Abdoulaye Magassouba s’entretient avec le DG de la SFI

Le ministre des mines et de la géologie, s’est  entretenu ce mardi 19 mars 2019 à la Bourse de Sous-Traitance, avec le Directeur Général de la Société Financière Internationale qui est en visite officielle en République de Guinée.

Au cours de cet entretien, Philippe Le Houerou a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner la Guinée dans ses efforts d’amélioration du climat des affaires, d’attraction des investisseurs et de promotion du contenu local. Le ministre guinéen des mines et de la géologie a indiqué que cette visite s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’une politique de promotion du contenu local. « Nous avons avec l’appui de notre partenaire la Société Financière Internationale (SFI) élaboré une lettre de politique de promotion du contenu local de façon globale mais aussi dans le secteur minier. Cet outil nous permettra de pouvoir faire des progrès dans le cadre de ce transfert de richesse, de croissance du secteur minier au reste de l’économie pour répondre à l’objectif global du développement de la Guinée par la diversification de son économie. Ce n’est pas seulement le secteur minier, la priorité du Président Alpha Condé c’est de nous assurer qu’au fil des décennies nous puissions être de moins en moins dépendants du secteur minier. Et il (Philippe Le Houerou ndlr) a tenu à visiter cette Bourse de Sous-Traitance pour pouvoir apporter le soutien de la IFC à cette politique et réaffirmer l’engagement de la IFC qui nous a accompagnés depuis plusieurs années à poursuivre ce chemin-là vers un développement intégré de la République de Guinée.»

En compagnie du ministre des mines et de la géologie,le Directeur Général d’IFC effectuera une visite de travail dans les zones minières à partir de ce mercredi 20 mars 2019. Pour Philippe Le Houerou, cette visite sera une occasion pour les deux parties de mettre en pratique l’utilisation des ressources naturelles pour développer l’économie du pays. «On va aller avec le ministre des mines demain voir sur le terrain comment se passe pour l’instant le secteur minier.  Je pense que le Gouvernement a une très bonne stratégie : c’est comment utiliser les ressources naturelles pour entraîner le reste de l’économie. Cette Bourse de la Sous-Traitance c’est exactement ça en pratique parce que sur le papier  tout le monde comprend mais comment le faire en réalité ? C’est ça qu’on essaye de faire. Donc ce n’est pas le minier mais c’est comment le minier devient un moteur pour le reste de l’économie ? C’est ça qui est important. Mais il faut une croix de transmission et on est en train de parler de cette croix de transmission. Et ça ne va pas se faire tout seul, c’est du travail et de l’accompagnement. Ça veut dire que les capacités de ces entreprises se développent et donc créent un cercle vertueux. Ça ne se fait pas du jour au lendemain mais je crois que là on est à un moment historique d’inflexion où je pense qu’on a mis en place les conditions pour que e qui est théorique devient pratique », a expliqué le Directeur Général d’IFC Philippe Le Houerou.

Ouverture de l’atelier de planification 2019 du programme ‘’Démocratie Sans Violence- La Baïonnette Intelligente’’

L’atelier d’évaluation et de planification 2019 du programme ‘’Démocratie Sans Violence- La Baïonnette Intelligente’’ (DSV-BI) s’est ouvert ce lundi 18 mars à Labé.

Ce programme de la coopération guinéo-allemande qui œuvre depuis 2007 dans le cadre de la prévention des conflits et la promotion de la paix en Guinée va sortir une nouvelle feuille de route pour l’année 2019 en Guinée. L’ouverture de cet atelier a été présidée par le gouverneur de région Madifing Diané accompagné de tout son cabinet.  Pour l’essentiel, le Gouverneur a souligné, en s’appuyant sur de nombreux hadiths, l’importance de la paix pour un pays et salué l’engagement des acteurs paix réunis dans cet atelier et s’est félicité que ce travail de paix parte de Labé pour embrasser le reste de la Guinée.

La rencontre qui se tient au siège du programme DSV-BI dans le quartier  Ndiolou Ndantari réunit une centaine de participants  venus des différentes régions du pays. Aboubacar Souaré Coordinateur du programme  ‘’Démocratie sans violence- La Baïonnette Intelligente’’ présente l’objectif de l’atelier. « L’objet de la rencontre c’est la planification annuelle  de nos activités pour l’année 2019. Pour la première journée nous avons accueilli pris le gouverneur de la Region Administrative de Labé qui a accepté de prononcer le discours d’ouverture.

