Siguiri : Abdoulaye Magassouba touche du doigt les nouvelles installations de la SAG

Le Ministre des Mines et de la Géologie, a pris part, à Siguiri, à la réunion du Conseil d’Administration de la SAG (Société aurifère de Guinée).

Un séjour qui a été saisi par Abdoulaye Magassouba, pour visiter les installations de cette société qui exploite l’or du Bourré. C’est le Directeur Général de la SAG, qui a joué le guide pour la circonstance. Abdourahamane Diaby a ainsi expliqué le circuit de production du métal jaune, suivant les différentes machines qui entrent en jeu. La visite s’est accentuée sur le moulin où on broie les minerais qui viennent du concasseur. Ce moulin est l’un des plus grands de l’Afrique et le plus grand au niveau du groupe Anglogold Ashanti. Il a une capacité de 12 mégawatts, et peut traiter jusqu’à 990 tonnes de minerais par heure. Cette performance technologique est le résultat d’un investissement conséquent, qui ouvre de bonnes perspectives pour la SAG. « … aujourd’hui, la SAG continue à produire mieux qu’avant. Toutes ces nouvelles installations nous ont coûtées à peu près 172 millions de dollars ». A révélé le Directeur Général de la Société aurifère de Guinée. Selon Abdourahamane Diaby, sa société peut, grâce à ces nouvelles installations, traiter maintenant les roches fraiches sorties de terre. « … Donc, cela nous permet d’augmenter la durée de vie de la société, mais aussi de traiter tous les types d’or », a confié le premier responsable de l’usine aurifère.

Il estime d’ailleurs qu’il suffit à la SAG de trouver de ‘’nouvelles ressources’’, pour augmenter cette durée de vie. Un acquis qui, explique M. Diaby, est une garantie pour la création de nombreux emplois. Comme ce fut le cas, lors des travaux d’installation du matériel obtenu à coup de plusieurs dizaines de millions de dollars. Après ces explications, le Ministre des Mines et de la Géologie, s’est dit satisfait du travail effectué par les équipes de la SAG.
Le Ministre des Mines en compagnie du Secrétaire Général du département a, ensuite, parlé de la réunion du Conseil d’Administration de la SAG qui venait de se terminer. « Nous avons au cours du Conseil d’Administration, aujourd’hui, passé en revue, non seulement la situation industrielle de la compagnie, en ce qui concerne la nouvelle usine et les autres travaux techniques en cours ».

Ce Conseil d’Administration a surtout porté, en grande partie, sur des questions qui tiennent à cœur le Président de la République Pr Alpha Condé. Il s’agit de l’impact socio-économique des activités de la SAG en Guinée, et en particulier à Siguiri. C’est pourquoi, M. Magassouba a notamment encouragé la SAG à fournir plus d’efforts, en termes de réalisation de projets communautaires et de promotion du contenu local au sein de la société.

Siguiri: vague d’arrestations suite au meurtre d’une policière

Plusieurs personnes, principalement des responsables locaux, ont été arrêtées suite aux manifestations intervenues à Kouremale en marge desquelles une policière a été tuée.

Les arrestations ont commencé dans la sous-préfecture de Doko d’où relève le village de Kourémalé, a-t-on appris. Selon nos informations, le président de la jeunesse, le président du district et la présidente des femmes de Kourémalé ont été arrêtés par la gendarmerie pour des fins d’enquête. Interrogé, Djemory Diabate le maire de Doko explique : « nous avons passé toute la journée d’hier à gérer cette crise. Ils ont arrêté toutes les autorités locales de kouremale. Ce sont : Adama Keita, le président de district, Nankadjan Keita, la présidente des femmes et Mamoudou Doumbouya le président de la jeunesse. C’est le gouverneur de la région de Kankan qui a ordonné aux autorités locales de Siguiri de procéder à ces interpellations pour des fins d’enquête », nous a confié le maire de Doko.
Ces arrestations risquent d’occasionner de nouvelles manifestations. Car les populations de Kourémalé sont de nouveau en colère. Actuellement, les personnes arrêtées se trouvent à Siguiri dans les mains des autorités.

Recrutement dans l’armée : nouveau cas de mort à Nzérékoré

Après Kankan, c’est à Nzérékoré qu’une autre personne a perdu la vie lors de l’épreuve « fatidique » d’endurance au compte du concours de recrutement au sein des forces armées guinéennes.

