Covid-19: 7 cas positifs dont un décès enregistrés à Kindia

La préfecture de Kindia, située à 135 km de Conakry, a enregistré sept (7) cas positifs au COVID-19, dont six (6) cas hospitalisés et un (1) décès. L’annonce a été faite lundi 18 mai par le Directeur Préfectoral de la santé (DPS) de Kindia, Mory Togba.

« Kindia a enregistré son premier cas de coronavirus il y a quelques jours ; il s’agissait d’un religieux qui est décédé. Après un test sur sa dépouille, le résultat qui a été communiqué par le CREMS a révélé qu’il était positif au covid-19.

Ainsi, nous avons mené une opération d’identification des contacts. Et des tests ont été effectués sur les contacts et au niveau du personnel sanitaire, membre du CREMS. A la suite de ces tests, six personnes ont été déclarées positives au coronavirus dont un membre du CREMS. Ce qui porte à sept (7) le nombre total de cas confirmés de coronavirus dans la préfecture de Kindia dont six (6) cas hospitalisés et un (1) un décès », a indiqué le DPS de Kindia.

Il a ajouté que les investigations sont en cours dans les différentes familles des personnes déclarées positives afin d’identifier d’éventuels cas suspects. Il faut rappeler que parmi les cas positifs confirmés, il y a des religieux, membres des mosquées et un responsable de la ligue islamique préfectorale.

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union

Bah Oury: « La Covid-19 met en lumière la mauvaise qualité de la gouvernance en Guinée »

Bah Oury a critiqué la gestion de la Covid-19 en Guinée. Il la juge « de mauvaise qualité et manquant de vision stratégique« .

Le fondateur de l’UFDG s’est une fois de plus, exprimé sur son compte Twitter, partageant ainsi avec ses 58 000 (cinquante-huit mille) abonnés, son analyse de la gestion de la crise sanitaire que traverse la Guinée.

COVID-19 en Guinée met en lumière la longue mauvaise qualité de la gouvernance du pays. L’érection des barrages pour isoler Cky (Ndlr: Conakry) de l’intérieur du pays sans prendre en compte les imbrications de Coyah et du Dubreka est une faute stratégique.

Nous sommes ainsi victimes de:

L’absence d’un Etat-stratège qui aurait dû relever la cartographie des risques naturels ou humains afin d’avoir de solides protocoles d’action pour la gestion des catastrophes par l’organisation des secours pour sauver le maximum de vies. D’où les faibles capacités de résilience. La gestion autoritaire, jupitérienne, sans une vision stratégique tournée sur la consolidation des fondations de l’Etat et de la société démocratique a montré ses limites en Guinée. Ceci amène à prendre conscience que le changement n’est plus seulement un choix mais une nécessité !

L’ancien ministre de la Réconciliation nationale a également déploré les conséquences économiques et sociales de la fermeture des frontières et l’isolement de la capitale, dans le cadre des mesures prises en vue de freiner la propagation de la Covid-19 en Guinée.

Tountouroun: Arrestation d’un homme accusé de viol sur une fillette de 7 ans

Dans la journée du mercredi 13 mai 2020, un jeune conducteur de taxi moto a été mis aux arrêts par les services de la gendarmerie pour viol sur une fillette de 7 ans. L’acte s’est produit dans la sous-préfecture de Tountouroun sur la route de Labé.

Un autre conducteur de taxi moto, Mamadou Saliou Diallo dit avoir été témoin des faits aux environs de 14 heures.

« J’étais sur la moto avec un ami qui conduisait. J’ai aperçu la fillette de 7ans environ qui pleurait dans la brousse. J’ai demandé à mon ami de s’arrêter pour voir de quoi pleure cette petite en pleine journée dans la brousse. J’ai demandé le taxi moto que j’ai trouvé à la rentée de la brousse de quoi pleure la petite. Il m’a dit qu’il n’en sait rien parce que la fille refuse de parler. Je suis allé demander la petite qui m’a dit qu’il est en train d’enlever son pantalon. Mais il s’est trouvé que le jeune s’est précipité pour prendre sa moto et a pris la fuite », a révélé Mamadou Saliou Diallo, avant de poursuivre.