Il s’est agi pour nous de rappeler qui nous sommes, qu’est-ce que nous avons fait depuis notre arrivée en Guinée en 2008 et ce que nous comptons faire en cette année 2019. Nous avons rappelé les trois phases successives de notre intervention en Guinée, à savoir la phase  RPPC ( 2007-2012) qui a mis en place un  réseau d’acteurs bénévoles de paix, la Coalition Nationale pour la Paix en Guinée (CNPG) qui fut relayée en 2012 par le projet de « La Baïonnette Intelligente ». Dans cette deuxième phase, nous nous sommes employés à construire un pont entre les citoyens civils et les citoyens en uniforme  plus précisément les jeunes de l’axe et les forces de sécurité

Avec la  troisième phase, ‘’Démocratie sans violence- La Baïonnette Intelligente’’, nous sommes passés du statut de projet au statut de programme avec cinq volets qui correspondent chacun à facteur de violence que nous schématisons comme il suit : a) manifestations sans violence en vue d’amener les manifestants à jouir de leur droit de manifester sans violence, b) contrôle des manifestations sans violence en vue d’amener ceux qui sont chargés de contrôler les manifestations  à le faire aussi sans violence, sans les abus auxquels ils nous ont habitué. c) Il y a aussi le facteur ethnie, souvent instrumentalisé, qui est  devenu un facteur de violence  dans ce pays. A cet égard, nous sommes en train de mettre en place un projet  de prévention des conflits interethniques qui aura son siège à N’Nzérékoré avec des antennes sur l’ensemble du pays. d),  On a aussi le facteur religieux, plus précisément l’Islam qui est entrain de devenir un facteur de violence à travers l’émergence progressive d’un nouveau courant extrémiste  qui s’observe aussi bien en guinée que dans des pays de la sous-région comme le Mali, le Niger et le Nigeria. Là aussi nous sommes en train de faire une étude pour comprendre l’arrière-plan de ce nouveau mouvement  islamique en vue de prendre des mesures préventives. Donc Islam sans violence. Enfin nous formons agents en uniforme aux principes du maintien d’ordre et au code de conduite des Forces de Défense et de Sécurité pour en faire des Forces de Défense et de Sécurité républicaines qui exercent la force publique sans abus. »

Cheik Sadibou Ndoye journaliste de profession, invité de cet atelier,  a animé le thème « medias conflits et paix » Il se dit marqué par la qualité de l’atelier : « Parler de démocratie sans violence comme son nom l’indique c’est de parler de stratégie, de méthode pour amener les uns et les autres à consolider  les acquis démocratiques. Comment consolider justement cette démocratie sans pour autant faire recours à la violence. C’est pourquoi on se retrouve cette fois encore à Labé pour parler de cette démocratie, de l’Etat de droit, du  respect des droits humains (…)  on peut réclamer ses droits sans faire recours à la violence et de la façon la plus pacifique. (…) Comment impliquer tous les acteurs concernés  y compris les medias pour sensibiliser, communiqué, informer  les couches sociales pour éviter que les conflits ne s’exacerbent pour devenir incontrôlables. Car il y a déjà des prémisses. C’est donc le bon moment de prendre les devants. Il poursuit : En  tant que journaliste nous avons notre rôle à jouer comme tous ces acteurs qui œuvrent pour la promotion de la paix.

CAN U23 : un derby de choc entre la Guinée et Sénégal

Le 2e tour aller des éliminatoires de la CAN des moins de 23 ans débute ce mercredi 20 mars 2019.  C’est un véritable choc prévu dans l’après-midi entre la Guinée et le Sénégal.

A Conakry, le Syli espoir qui a écarté la Mauritanie au premier tour (2-1, 4-1), et le Sénégal, entre en piste avec ce derby d’Afrique de l’Ouest. A domicile, les U23 guinéens comptera sur un groupe mené par le virevoltant ailier de Dijon, Jules Keita, pour faire la différence face à un adversaire qui a sorti l’artillerie lourde en convoquant le milieu de terrain international A, Assane Diousse, prêté par Saint-Etienne au Chievo Vérone, le milieu de terrain de l’OL, Ousseynou Ndiaye, et l’attaquant de Metz, Ibrahima Niane, auteur de 8 buts cette saison en Ligue 2 française.