Âgé d’une trentaine d’années, la victime qui répondait au nom de David Maka Lombry était domiciliée au quartier Ossud, dans la commune urbaine de Nzérékoré. Ce jeune garçon qui voulait servir sous le drapeau a rendu l’âme ce dimanche 7 avril 2019 lors des premières séances de couses. La victime qui travaillait au compte d’une société de gardiennage est originaire de Koundara. ‘’C’est mon grand. C’est lui qui a fait toutes les courses pour moi. C’est grâce à lui j’ai pu avoir tous mes papiers pour le concours. Mais moi-même je suis découragé et je ne veux plus faire le test à cause de cette mort’’, nous a confié une source proche de la famille.

Les ressortissants de Koundara en compagnie des fidèles de l’Eglise catholique dont il est issu ont déjà entamé les démarches pour son enterrement qui est prévue ce lundi. Un autre jeune serait aussi dans un état critique à l’hôpital régional nous apprend-t-on. En tout, ils sont 4 677 jeunes à avoir postulé pour ce concours.

Kankan : Tokounou militarisée après des heurts meurtriers.

Deux morts, plusieurs blessés, des interpellations, voilà le triste bilan des affrontements sanglants survenus dans la sous-préfecture de Tokounou, ce week-end.

A l’origine, il y eu une division du parti au pouvoir au lendemain des élections communales sur les personnes qui devront conduire la commune. C’est ainsi qu’il a eu éclatement de la section RPG en deux factions opposant l’ancienne et la nouvelle section. L’ancienne équipe est restée avec 14 conseillers contre 4 pour la nouvelle section. Le jour de l’élection du bureau exécutif, il y a eu des divergences qui ont abouti à un affrontement sanglant qui a fait un mort et plusieurs blessés. Cette commune rurale qui se déchire à cause des résultats des élections communales tenues il y a plus d’un an a été militarisée, selon le préfet de Kankan Aziz Diop. Deux camp rivaux du RPG arc en ciel (parti au pouvoir) se disputent le contrôle de la mairie.

Interrogé, le préfet de Kankan, Aziz Diop a accusé des ressortissants de Tokounou basés à Conakry d’être à l’origine de ce conflit. Le premier responsable de la préfecture de Kankan, promet de mettre main sur tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans ce conflit. « Il y a eu 1 mort, plusieurs blessés, 6 interpellations par la police. La zone est militarisée pour une durée d’environ un mois », a confié le préfet Aziz Diop alors qu’un des blessés a succombé à ses blessures ce lundi à l’hôpital de Kankan. Les forces de l’ordre sont en train de faire des patrouilles recherchant 10 autres individus qui seraient impliqués dans ces violences. Ils seraient d’ailleurs tous en cavale. Le gouverneur de la région de Kankan a fait savoir hier que tous les villages riverains qui garderaient un présumé coupable seraient arrêtés pour complicité et conduits devant la justice.

Le sous-préfet de Tokounou a abandonné son poste une semaine avant l’affrontement sanglant de ce Week-end alors que son adjoint qui était sur les lieux a pris la fuite à la veille sans informer sa hiérarchie de la situation de la localité. C’est pour cette raison que le préfet promet de tirer les leçons et de faire un rapport les concernant et l’envoyer à qui de droit. Rappelons que la mairie de Tokouno compte 23 conseillers. Le maire élu SEKOU KAMISSOKO a été installé hier Dimanche en présence du gouverneur, du préfet et des responsables de la coordination régionale du RPG, tant disque les frondeurs sont en cavale.

Faya Millimouno et Cie inculpés pour ‘’attroupement interdit et de trouble à l’ordre public’’

Le président du Bloc Libéral, Dr Faya Millimouno et Cie ont comparu devant le juge d’instruction ce lundi 9 avril, au tribunal de première instance de Kaloum.

Au sortir, chez le jugele pool d’avocats de la défense dirigé par le président du RGD, Me Abdoul Kabèlè Camara a, par la voix de Me Salifou Beavogui déclaré: « Monsieur le procureur de la république a décidé de saisir le doyen des juges d’instruction pour l’ouverture d’une information judiciaire sur le fait d’attroupement interdit et de trouble à l’ordre public. Nos clients tour à tour ont été entendus en première comparution par le doyen des juges. Je voudrais vous dire que l’instruction est secrète mais je précise qu’ils ont tous rejetés les faits mis à leur charge ». Interpelés lors d’une manifestation aux alentours du palais du peuple (hémicycle) dans le but s’opposer au retour des députés à l’Assemblée nationale, Faya Millimouno et 12 autres personnes ont été inculpés par le doyen des juges d’instruction pour « des faits d’attroupement interdit et de trouble à l’ordre public. »

