La lutte contre le coronavirus sera longue, prévient l’OMS

Le monde n’en a pas encore fini avec le coronavirus, selon l’OMS. L’organisation a en effet averti que la pandémie  « est là pour longtemps ».

«Ne vous y trompez pas : nous avons encore un long chemin à parcourir. Ce virus nous accompagnera pendant longtemps», a prévenu mercredi le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L’AFP renseigne que dans les pays, notamment européens, où les mesures de confinement des populations mises en place le mois dernier commencent à être allégées, la crainte d’une seconde vague de contaminations est omniprésente et les appels à la prudence fréquents.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a fait savoir qu’il redoute un relachement dans le combat mené contre le coronavirus. «L’un des plus grands dangers auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui est la complaisance» a-t-il déclaré. Il a ajouté de plus que la majeure partie de la population mondiale reste susceptible d’être contaminée.

La pandémie qui a tué plus de 180 000 personnes à travers le globe, est en fait en hausse en Afrique, en Amérique centrale et du Sud, et en Europe de l’Est. Situation qui inquiète le DG de l’OMS.

La Grande-Bretagne a enregistré 759 décès en 24h, portant le bilan dans le pays à 18.000 morts. L’administration sanitaire a toutefois laissé entrevoir que Londres allait alléger les mesures de confinement dans les semaines à venir.

Aux États-Unis, pays officiellement le plus endeuillé au monde par le Covid-19 (46’583 décès), les règles de distanciation sociale ne sont pas respectées. Dans les Etats encore sous ordre de confinement, des manifestations pour appeler à relancer l’économie se multiplient.

Le président Donald Trump a en outre jugé la semaine dernière qu’il était temps de faire «redémarrer l’Amérique». Il a toutefois laissé chacun des gouverneurs prendre la décision selon la gravité de l’épidémie dans son État.

L’Allemagne, l’Autriche, la Norvège ou le Danemark ont en revanche opté pour l’assouplissement de leurs mesures de confinement, tout en conservant des mesures de « distanciation sociale ». L’Italie, la France, la Suisse, la Finlande et la Roumanie préparent également un déconfinement en prudence.

Quant à l’ONU, elle tire la sonnette d’alarme sur une imminente «catastrophe humanitaire mondiale». Le nombre de personnes souffrant de famine risque en effet de doubler pour atteindre «plus de 250 millions d’ici la fin de 2020», selon elle.

La crainte d’une deuxième vague reste également très forte Aux États-Unis, un haut responsable de la santé publique, Robert Redfield, a dit redouter pour l’hiver prochain un épisode «encore plus difficile que celui que nous venons de vivre», en raison d’une possible coïncidence avec la grippe saisonnière.

Berceau du coronavirus, parti de Wuhan fin 2019, la Chine craint aussi une deuxième vague épidémique. Dans le collimateur : les personnes venant de l’étranger. Face à cette menace, la métropole de Harbin, proche de la Russie, a renforcé mercredi ses mesures de restriction.