Le Sénégal s’avance aussi avec cinq finalistes malheureux de la récente CAN U20 dont Moussa Ndiaye, désigné meilleur joueur de la compétition. « On est en Guinée pour faire le meilleur résultat possible. J’ai eu le temps de préparer ce match et nous sommes prêts pour jouer nos chances à Conakry« , a prévenu le sélectionneur sénégalais Joseph Koto, qui doit en revanche composer sans le gardien Dialy Ndiaye et le milieu de terrain Krépin Diatta, espérés mais finalement laissés à disposition des A. Pas de quoi gâcher cette affiche qui s’annonce pleine de promesses !

Le programme des autres rencontres :

Mercredi

Malawi – Zambie

Burundi – Congo

RD Congo – Maroc

Libye – Nigeria

Soudan du Sud – Tunisie

Guinée – Sénégal

Soudan – Kenya

Jeudi

Ethiopie – Mali

Vendredi

Mozambique – Zimbabwe

Angola – Afrique du Sud

 

Où en est l’installation des Conseils de quartier ?

Plus d’un mois après la fin de la mise en place des exécutifs communaux, il n’y a toujours pas de calendrier pour l’installation des Conseils de Quartier/District et Régionaux.

Un flou total entoure cette affaire alors que la loi est claire. Selon l’article 104 du code électoral relatif à l’installation des Conseils de Quartier/District et Régionaux, « après la proclamation par la CENI des résultats définitifs de l’élection communale, les entités dont les listes ont obtenu des résultats leur permettant de désigner les membres  du Conseil de Quartier ou de District, doivent déposer auprès du maire de la commune concernée, les noms et prénoms des personnes choisies à cet effet. Le même article précise que l’entité dont la liste est arrivée en tête précisera les noms et prénoms du Président du Conseil de Quartier ou de District, selon le cas. Ces dépôts doivent être effectués dans un délai de 15 jours, à compter de la proclamation des résultats définitifs par la CENI. La désignation du Président du Conseil de District ou de quartier et celle des autres membres dudit conseil sont entérinées par un arrêté du maire de la commune rurale ou urbaine concernée.

En ce qui concerne les conseils régionaux, l’article 117 mentionne que leur élection intervient soixante (60) jours au plus tard après le renouvellement des Conseils Communaux. Mais  à  l’évidence, rien de tout ça n’est à l’ordre du jour.  Et l’on ne sait pas encore à quel moment le processus de l’installation des responsables locaux vont être parachevé. Le Gouvernement ne communique pas du tout autour. Toutes nos tentatives de joindre le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation ont été vaines.

Mœurs : Alsény Sacko interpellé par les services de Tiégboro

Un « violeur en série » qui se faisait  passer pour un guérisseur de la stérilité des femmes a été interpelé par les services spéciaux.

Ce pseudo thérapeute qui prétendait soigner le fibrome a porté atteinte à la dignité de ses patientes. Alsény Sako couchait avec celles-ci et filmait les scènes sur son téléphone portable. Basé au quartier Hafia dans la commune Dixinn, ce faux tradi-praticien a fait de nombreuses victimes. Ses consultations varient de 600 000 francs guinéens à 3.000.000. Il administre des organes d’animaux dans les parties génitales des femmes ainsi que des décoctions après avoir eu des rapports sexuels filmés. Ses victimes sont sous le choc. « C’est un violeur en séries. Quand il vient te voir, il te demande de te déshabiller après il t’insère un morceau de viande, mais avant, il te dit qu’il a besoin d’être mouillé avant d’extirper la maladie. C’est un violeur qui abuse de toutes ses clientes. On est  infecté, on est malade, on ne sait pas quel genre d’organes il infiltre sur nous. En plus, il couche avec tout le monde », témoigne cette victime d’Alsény Sako.