Enfin de compte, Me Béa poursuit en disant : « monsieur le doyen des juges a accepté que nos clients soient tous en liberté mis à la disposition de l’ordre conseil respectif du pool d’avocats ainsi que du président du parti qui a son tour, aux dires du juge d’instruction sera placé sous contrôle judiciaire. Pour le moment, ils bénéficient tous de la présomption d’innocence, ils ont manifesté un droit constitutionnel prévu la loi fondamentale, donc nous estimons qu’aucune infraction ne peut être retenue contre eux. Et nous allons nous battre dans ce sens sous la direction bien avisée de notre doyen ici présent Me Abdoul Kabèlè Camara que nous remercions.» Il a tenu à préciser : « IIs ont été inculpés et l’interrogatoire va commencer demain par trois personnes, ainsi de suite. Mais nous restons confiants parce que nous savons que ce sont des innocents qui ont été arrêtés et conduits devant la juridiction d’instruction. Ils n’ont absolument violé aucune disposition de la loi pénale.»

Bantama Sow vante les mérites de son département

Le ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, Sanoussy Bantama Sow a réitéré ce lundi 8 avril, son appel à la mobilisation des Guinéens pour la réussite du CAN 2025 en Guinée.

Face aux hommes des médias ce lundi 8 avril, dans un réceptif hotelier de la place, le ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, Sanoussy Bantama Sow a vanté les acquis de son département depuis l’arrivée du président Alpha Condé au pouvoir. « Il faut dire que la 3ème république a réussi à accélérer de façon significative, le développement dans le secteur des sports et de la culture à travers le renforcement des capacités institutionnelles et structurelles. Le budget du Ministère est passé de 0.47% du BND en 2012 à 0.97% en 2018. La projection en 2020 est estimée à 1% », a-t-il déclaré.

Le patron du département des sports a soutenu que des problèmes de leadership doivent être écartés pour l’intérêt du sport guinéen. « Ce qui est important dans ce comité à mon avis, ce n’est pas la présence de Paul ou de Pierre, mais plutôt de l’objectif à atteindre. Aujourd’hui, tous les Guinéens devraient se donner la main pour l’atteinte des objectifs. Ces objectifs, c’est la réalisation des infrastructures. On ne parlera jamais du développement du sport sans infrastructures », a-t-il lancé. Prenant l’exemple sur le Burkina Faso et d’autres pays de la sous-région, le chef de département des sports a indiqué que la Guinée pourra bel et bien organiser cette compétition. « Le Burkina Faso a organisé, le Mali et aussi le Sénégal, la Guinée va organiser la Coupe d’Afrique des Nations. Ce n’est pas un problème de Bantama ou de Paul ou Pierre, c’est une volonté politique. Formons une union sacrée pour obliger les politiques à réaliser les infrastructures en Guinée. Personne ne doit imaginer que la Guinée ne peut pas organiser la CAN », a-t-il mentionné avec insistance.

 

Sur le plan sportif, le ministre a soutenu que son département et ses prédécesseurs ont fait d’énormes efforts au niveau des disciplines sportives. « On dénombre actuellement 33 fédérations sportives nationales contre 19 en 2010 à nos jours, 14 nouvelles associations se sont constituées en fédération, fruit de la stratégie de promotion et de démocratisation du sport à la base. En ce qui concerne le football, l’environnement s’est suffisamment assaini ces dernières années avec la création des deux ligues dont l’une professionnelle et l’autre amateur. Pour un meilleur financement des activités sportives à la base, le gouvernement de la 3èmerépublique a rendu opérationnel le Fonds d’Aide au Développement du Sport (FADES). Dans la politique de reconversion des anciens sportifs, 100 anciens footballeurs ont été engagés à la fonction publique pour services rendus à la nation », dit-il.

Avant de boucler son intervention, le patron du département des sports, de la culture et du patrimoine historique a prôné la place que représentaient les sports et la culture sous la première république. « Le sport et la culture sous la première république ont été des facteurs de cohésion et d’unité nationale ainsi que de rayonnement à l’échelle internationale. Je citerais en exemple le Bembeya Jazz, les Ballets Africains, le Hafia Football Club, Kouyaté Sory Kandia, les Amazones de Guinée, premier orchestre féminin d’Afrique… »

Maci mobilisé pour la 2ième journée du ‘’Mois de reconnaissance du Foutah au Président Alpha Condé’’

Le ministre Mouctar Diallo a tenu un discours qui a été hautement salué par les populations de Maci.