L’UFDG rappelle à l’ordre les millitants contents des décès dus au Covid-19

C’est la cellule de communication du Parti UFDG qui est montée au créneau pour inviter à la retenue, les militants et sympathisants extrémistes qui, par des commentaires malsains et incongrus sur les réseaux sociaux, se sont rejouis de la mort du président de la CENI Me Salif Kebe et du Ministre-Secrétaire Général du Gouvernement Sékou Kourouma, tous deux emportés par le coronavirus. Ces militants-UFDG qui ont dansé sur les corps des victimes du Covid-19, pour des raisons politiques et communautaristes, ignorent que la pandémie est partout et peut frapper n’importe qui. D’où cette prise tardive de responsabilité par la Direction de l’UFDG à travers ce communiqué dont le contenu ressemble à un rappel à l’ordre des « danseurs sur cadavres ».
« A tous les militants et sympathisants de l’UFDG. En ces moments difficiles pour notre pays, nous appelons chacun à la retenue dans les commentaires sur les malades et victimes de cette pandémie qui est à la porte de chacun de nous. »
« Aucun sympathisant, militant, ou responsable ne devrait aller à l’encontre de la ligne de communication du président de l’UFDG qui est faite de compassion, de la retenue et surtout du rappel de ce que doit être notre pays réconcilié sur des valeurs. Les rancœurs du moment ne doivent pas obscurcir nos cœurs au point d’oublier que tous les guinéens sont frères au-delà des clivages ethno-politiques du moment.
Nous rappelons la responsabilité de chacun et invitons tout le monde à avoir de l’empathie pour nos concitoyens quels que soient les problèmes qu’ils nous ont causés dans le passé. L’avenir de notre pays et le contexte du moment exigent plus que jamais de la hauteur dans le rassemblement au tour de notre idéal d’une nation ouverte et réconciliée.
Une Guinée unie et réconciliée sur les valeurs qui caractérisent notre combat doit émerger de par nos discours et nos commentaires de l’actualité sanitaire.
La Cellule de Communication saisie cette occasion pour rappeler à tous et à chacun au respect des mesures barrières et à la nécessité de s’investir dans la sensibilisation et l’éducation des citoyens guinéens en général, des militants de l’UFDG en particulier.
La Cellule de Communication de l’UFDG sait compter sur la compréhension habituelle et caractéristique de ses responsables, militants et sympathisants.
En tant que guinéens, restons soudés et solidaires à l’ensemble de nos compatriotes. Ensemble, les guinéens vaincront cette pandémie.
Conakry, le 19 Avril 2020
La Cellule de Communication »

Guinée: 79 sièges sur 114 pour le RPG (Cour Constitutionnelle)

La Cour Constitutionnelle a publié mercredi, 15 avril, les résultats définitifs des élections législatives du 22 mars 2020.

Elle confirme ainsi les résultats provisoires publiés le 1er avril par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Et selon l’arrêt de la Cour Constitutionnelle, le RPG Arc-en-Ciel remporte 79 sièges sur les 114 que compte l’Assemblée Nationale de Guinée. Le RPG est suivi par le Parti, Union Démocratique de Guinée (UDG) de Mamadou Sylla avec 4 sièges et du Parti de Siaka Barry, le MPDG qui a 3 sièges à la Nouvelle Assemblée Nationale. La Cour Constitutionnelle confirme un taux de participation de 58,4% aux élections législatives du 22 mars 2020.

Par ailleurs, si les requêtes contestant la régularité des législatives n’ont pas été acceptées sur le fond, il est à noter que Mamadou Sylla du Parti UDG devient le nouveau Chef de file de l’opposition ; même si les leaders de l’opposition qui ont boycotté les élections par des actes de violences et de vandalisme, disent ne pas reconnaitre la Nouvelle Constitution adoptée par referendum avec 89,76% et la Nouvelle Assemblée Nationale qui sera animée par plusieurs partis politiques dont le PDG-RDA, l’UFD, l’UDG, l’ARENA et autres GéCi et MPDG.

Le Premier ministre guinéen testé négatif au Covid-19

Dans le cadre des activités de riposte contre le COVID-19, l’ANSS a procédé à des tests de dépistage sur SEM le Premier ministre, Chef du Gouvernement ainsi que sur l’ensemble de son cabinet et du personnel civil et militaire de la Primature, les 6, 7 et 8 avril 2020.

Le test de son SEM le Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana et plusieurs de ses principaux collaborateurs se sont avérés négatifs.

Seuls deux parmi eux ont été testé positifs au COVID-19.

Ils ont été immédiatement pris en charge par les services de l’ANSS selon le protocole en vigueur.

La Primature rappelle à tous, l’importance des gestes barrières et invite la population à suivre les consignes édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé, le Gouvernement et les autorités sanitaires à tous les niveaux.

La Primature souhaite prompt rétablissement à l’ensemble des malades du Covid 19.

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

Covid-19: La Guinée aurait enregistré son premier décès ce 14 avril

La Guinée qui a recensé 363 cas positifs au Covid-19 à ce jour, aurait enregistré son premier décès ce 14 avril 2020.

Le site d’information Guineenews a annoncé que le décès a eu lieu ce mardi 14 avril. Il s’agirait d’un ressortissant libanais selon le bureau de la communauté libanaise, qui l’a annoncé dans un communiqué rapporté par le média. La même source ajoute que le patient décédé avait des antécédents qui lui avaient valu une intervention chirurgicale au Liban, l’an dernier.

Guineenews renseigne en effet que dans ce document non daté « le bureau de la communauté libanaise » dit avoir « le regret de porter à la connaissance des ressortissants le décès… ».