« Comme j’avais déjà remarqué son numéro de gilet. Je suis allé voir la gendarmerie avec le numéro de sa plaque de taxi-moto. La Gendarmerie a contacté le syndicat des taxis motos pour vérifier le numéro ; elle a engagé des poursuites dans la ville. Le syndicat a vérifié le numéro 5242 que j’ai donné à la gendarmerie et a même retrouvé son numéro de téléphone. Il s’est trouvé effectivement que le numéro existe. J’ai rassuré la gendarmerie que je peux reconnaître l’intéressé. C’est en ce moment que nous avons engagé des poursuites dans la ville et dès que nous l’avons vu je l’ai reconnu. La fille aussi l’a reconnu quand elle est venue avec sa famille. Il a été déposé à la Gendarmerie. La maman de la fillette, sa sœur et la fillette sont toutes à la Brigade de Recherche avant d’aller à l’hôpital pour les soins. Mais la petite se plein de douleur » a conclu l’informateur de l’agence Guinée Presse.

Le juriste Mamady 3 Kaba nommé commissaire à la CENI

Dans un décret lu sur les antennes de la RTG jeudi, 14 mai 2020, le président de la République, Pr Apha Condé, a nommé le Juriste Mamady 3 Kaba, commissaire à la CENI en remplacement de feu Me Amadou Salif Kébé.

Cette nomination comme indiqué dans les précédentes publications, vient combler le vide laissé par le décès de Me Salif Kébé. Et c’est au bout de 8 jours, qu’une élection sera organisée au sein de la CENI pour choisir le successeur de Me Kébé.

Les candidats sont connus conformément à la loi organique portant Statut, Organisation et fonctionnement de la CENI. Il s’agit des représentants des Organisations de la société civile. Ces candidats sont Kabinet Cissé, l’actuel président par intérim de la CENI et le nouveau commissairepromu Mamady 3 Kaba.
Ils seront ainsi départagés à l’issue d’un duel électoral dont seuls les commissaires de l’institution sont électeurs. Et cette élection sera présidée par le doyen des vices présidents de la CENI.

Des primes d’incitation pour les Directeurs des écoles publiques à Boké

Depuis le début des opérations de paie des primes d’incitation aux enseignants, le doute planait sur la régularisation des cas des directeurs d’écoles publiques qui avaient prêté mains fortes aux personnel enseignant pendant la grève du Slecg. Ces directeurs se sont servis des programmes pédagogiques pour dispenser des cours dans leurs établissements respectifs.

A Boké, la commission tripartite vient de régulariser de la situation de ces directeurs d’écoles engagés dans le processus de qualification du système éducatif guinéen.

Sous l’anonymat, certains directeurs ayant perçu leurs primes du mois d’avril ont indiqué : »Nous remercions l’Etat guinéen à travers le ministère de la Fonction publique qui œuvre pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants en situation de classe. »
Pour d’autres, « Le fait de penser à nous en cette période de crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus ou Covid-19, veut dire qu’au-delà des exigences administratives, les autorités centrales sont aussi sensibles à nos préoccupations, nos soucis et stress que nous vivons dans l’exercice de notre mission. »

« Ce qui nous réconforte davantage, c’est la moralité, la transparence, le dynamisme et la sincérité de cette jeune équipe chargée de superviser l’ensemble de la paie. Surtout, le Chef de mission, Mamadi Fatoumata Cissé qui agit méthodiquement et en toute modestie… »

A noter que la réhabilitation des directeurs d’écoles en situation de classe aura fortement contribué à aplanir les tensions sur le terrain.Les autorités devraient consentir d’autres sacrifices pour soulager ceux-là qui attendent leur tour avec beaucoup d’impatience.