En offensive au foutah pour vendre les acquis du régime du président Alpha Condé, le ministre de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mouctar DIALLO, initiateur de l’événement « Mois de reconnaissance du foutah au président Guinéen, Alpha Condé » a salué la mobilisation des habitants de Maci et leur a demandé de préserver l’unité nationale et la cohésion sociale. Accompagné du ministre, Mory Sangaré de l’Éducation Nationale et de plusieurs hauts cadres du département de la jeunesse et de l’emploi des jeunes dont entre autres: madame Simone Beavogui, conseillère juridique, M. Macka Baldé, DGA de l’ANVJ, M. Facinet Conté, DGA du Fonij. Il a rappelé les actions que le président de la République est en train de faire pour le bonheur des populations guinéennes en général et celles du foutah en particulier. Pendant la mi-temps plusieurs autorités notamment le maire, le sous-préfet ont tenu des discours d’unité et ont exprimé leurs reconnaissances au président bâtisseur Alpha Condé en faveur des actions menées à Maci.

Après le match, le ministre Mouctar et sa suite se sont rendus à la grande mosquée de Maci, où les sages ont remercié le ministre et sa délégation pour la visite, ils ont fait savoir que Maci continue de soutenir le président Alpha Condé pour le bonheur des Guinéens, ils ont d’ailleurs rappelé que depuis 1958 le président Alpha Condé est le seul chef de l’État à avoir effectué le déplacement à Maci. Ils ont encouragé le président à continuer dans ce sens : être auprès des populations pour connaître leur véritable problème afin d’y apporter des réponses. La délégation du ministre Mouctar Diallo s’est réjouie de l’accueil qui lui a été offert par les populations de Maci. Le match s’est soldé par la victoire de Bourouwal Tapé face à Gongoré.

Hadja Aicha Bah: ‘’la crise dans l’éducation ne peut nuire qu’aux enfants dont les parents sont pauvres’’

Dans une interview a accordée à Mediaguinee, l’ancienne ministre de l’enseignement pré-universitaire Hadja Aicha Bah a appelé gouvernement et syndicat à privilégier le dialogue pour sauver l’éducation guinéenne.

« Ce qui est important aussi bien au niveau des syndicats qu’au niveau du gouvernement, c’est de mettre en place une plateforme de dialogue pour qu’à tout moment, le syndicat puisse exprimer au gouvernement ses besoins, pour que le gouvernement puisse prendre en compte les revendications du syndicat. Il faut donc un dialogue pour savoir qu’est-ce que le gouvernement peut prendre en compte tout de suite et planifier le reste pour le futur », déclare Madame Diallo qui fut longtemps gardienne de l’éducation en Guinée.

‘’Lorsqu’il y a grève, qui est pris en otage ? Ce sont les enfants », dit l’icône qui croque la vie à belles dents.
« J’étais en Guinée quand il y a eu Ebola. Combien de mois les enfants ont perdu ? C’est presque toute l’année. Est-ce qu’on peut rattraper l’année perdue ? Un an de jeunesse, ça ne se rattrape pas. Il y a eu la première grève de 2018, là aussi, qui a perdu ? Ce sont les enfants mais particulièrement, les enfants dont les parents ne peuvent pas payer la scolarisation au niveau des écoles privées, donc il n’y a pas d’équité », martèle-t-elle.

Poursuivant, elle rappelle que « cette année encore, j’étais en Guinée, il y a eu deux mois de grève, je voulais rencontrer le syndicat pour lui dire qu’il faut ouvrir le dialogue, le bras de fer ne peut nuire qu’aux enfants dont les parents sont pauvres ». Et d’ajouter : « et nous ne devons sacrifier leur avenir ». Rejetant la responsabilité sur tout le monde. « En tant que Guinéens, nous sommes tous responsables et pourquoi les médias ne s’en saisissent pas pour sensibiliser le syndicat et le gouvernement ».

S’agissant du bas niveau des élèves guinéens, l’actuelle membre du Comité pour le prix de la Bonne Gouvernance et du Leadership en Afrique de la prestigieuse Fondation Mo Ibrahim a souligné que « la qualité de l’éducation est la clé de réussite du jeune et quand je parle de réussite, je parle de la formation initiale et continue des enseignants, c’est le contenu des enseignements, c’est la santé des enfants, c’est la nutrition des enfants, c’est la recherche pour savoir où le bât blesse pour résoudre, ce sont les statistiques qu’il faut voir chaque année, c’est l’égalité entre filles et garçons, ce sont les négociations entre les parents et les écoles parce qu’il faut que les parents s’approprient l’école, l’école leur appartient. »