Toujours selon ce communiqué, le bureau demanderait à la communauté libanaise de s’abstenir d’aller présenter les condoléances, par respect pour les mesures sanitaires. Le bureau aurait également assuré à travers cette note, d’être en rapport avec l’ANSS  «pour récupérer le corps» et avec un imam «pour les dispositions  religieuses en vue de l’enterrement».

La même source renseigne en outre que le bureau exige aux ressortissants libanais touchés par le COVID-19 de se rendre à l’hôpital Donka pour la prise en charge ; « pas ailleurs », insisterait-t-il.

Covid-19 en Guinée: Le port du masque obligatoire à partir du 18 avril

Le président de la République, Pr Alpha Condé s’est adressé de nouveau à la Nation pour annoncer des mesures supplémentaires en vue de lutter contre la propagation du coronavirus en Guinée.

Dans la foulée, le chef de l’Etat a annoncé que le port de masque est rendu obligatoire à compter de samedi, 18 avril 2020, pour tout citoyen désireux de se déplacer.

Pour ce faire, le président Alpha Condé a invité les sociétés et les entreprises à fournir de masques à leurs employés. Il a également exhorté les entreprises locales à fabriquer de masques suffisants pour la population dont le prix unitaire n’excède pas 2500 francs guinéens.

« Tout contrevenant sera empêché de circuler et une sanction disciplinaire d’un montant de trente mille (30.000) francs guinéens lui sera infligée», avertit Pr Alpha Condé.

L’AGP vous propose l’intégralité de l’adresse du Chef de l’Etat à la Nation

Guinéennes et Guinéens

Mesdames et Messieurs,

L’épidémie du COVID-19 qui a touché de nombreux pays du monde depuis décembre dernier a pris une allure inquiétante dans

notre pays. Mon gouvernement a déjà pris des mesures depuis la détection des premiers cas le 12 mars 2020. Il me revient de constater que certaines de ces mesures ne sont pas respectées. L’heure est au patriotisme national par tous. Chacun de nous est responsable de l’application de ces mesures.

Face à l’augmentation rapide du nombre de cas ces derniers jours à Conakry et la détection de nouveaux cas dans certaines préfectures de la Guinée (Boké, Labé, Faranah et Telimélé), la prise de mesures additionnelles de renforcement de l’État d’urgence me semble impérieuse pour freiner la propagation du COVID-19 avant que la situation ne soit débordante pour nous tous.

Mesdames et Messieurs,

Cette épidémie a envahi l’Afrique. L’OMS a prédit que pour les pays africains économiquement faibles, en l’absence de mesures rigoureuses de RIPOSTE contre cette pandémie, les conséquences seront désastreuses.

C’est pour cela, je vous annonce les mesures additionnelles suivantes de renforcement de l’Etat d’urgence sanitaire jusqu’au 15 mai, renouvelable :

Prolongation des dispositions antérieures, particulièrement : la fermeture des écoles, des frontières, des lieux de cultes et des bars ; la limite des rassemblements comme les cérémonies de mariage, les baptêmes et les funérailles à moins de 20 personnes; le couvre-feu de 21:00 à 5:00 pour ne citer que quelques-unes.

Le transfert des corps entre les préfectures demeure interdit. Pour les corps en provenance des pays étrangers, une présentation d’un certificat attestant un test NÉGATIF au COVID-19 est exigé. Dans le cas contraire, le transport du corps sera interdit. L’enterrement digne et sécurisé de tous les corps testés positifs au COVID-19 sera assuré par la Croix Rouge Guinéenne et le service de protection civile.

Les sorties de Conakry restent soumises à la vérification stricte du statut infectieux du demandeur par un test. La sortie de tout contact est interdite pendant les 21 jours de suivi. Tout contrevenant recevra une sanction disciplinaire.

Le port de masque communautaire ou bavette est maintenant OBLIGATOIRE pour tout citoyen à compter du samedi 18 avril 2020. Tout contrevenant sera empêché de circuler et une taxe de désobéissance civile de 30000 FG sera infligée.

J’invite toutes les entreprises du secteur privé et public, tous les départements ministériels, les ONG nationales et internationales, à prendre les dispositions pour fournir des masques à leurs travailleurs avant le samedi 18 avril 2020.