Kindia: Des citoyens réclament le retour du ministre de l’énergie limogé

Certains citoyens de la ville de Kindia se sont retrouvés très tôt mercredi devant la commune urbaine pour exprimer leur mécontentement suite au limogeage du ministre de l’Energie, Dr. Cheick Taliby Sylla, natif de la préfecture.

Dans la foule, des femmes, jeunes et certains chefs de quartiers n’ont pas apprécié le renvoi de leur fils du grand département de l’Energie marqué ces mois-ci par des délestages du courant électrique dans le pays.

‘’Nous demandons à M. le Président de la République le retour de Dr Cheick Taliby Sylla à son poste’pouvait-on entendre dans la foule.

Et pour le conseiller communal, Fodeya Bangoura : «En Guinée on n’a jamais récompensé quelqu’un qui a fait du bien et quelqu’un qui compte faire le bien pour sa patrie. Sinon Dr Cheick Taliby Sylla, depuis Kindia n’a jamais eu un ministre comme lui qui soutient d’abord l’action du Président. Moi j’ai fait 10 ans dans l’opposition connu de tous les kindiakas mais c’est grâce à lui aujourd’hui on ne parle pas de l’opposition ici. On parle de délestage c’est parce qu’il y a courant. Il s’est battu pour que le RPG gagne et voilà comment on le récompense. Nous sommes frustrés. » a martelé Fodeya Bangoura.

Même son de cloche pour le coordinateur du Mouvement des Jeunes Visionnaires de Kindia, Aboubacar Diané « Suite au limogeage du ministre de l’énergie, vraiment nous ne sommes pas contents. Le 2eme mandat d’Alpha Condé c’est grâce à Cheik Taliby Sylla avec l’avènement de Kaleta. Nous ne sommes pas du tout contents. Nous demandons humblement au chef de l’Etat de revoir ce décret. Il s’est vraiment battu pour le parti à Kindia. Pardon qu’il revienne.» a-t-il plaidé.
De son côté, Seydouba Camara a fait savoir qu’ils finiront à prendre des dispositions concernant le parti.
Pour ces mécontents, il est temps d’observer les réalités avant d’agir en défaveur du parti présidentiel à Kindia.

Covid-19: La Guinée a enregistré 74 nouveaux cas positifs le 13 mai

Au total 237 personnes ont été soumises aux tests de laboratoire mardi, 12 mai 2020 et 74 parmi elles, se sont révélées positives au Covid-19. Et ces 74 nouveaux cas positifs portent à 2.372, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars en Guinée.

Mieux les données de l’ANSS réactualisées à la date du 13 mai 2020 font état de 3 nouveaux décès mercredi, 13 mai, ce qui donne un cumul de 14 décès hospitaliers. Par ailleurs, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS) fait état de 40 guéris du jour, ce qui donne un total de 856 sortis guéris depuis le 12 mars 2020.

Parallèlement au décompte des cas-Covid-19, l’expansion du coronavirus a été renforcée par un manque d’autorité de l’Etat, face au règne des anti-barrières sanitaires et opposants aux directives de l’Etat d’urgence sanitaire. Outre les violences contre le barrage de contrôle de Friguiadi qui ont fait 6 morts, des dizaines de blessés et des dégâts matériels à Coyah, des groupes de jeunes soudoyés ,ont cassé mercredi, 13 mai, les portes des Mosquées de Dubreka pour exiger la réouverture de toutes les Mosquées et les prières collectives pourtant interdites pour cause de Covid-19. Les mêmes jeunes manifestants, soutenus par des motards, ont érigé les barricades pour s’en prendre violemment aux porteurs de masques de protection et de bavettes sur la nationale no 3.

Il s’agit d’une violation flagrante de la loi, des mesures édictées dans l’Etat d’urgence sanitaire et de l’autorité de l’Etat. Même scenario à Kamsar ou des jeunes conditionnés et manipulés, ont ouvert de force les Mosquées, tout en déclarant qu’il n y a pas de coronavirus en Guinée. Et ces mauvais comportements ont été salués par les responsables de l’opposition. La Guinée, est le seul pays au monde ou le coronavirus a un camp et un Parti Politique.

