presse, le combat du principal parti d’opposition laisse encore à désirer. Ceux qui semblaient attendre une déclaration officielle du Président Alpha Condé quant à sa volonté de briguer un troisième mandat ont pourtant été bien servis. Le Chef de l’État a clairement affirmé que « S’il y a modification de la Constitution, il y a troisième mandat ». Menaçant de passage ceux qui tenteront d’empêcher le peuple de s’exprimer sur son projet de nouvelle Constitution.

Lancement officiel de la Chambre de Commerce de l’Afrique de l’Ouest

Le lundi 22 avril 2019 s’est tenu dans la mairie de HOUSTON, le lancement officiel de la Chambre de Commerce de l’Afrique de l’Ouest.

La cérémonie était présidée par le maire de HOUSTON, M. Sylvester Turner. On notait également la présence des élus du congrès américain; des hommes d’affaires de la région du Texas et des Ambassadeurs ou représentants des Ambassades des pays de l’Afrique de l’Ouest. L’Ambassadeur Kerfalla YANSANE était représenté par son Conseiller Économique, M.Mamadou DIALLO qui dans son discours de circonstances a rappelé les principales réformes engagées en Guinée depuis 2011 sous le leadership du Président de la République, le Professeur Alpha CONDE ainsi que les opportunités d’investissements qu’offre le pays dans les secteurs des mines, de l’agriculture, de l’énergie, des Technologies de l’Information, des services etc. Il a surtout insisté sur la volonté des autorités du pays de diversifier son économie en développant son potentiel agricole à travers l’agrobusiness.

Il a profité de la tribune pour informer les hommes d’affaires présents à la cérémonie de l’arrivée prochaine du Président de la République aux États Unis d’Amérique à l’invitation du Gouvernement américain pour présenter les opportunités d’investissements en Guinée. Le Conseiller Économique les a invités de profiter du séjour présidentiel pour renforcer la coopération entre les États Unis d’Amérique et la Guinée dans le domaine économique et Financier. Dans le bureau de la nouvelle Chambre de Commerce de l’Afrique de l’Ouest, notre compatriote Alpha BALDE, Président du Conseil des Guinéens des États Unis d’Amérique a été élu membre.

Gonota: des femmes portent de graves accusations contre des gendarmes

Les conflits entre éleveurs et agriculteurs ne cessent de faire des victimes. A Lola, la quasi-totalité des habitants du village Gonota Kpowèkwolè ont été interpellés par la gendarmerie de Lola a constaté.

 

Jeunes, femmes, veilles et même les sages sont dans les locaux de la gendarmerie de Lola depuis déjà plusieurs jours. Ils ont tous été arrêtés dans des conditions très violentes. Selon nos informations, ces interpellations interviennent suite à un cas de meurtre qui s’est produit depuis le dimanche 14 avril 2019. Mamadi Sidibé un agriculteur de la place qui était porté disparu depuis cette date a été trouvé dans un pâturage de bœufs abattu par des inconnus. Des jeunes accusant le chef de district d’avoir autorisé les éleveurs à s’installer dans la contrée se sont donc attaqués à ses bâtiments qui ont été saccagés. C’est après tous ces actes que les agents des forces de l’ordre informés se sont déployés sur le terrain et ont procédé à plusieurs arrestations, non sans brutaliser certains, d’après les témoignages que nous avons recueillis.

Une veille que nous avons interrogé à la gendarmerie de Lola nous explique : ‘’Nous sommes restés un matin, on nous a dit que Vieux qui a disparu. Il a été demandé à ce qu’on déploie les jeunes à sa recherche. Les jeunes sont allés trouver le corps de Vieux tué dans un parc. La sécurité a quitté à Lola. Arrivé sur les lieux, les agents ont arrêté tous les jeunes qui étaient près du corps. (…) Ils les ont amenés à Lola. C’est en ce moment que nous les femmes nous nous sommes mobilisées pour aller barricader la route à la rentrée du village. Nous étions torse nue. Arrivée, ils nous ont dit d’enlever le barrage. Nous avons refusé tout en leur demandant où étaient partis nos enfants. Ils ont dit que les enfants sont là mais d’enlever le barrage pour qu’on puisse ensemble nous rendre au village. Chose qui fut fait. Arrivé au village, les agents ont dit qu’ils doivent partir avec nos enfants. Nous aussi, nous nous sommes arrêtées à nouveau sur la route. Directement, ils ont commencé à lancer les gaz lacrymogènes, tout le monde s’est dispersé certains ne se retrouvaient plus. D’autres sont allés s’enfermer dans leurs maisons. Ils sont venus défoncer les portes et procéder aux arrestations des citoyens. Ils nous ont embarqués pour nous envoyer ici. Nous n’avons pas volé, nous n’avons rien fait’’ a témoigné la veille Wélé Tamara.