Une des victimes, visage couvert, a accepté de témoigner en ces termes : ‘’Quand il vient chez toi ou tu te déplaces pour aller chez lui, il te dit de te déshabiller, il insert un morceau de viande dans toi. Avant d’insérer ce morceau, il te dit : ‘’j’ai besoin que tu me mouilles avant de sortir la maladie sur toi.  Lui-même, il te pénètre d’abord après il pénètre la chose en toi.  Il prend après le téléphone et te dit : ‘’voici ce qui est sorti de toi’’. C’est un violeur, il viole toutes ses clientes qu’elles soient veilles ou jeunes il le fait. On ne sait même pas quel genre de viande il insert dans les femmes. On marche comme ça malade et on demande de l’aide au gouvernement. Il nous a infectées et il couche avec tout le monde.’’

 

Ce dernier avoue que ce sont des testicules de chèvre qu’il utilise pour soigner ses patientes. Il introduit ces organes dans l’appareil génital de la femme, après il pousse le ventre de cette dernière. Ce qu’il a introduit sort. Alsény Sako fait croire à ses patientes qu’il a fait sortir le fibrome qui les empêche d’enfanter. Le présumé accusé de ces pratiques, Alsény Sacko, stagiaire à la police où il porte le nom de  Goepoé Jean Pierre Kolié, a reconnu les faits  et demandé pardon à ses clientes. ‘’ La chose que je fais rentrer au niveau des parties génitales des femmes, ce sont les testicules. Je mets ça dans le talisman pour faire sortir la maladie qui est le fibrome.  J’égorge la chèvre et je prends les testicules, j’utilise avec le talisman et je le fais rentrer dans la partie génitale d’une femme. Après j’appuie son ventre pour faire sortir, c’est comme ça je fais pour traiter le fibrome.  Réellement, je ne traite pas le fibrome.  Je demande aux victimes de me pardonner devant les autorités et je demande des excuses. Le nom Goepoé Jean Pierre Kolié,  c’est pour intégrer la police et je dois aller faire ma formation au Ministère de la sécurité. Ils m’ont dit qu’après la formation  ils vont changer mon nom’’

Le colonel Thiegboro, le directeur des services spéciaux parle du porno pur et simple. « Si vous regarder ces vidéos, vous comprendrez le danger de ce monsieur. Après avoir fait ce qu’il veut, il fait infiltrer des organes d’animaux, après il pousse le ventre, ce qu’il a introduit sort. Toute la scène est filmée. C’est du porno pur et simple. Il se fait filmer en train de faire du n’importe quoi avec les femmes d’autrui », confie le directeur des services spéciaux.

Le rappeur Nick Conrad condamné

Nick Conrad a été condamné mardi à Paris à une amende de 5.000 euros avec sursis pour son clip ultra-violent « Pendez les Blancs.

Le tribunal correctionnel a jugé l’artiste noir de 35 ans coupable de provocation au crime pour ce clip qui le met notamment en scène enfonçant un revolver dans la bouche d’un blanc, lui tirant dessus ou lui écrasant la tête sur un trottoir. Cette peine est conforme à celle qui avait requise le parquet lors de l’audience, le 9 janvier 2019. « Je suis déçu mais le combat va continuer », « on va faire appel », a réagi le rappeur à l’issue du jugement. En septembre 2018, la diffusion de ce clip sous l’acronyme « PLB » avait enflammé les réseaux sociaux et suscité de nombreuses condamnations au sein du gouvernement et dans la classe politique.

Nick Conrad, rappeur autoproduit, était alors totalement inconnu du grand public. Mais sa vidéo, retirée depuis par YouTube, avait été repérée par des personnes proches de l’extrême droite, qui y ont vu l’expression d’un « racisme anti-blancs », et également relayé par le polémiste Dieudonné. Le parquet avait engagé des poursuites. Nick Conrad – un pseudonyme – avait défendu à l’audience une oeuvre revendicative, certes réaliste mais fictionnelle et truffée de références à des films comme « American History X », qui explore les origines du racisme et de l’extrémisme aux États-Unis.

Il s’agit d’une dénonciation du racisme à travers l’évocation « à l’envers » de l’esclavage, des lynchages subis par les Noirs, avait-il assuré. Il devra payer 1.000 euros de dommages et intérêts à chacune des deux associations parties civiles, la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme (Licra) et l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif).

Affaire du Boeing 737 Max 8 : les précisions du Ministère des Transports

La Cellule de Communication du Ministère des Transports accueille avec beaucoup d’incompréhension le traitement fait par certains médias du silence incompréhensible des autorités, de la gestion par le département de l’affaire du « Boeing 737 MAX 8 » depuis e la tragédie aérienne d’Addis-Abeba.