Je demande aux Forces de défense et de sécurité d’être les premiers à montrer l’exemple à la population lors des contrôles.

J’invite le Ministère des Affaires Sociales et de la Promotion Féminine, le Ministère de la Défense Nationale ainsi que tous les propriétaires de centres de couture, à se mobiliser dans la fabrication de masques locaux. La vente de ces masques est fixée à un prix n’excédant pas 2500 FG (deux mille cinq cent), afin que l’ensemble de la population guinéenne puisse en bénéficier.

Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour inciter la production locale des masques communautaires et en obliger le port.

J’invite toutes les entreprises, les sociétés, les personnes ressources, les associations de développement, la société civile et la diaspora guinéenne à s’impliquer dans ce combat contre le COVID-19 en fournissant des masques et des kits de lavage des mains aux communautés ainsi que dans les marchés afin de faciliter le respect des gestes barrières.

Mesdames et Messieurs ;

Face à cette menace, je lance un appel à une « UNION SACRÉE » de toutes les composantes de notre société à savoir: les organisations de jeunesse, des femmes, de ressortissants, des leaders religieux, des partis politiques, de la société civile et de la diaspora. Le pays est en guerre contre le COVID-19. Il revient à chacun de nous d’apporter sa contribution pour obtenir une victoire rapide contre cette maladie avant qu’elle ne commence à endeuiller notre peuple. Levez-vous comme un seul homme contre ce virus, en enterrant les différences qui nous démobilisent et en évitant les déclarations et publications « d’intox » qui perturbent notre élan et nos choix stratégiques.

Guinéennes, Guinéens, mes chers compatriotes;

Ne prenez en considération que des sources d’information provenant du gouvernement, de l’OMS et de la presse officielle. Le gouvernement s’engage à vous donner toutes les informations disponibles sur cette maladie et clarifier vos questions ou vos interrogations.

Que Dieu exauce nos prières et nous guide sur le chemin de la victoire rapide contre le COVID-19. Amen.  Vive la Guinée.

319 cas positifs au Covid-19 enregistrés en Guinée le 13 avril

Les journées de samedi, 11 et dimanche 12 avril ont enregistré le plus grand nombre de contamination au COVID-19 en 48 heures, depuis l’apparition de la maladie en Guinée, le 12 mars dernier.

En 48 heures, le pays a enregistré 69 nouvelles contaminations au coronavirus, ce qui porte désormais à 319, le nombre total de cas positifs détectés dont 302 cas hospitalisés, 17 guéris et zéro décès. Comme pour dire que le danger est réel et que les mesures préventives doivent être vigoureusement appliquées par la population en vue d’éviter le chaos.

164 cas positifs au Covid-19 enregistrés en Guinée ce 8 avril

L’Agence Nationale de la Sécurité Sociale (ANSS) a annoncé qu’à la date du mercredi, 08 avril 2020 , la Guinée a enregistré 20 nouveaux cas confirmés de COVID-19 au laboratoire.

Les tests ont été effectués sur un groupe de 93 personnes. Les 20 nouveaux cas positifs de mercredi, portent le nombre de personnes atteintes à 164 cas sont confirmés de coronavirus, 159 hospitalisés, 05 guéris et 0 décès. Ces 20 nouveaux cas positifs au Covid-19 se sont ajoutés aux 144 cas confirmés du 7 avril pour donner 164 cas confirmés de coronavirus à la date du 8 avril 2020.

Un premier cas de Covid-19 enregistré dans la préfecture de Faranah

La préfecture de Faranah a enregistré lundi, 06 avril 2020 son premier cas confirmé de coronavirus. C’est un jeune guinéen vivant en Espagne qui a regagné le pays au courant du mois de mars dernier.

Selon les autorités préfectorales, ce jeune a présenté des signes qui l’ont fait envoyer à Conakry ou il a été testé positif.
Cette information a provoqué la panique dans la ville de Faranah ou les populations ont demandé aux autorités administratives et sanitaires de renforcer les dispositions déjà prises pour éviter la propagation rapide de COVID-19 dans la région.

Actuellement, la recherche des différents contacts se poursuit dans la ville de Faranah ou le jeune a séjourné. Les équipes de recherche sont déployées également dans le village de Sidakoro ou le jeune testé positif s’était fait soigner dans certaines cliniques de la place.