Pour elle, « l’éducation seule ne peut pas tout faire, il faut que l’éducation travaille avec les autres secteurs, l’éducation est intersectorielle donc, ça concerne tous les autres départements. Il est aussi important de mettre en place une commission qui va avoir comme participants, les autres secteurs. C’est comme ça que je vois les choses. Le jour où on va le faire, on l’avait autre fois, je pense que nous aurons plus d’enfants qui vont réussir aussi bien à l’entrée du collège qu’à l’entrée de l’université. Il faut encourager les enfants à travailler, se dire attention votre avenir vous appartient, vous en êtes responsables, tout cela est très important pour la réussite de l’enfant ».
Plus loin, cette enseignante née en 1942 à Kouroussa, en pays Manding, soutient que « l’éducation doit être la priorité des priorités, parce que c’est l’épine dorsale du développement d’un pays. Si nous voulons réussir les objectifs du développement durable, il faut mettre l’accent sur l’éducation et en Guinée ». Non sans insister sur « l’enseignement technique et professionnel et l’orientation des filles vers les branches techniques et professionnelles ».

Siguiri: une policière tuée dans un affrontement

Une capitaine de police a été tuée ce dimanche 7 avril 2019 dans un affrontement ayant opposé deux districts situés dans la sous-préfecture de Doko.

Les heurts ont été occasionnés par un litige autour d’un domaine dont chacun des deux protagonistes réclame la propriété. Le domaine en question s’appelle « faradjani « . Il oppose le district de Kouremale à celui de kolenda, tous relevant de la commune rurale de Doko, située à 50km du chef-lieu de la préfecture de Siguiri. Interrogé, Adama Keita le président de district de kouremale a confié qu’il y avait eu déjà un premier conflit entre kouremale et kolenda hier. Selon lui, ce dimanche des donzos armés de fusils venus de kolenda auraient attaqué le village de Korémalé blessant plusieurs personnes qui exploitaient l’or dans la mine litigieuse.

Informées, les femmes de kouremale très remontée se sont attaquées au poste de police en signe de protestation contre l’inaction des policiers face à l’attaque dont leur village a été victime. Au cours de cette manifestation, la capitaine Boh Saran Condé a perdu la vie. Le sous-préfet de Doko, que nous avons joint n’a fait de commentaires sur ces violences alors que le président de district de kolenda reste pour le moment injoignable. Il est à noter que le domaine litigieux est situé à quelques 2 km de kouremale. La justice a rendu récemment un arrêt suspendant toute exploitation de l’or pour des fins d’investigations.

CAN 2019 : le Syli Nationale de Guinée se prépare

Qualifié pour sa 12ème participation à une phase finale de coupe d’Afrique des Nations de Football, le Syli National de Guinée est depuis sous le feu des projecteurs.

A quelques mois donc du début de la compétition, tous les yeux sont rivés sur les préparatifs des représentants guinéens à ces joutes. La Fédération Guinéenne de football (FGF), en attendant le tirage au sort de la CAN prévu le 12 avril au Caire, indique qu’aucun programme de préparation n’est encore peaufiné. Néanmoins pour ce cadre de la FGF, le Syli national entamera sa préparation de la CAN 2019 à Conakry avant de rallier Marrakech pour une période de deux semaines (03-17 juin). Aux dires de Blaise Camara, du département de la communication de la Féguifoot, l’équipe de Guinée, croisera le fer avec certaines équipes nationales. Mais pour notre interlocuteur tout ceci ne se fera pas avant la fin de saison des clubs dans lesquels évoluent les footballeurs guinéens.

‘’ Aucun pays n’a encore entamé des préparatifs (…), les joueurs sont dans leurs clubs respectifs et ils jouent en championnat. Si nous prenons en exemple la ligue 1 française, où évoluent certains de nos footballeurs, il reste encore 7 journées. La saison n’est pas encore terminée. Le fait d’organiser la CAN en Juin, c’est de permettre aux footballeurs de répondre à l’appel de leurs sélections sans enfreindre aux calendriers de compétition des clubs qui sont souvent sous contrat avec des footballeurs africains. Faire le tournoi comme à l’accoutumée en début d’année était difficile pour nos sportifs. Mais ce qui reste clair, sauf changement de dernière minute le regroupement se fera à Marrakech où le Syli fera certainement des matchs amicaux internationaux’’ a expliqué l’officier media de la Fédération Guinéenne de Football.

Leader du groupe H au terme des tours qualificatifs devant la Cote d’ivoire championne d’Afrique en 2015, la Guinée va retrouver une compétions qu’elle a quitté il y a deux années à partir du 21 Juin prochain.