Elle précise que ce modèle d’avion n’est pas aujourd’hui en usage dans l’espace aérien guinéen et que les seules compagnies qui l’utilisaient, Ethiopian et Turkish Airlines, ont suspendu les vols de cet appareil après le drame du 10 mars dernier. La Cellule soutient que contrairement à ce que tentent de faire croire ces médias à l’opinion publique nationale de l’isolement de la Guinée dans l’absence de prise de mesure formelle de fermeture de l’espace aérien guinéen à ce type d’appareil, la position des autorités guinéennes sur ce dossier fait, exceptés l’hypocrisie et l’alignement de quelques-uns, presque l’unanimité sur le continent. La Cellule de Communication assure qu’au terme des enquêtes ouvertes pour expliciter les causes et les circonstances de l’accident d’Addis-Abeba, le Ministère des Transports, si besoin en sera, tirera toutes les conséquences qui s’imposeront.

La Cellule rappelle que l’aviation civile est un domaine complexe et fortement réglementé qui exige une expertise de haut niveau et que ceux qui doivent en débattre, surtout des aspects relatifs aux mesures de sécurité et de sûreté des appareils doivent avoir toutes les qualifications requises en la matière au risque d’alimenter des polémiques vaines et stériles dans l’opinion. A ce jour, aucun pays de notre sous-région ouest-africaine n’a décidé cette interdiction de vol dans son espace aérien et même les organisations aériennes multinationales comme l’ASECNA ou la FIR de Roberts dont la Guinée est membre se sont, à ce stade des investigations, abstenus de prononcer la moindre interdiction.

Horoya AC : Patrice Neveu limogeage

Le bail signé, entre le technicien français et le club des Rouges et Blancs de Matam n’a pas fait long feu.

À l’issue d’une réunion d’urgence, les dirigeants du Horoya AC se sont prononcés en faveur du limogeage de l’homme qui avait pris les rênes de l’équipe en octobre dernier. Selon nos sources, Neveu paie surtout son manque d’investissement personnel dans le projet global du club, qualifié pour la seconde fois consécutive en quarts de finale de la Ligue africaine des champions. Le club d’Antonio Souaré, outre sa participation et ses objectifs dans la plus prestigieuse compétition des clubs en Afrique, affiche de grandes ambitions en s’investissant surtout dans la détection, la formation et l’encadrement des joueurs.

En effet, les dirigeants Rouges et Blancs, encouragés par les résultats techniques glanés surtout depuis l’époque de Victor Zvunka, ont voulu imprimer une dynamique qui, à court terme, devrait imposer le label Horoya AC en Afrique. Et ils n’ont pas lésiné sur les moyens : bail du stade de Nongo, construction d’infrastructures modernes à Yorokoguia (comprenant un centre de formation), recrutement de technicien de haut niveau, etc. Il était donc question, pour un entraîneur professionnel, de participer activement à la mise en place de bases solides pour le club et surtout à la formation et à l’encadrement des joueurs.

Malheureusement, plusieurs sources indiquent que le technicien de 64 ans, depuis son recrutement en octobre 2018, n’a jamais pris la peine ne serait-ce que… de visiter le centre de Yorokoguia. Le motif, du point de vue des dirigeants, aurait été plus difficile à accepter : Neveu préférait s’occuper de ses « affaires » (devinez le reste) en instance à Conakry, loin des préoccupations du club… Un autre grief brandi contre le technicien français ; son manque de volonté de collaboration avec la direction générale du HAC dont la mission cadre avec les objectifs globaux du club, vainqueur de la Coupe des coupes en 1978. A cela s’ajoutent, entre autres, les multiples retards inadmissibles enregistrés par Neveu lors des regroupements du club…

Cette attitude bizarre d’un technicien de son niveau a laissé penser aux dirigeants du Horoya AC qu’ils avaient affaire à un homme plus motivé par le fait de trouver un travail bien rémunéré (en attendant de réaliser un coup d’éclat qui lui permettrait de rebondir en Afrique ou ailleurs ?) que par les ambitions réelles du HAC. Insupportable pour les dirigeants qui ont choisi de le virer dans le but de ramener « plus de sérénité » dans le groupe du club champion de Guinée. Un autre entraîneur devrait être nommé très rapidement, précisent nos sources. Neveu, qui a pris part à la réunion d’urgence, aurait versé des larmes en promettant de faire amende honorable, en vain. La messe était dite et le verdict sans appel.