Une autre a enfoncé le clou : « J’ai appris que Vieux a été tué par des bouviers parce que son corps a été retrouvé dans un parc. Certains ont dit que Vieux a été égorgé. La gendarmerie a été informée. A leur tour, ils sont venus sur les lieux. Ils ont arrêtés tous les jeunes qui étaient auprès du corps. C’est ce qui a irrité les jeunes qui étaient au village. Ils se sont attaqués aux bâtiments qu’ils ont saccagés. Les forces de l’ordre qui étaient venus arrêter les jeunes se sont attaqués aux femmes parce qu’ils ont constaté que les jeunes ont fui. Ils ont offensé les maisons pour nous arrêter », explique Aissatou Sanoh.

Aujourd’hui, nourrices, enfants, veilles, sages sont tous en garde à vue alors qu’une dizaine de jeunes sont incarcérés disent-ils à Lola. Seuls ceux qui ont pu fuir le village pour rentrer en brousse ont été épargnés selon eux. Un agent des forces de l’ordre que nous avons interrogé sur les lieux a refusé toute intervention. Toutes nos tentatives d’interroger les responsables locaux de Guéasso la sous-préfecture d’où relève le village Gonota sont restées vaines

11ème édition des 72h du livre : le Mali pays d’honneur cette année

En prélude au lancement officiel de la 11ème édition des 72 heures du livre prévu ce mardi 23 avril 2019, les organisateurs de l’événement ont offert lundi un cocktail à la presse dans un site de loisirs de la place.

Il était question de présenter aux hommes de médias, les représentants du pays d’honneur 2019 de l’événement. Cette année, le choix est donc tombé sur le Mali, pays qui regorge de nombreux écrivains africains dont le célèbre Seydou Badian Kouyaté. Prenant la parole, le président du conseil des ressortissants maliens en Guinée, Mohamed Sidibé a remercié Sansy Kaba Diakité, le directeur de l’Harmattan-Guinée pour avoir mis son pays devant les projecteurs pour célébrer le livre. ‘’Je voudrais à cette occasion, remercier monsieur Sansy Kaba Diakité qui a bien voulu que notre pays soit l’invité d’honneur de cet événement. C’est un grand honneur pour la communauté malienne, c’est un grand honneur pour le Mali et, c’est l’expression d’une solidarité agissante entre le Mali et la Guinée dont tout le monde sait qu’ils sont unis par l’histoire, la géographie, la culture, voire une réelle parenté qui va au-delà d’un simple mot. A cette occasion, nous le remercions pour la parfaite organisation, nous le remercions d’avoir associé la communauté malienne et nous pensons que nous serons mobilisés pour cette organisation’’, dit-il.

Organisateur de cet événement, le directeur de la maison d’éditions l’Harmattan Guinée, Sansy Kaba Diakité a annoncé que ce grand rendez-vous réunira plusieurs auteurs et amoureux du livre à Conakry. « Nous aurons à célébrer la journée mondiale du livre. Vous savez que le 23 avril de chaque année, c’est la journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Cette année, le Ministère de l’Education qui est partenaire et l’UNICEF viennent en force pour célébrer cette journée avec près de mille scolaires. Vous aurez un peu partout dans la salle des livres avec des prix extraordinaires parce qu’on veut que les élèves lisent ». Placée sous le haut patronage du président de la république Alpha Condé, cette édition qui se tient du 23 au 25 avril à Prima Center au quartier Kipé, dans la commune de Ratoma, sera clôturée par la remise des prix et satisfecits aux personnes qui contribuent à la promotion du livre dans le monde.

La chambre d’agriculture pour une campagne agricole sans faille

La campagne agricole s’annonce et les chambres préfectorales d’agriculture de la région administrative de Faranah mettent des bouchés doubles pour la réussite de la campagne agricole 2019.

Pour l’atteinte de ce résultat, les chambres d’agriculture régionales et préfectorales de Faranah en collaboration avec le gouvernement et ses partenaires viennent de mettre à la disposition des agriculteurs d’importantes quantités d’engrais et d’herbicides. Pour toucher du doigt la réalité, l’on s’est rendu au grand magasin de vente et de stockage de ces intrants agricoles sis au quartier Dandaya secteur Ferme.