Boffa : le président Alpha Condé aux obsèques de l’imam ratib

Le Président de la République était l’hôte des populations de la Préfecture de Boffa le lundi, 18 mars 2019 où il a assisté aux obsèques d’Elhadj Aboubacar Conté,  ancien imam ratib, ancien secrétaire préfectoral aux Affaires religieuses et Kountigui de la ville de Boffa.

Il est décédé le samedi 16 mars 2019 à Conakry, des suites de maladie à 98 ans. Accompagné d’une forte délégation gouvernementale, le. Président Alpha Condé est arrivé à Boffa à 13 heures 40 minutes où il a été accueilli au stade préfectoral par les autorités politiques, administratives et religieuses de la localité. De là, le Président de la République s’est rendu à la Mosquée centrale de Boffa. Devant une foule nombreuse plongée dans une forte émotion, le secrétaire général aux Affaires religieuses, Elhadj Aly Jamal Bangoura, a loué les efforts que le Chef de l’Etat a déployés pour la prise en charge des préparatifs des obsèques.

Après la prière de 14 heures, suivie de celle sur le corps, dirigée par le premier Imam de la Grande Mosquée Faycal, Elhadj Mamadou Saliou Camara, le secrétaire général a clôturé la lecture du Saint Coran. Au nom de la famille du défunt, Elhadj Souleymane Conté, fils de l’illustre disparu, a vivement remercié le Président de la République pour tout ce qu’il a fait suite au  décès de son père. Il indiquera que le geste du Chef de l’Etat prouve à suffisance son attachement aux vertus humaines et religieuses et que la famille lui en restera toujours reconnaissante.

Au nom du Président Alpha Condé, Moualim Touré, conseiller du Chef de l’Etat, a sollicité des prières et des bénédictions en faveur de la paix et de la stabilité pour le développement harmonieux du pays. Une demande bien accueillie par le Khalif de Boffa Khouréralandé, Khalif Alsény Camara, qui a fait des prières et des bénédictions. Avant de quitter Boffa, le Président Alpha Condé s’est rendu à la maison mortuaire pour saluer la famille du défunt qui laisse derrière lui deux veuves et 16 enfants.

 

Le ministre malien de l’extérieur à Kourémalé

Le ministre malien de l’extérieur et de l’intégration africaine, en compagnie d’une forte délégation, s’est rendu dimanche à la frontière guinéo-malienne. Objectif, s’enquérir des réalités  entre les populations des deux pays.

Le ministre Yaya Sangaré s’est  d’abord concerté avec les autorités maliennes basées à Kourémalen. « Mon souci majeur, dit-il, aujourd’hui c’est la libre circulation des citoyens car les deux pays sont des frères » Ensuite, ces sont  les autorités frontalières guinéennes qui ont reçu le ministre malien, accompagné du nouvel ambassadeur de Guinée au Mali et celui du Mali en Guinée. « Monsieur le ministre, nous sommes de cœur avec vous, merci d’être là. Nous, notre mission c’est la libre circulation des citoyens le long de la frontière guinéo-malienne. Le laissez-passer est gratuit, le Mali et la Guinée sont liés par l’histoire, nous sommes entièrement à votre disposition », dit le chef de bureau de la douane guinéenne M. Kourouma qui s’est entretenu avec la délégation malienne.
Dans la même logique, la gendarmerie frontalière et la police guinéenne ont abondé dans le même sens, plaidant pour une synergie d’action entre les deux pays.

À retenir que la délégation a rencontré les autorités locales de Kourémalé-Guinée dont le président de district Elhadj Badamako Adama Keita qui a encouragé les deux peuples à aller à la paix. « Nous vous remercions très sincèrement monsieur le ministre, mais je vous dirais qu’être chef à la frontière demande une sagesse, en tout cas, Il faut leur parler, Maliens et Guinéens car c’est la paix qui est bonne entre nous », conseille-t-il. Cette visite du ministre malien en Guinée après moult accrochages entre les citoyens des deux pays augure un bon signe de concorde.