Elhadj Issa Kouyaté nous a confié : « Nous exprimons notre profonde gratitude à l’endroit du Président de la République, Pr Alpha Condé qui, depuis son arrivée au pouvoir a considéré l’agriculture comme la priorité des priorités. Cela se matérialise à travers les subventions et les mesures d’accompagnements qu’il ne cesse d’injecter dans le secteur agricole. Aujourd’hui, nous avons dans ce magasin, 1223 tonnes d’engrais, herbicides du riz 200 cartons pré-émergence, 200 cartons post-émergence. Pour les cultures marécageuses pré-émergence huit (8) cartons et pour la post-émergence (8) cartons. Le sac d’engrais se Paige à 135 000fg et le litre d’herbicides se paye à 35 000 FG. Pour le cas spécifique de Faranah, tenant compte du revenu de la population, nous avons préféré instaurer le vente en détail pour permette à la couche sociale qui a une revenue faible mais qui s’investit dans l’agriculture, d’entrer en possession de ces intrants », a expliqué Elhadj Issa kouyaté. A ce jour, les paysans de Faranah peuvent se frotter les mains pour le problème d’intrants et cela grâce à l’esprit de bienveillance du Président de la République, Pr Alpha Condé.

Troisième mandat : un collectif d’artistes adhère au FNDC et sort le morceau ‘’akhadan firinma’’

Un groupe d’artistes constitué en collectif opposé à un 3è mandat pour le président Alpha Condé a adhéré au front national pour la défense de la constitution (FNDC), l’annonce a été faite par les artistes eux-mêmes, au cours d’une conférence de presse ce lundi au siège de la PCUD, à Kipé.

Ce collectif d’artistes dont la plupart sont des rappeurs, notamment Djani Alpha, Bill de Sam, Fadiji et Cie, a exprimé sa position face à un 3è mandat pour le président Alpha Condé et chanté un morceau intitulé « l’hymne de la démocratie ». Un morceau dans lequel, ils exigent à ce que le mandat du Président Condé se limite seulement à 2 mandats, comme le dit l’actuelle constitution guinéenne. Dans son allocution, le coordinateur national de FNDC, Abdouramane Sanoh de la PCUD a dit : « Nous sommes très honorés ce matin d’abord, d’avoir su que vous vous êtes mis en collectif contre un ultimatum. Et, qui par ironie ont bien voulu endosser l’image que certains ont voulu vous coller en vous présentant comme des petits drogués vous qui véhiculez la culture de ce pays, vous qui portez une bonne partie de notre civilisation et de l’éducation de notre société. Vous qui vous battez en tant que volontaires pour faire rayonner tout cela dans le monde entier. On n’a pas trouvé d’autres mots pour vous qualifier que de dire de petits drogués. Et, nous sommes très heureux aujourd’hui que vous ayez pris cela avec ironie et endossé dans le cas de ce combat très noble pour notre pays ».

Le collectif a sa place au sein du FNDC, poursuit-il. « Et nous sommes heureux de vous voir venir occuper, cette place depuis l’appel que nous avons lancé le 1er avril dernier. » Au nom du collectif, le rappeur Djani Alpha a précisé que leur combat est un combat pour la Guinée. « (..) Il s’agit de la Guinée. Les acquis de la Guinée nous avons trop blagué avec. A quoi ça sert d’avoir dit Non le 28 septembre si 60 ans plus tard, on doit encore tenir les mêmes débats. L’histoire retient que la vie est un combat, c’est une évolution. Soit tu évolues avec l’histoire, soit l’histoire évolue sans toi. Quand on parle de 3è mandat, on n’est pas en train de parler de la personne directe du professeur Alpha Condé. Il faut comprendre aujourd’hui, réviser cette constitution, garder Alpha Condé au pouvoir, ce serait garder tout un système au pouvoir. Il n’y aura pas de changement possible », avoue-t-il.

Par ailleurs de rappeler que si le 3è mandat passe avec Alpha Condé, la prochaine personne qui viendra fera exactement la même chose. « Il ne s’agit pas là d’un parti politique, il s’agit de changement. Nous sommes les artistes socialement engagés, ça veut dire que le bonheur de nos prochains nous inquiète », a-t-il insisté. Pour lui, » Pourquoi, ils n’ont pas révisé la constitution en 2010 et en 2015 ? C’est cette constitution qui les a portés au pouvoir. Pourquoi ils attendent à la fin de leur mandat ? Si la Constitution guinéenne n’est pas bien, on va parler de ça après 2020. »