Henriette Conté , l’ex-première dame de Guinée est décédée

Henritte Conté, l’ex-première dame de Guinée est décédée le 12 mai des suites de maladie.

La veuve du feu Général Lansana Conté qui a gouverné la République de Guinée du 3 avril 1984 au 22 décembre 2008, est décédée dans la soirée du mardi, douze années après la disparition de son époux.

Pour rappel le fils aîné du couple, Ousmane Conté, s’en est allé deux mois auparavant.  Cet officier de l’armée guinéenne était malade avant de rendre l’âme le 25 mars 2020. Accusé de trafic de drogue, Ousmane Conté avait été arrêté en février 2009 par la junte militaire du capitaine Dadis Camara, président du CNDD, deux mois après la mort de son père et le coup d’État.

Covid-19 en Guinée: Médecins Sans Frontières soutient la riposte de la pandémie

L’organisation médicale humanitaire internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a démarré le 28 avril la prise en charge des patients atteints par la pandémie de COVID-19 au Centre de Traitement des Épidémies (CT-Epi) de Nongo, à Conakry avec une capacité maximale de 75 lits. Cette prise en charge est cruciale alors que le nombre de personnes infectées dans le pays ne cesse de s’accroître et que les capacités d’hospitalisation restent très limitées.
Le Centre de Traitement des Épidémies de Nongo (CTEpi Nongo) est une structure bien connue de MSF. L’organisation humanitaire avait en effet mis sur pied sur fonds propres ce centre en 2015 lors de l’épidémie d’Ebola qui avait durement affecté la Guinée. Plus de 10 milliards de francs guinéens (1 million d’euros) avaient été investis en 2015 par MSF pour bâtir ce centre, avant de remettre sa gestion aux autorités guinéennes.
« Aujourd’hui, face à la nouvelle pandémie de COVID-19 qui touche la Guinée, nous avons réhabilité une bonne partie de la structure pour la remettre aux normes et accueillir les premiers patients» explique KEÏTA Guéya Bonaventure, Coordinateur Technique et Logistique de MSF en Guinée. « La mise sur pied de cette unité de soins était urgente au vu de l’engorgement de l’hôpital de Donka. Dans un premier temps, nous pourrons assurer ici la prise en charge de patients présentant de symptômes légers de la maladie mais ayant besoin d’hospitalisation comme le prévoit la politique nationale de prise en charge »
Un soutien initial de trois mois est prévu par MSF pour le site de Nongo et une augmentation du nombre de lits est envisageable. L’organisation médicale essaie aussi de faire reconnaitre la prise en charge au centre des cas un peu plus sévères y compris ceux nécessitant un apport en oxygène.
L’organisation humanitaire assure également l’alimentation gratuite des personnes admises dans le centre.
« Outre cette réhabilitation et la prise en charge des patients, MSF a aussi mobilisé des promoteurs de santé pour soutenir les mesures de prévention, d’information et de promotion de la santé au centre de traitement de Nongo et des conseillers éducateurs pour l’accompagnement psychosocial des patients. Nous assurons aussi la recherche et le suivi des contacts et la désinfection des maisons des cas confirmés hospitalisés à Nongo. » Explique Dr Kassi NANAN-N’ZETH, Coordinateur Médical de MSF en Guinée.
En dépit de la situation, MSF maintient sa capacité de réponse aux autres épidémies. A Conakry, MSF assure ainsi la prise en charge gratuite des enfants atteints de la rougeole au Centre de santé de Saint Gabriel et la référence et l’appui à la prise en charge gratuite des cas compliqués vers les hôpitaux. En Haute Guinée, MSF appuie la prise en charge gratuite des cas de rougeole admis au service de Pédiatrie de l’Hôpital Régional de Kankan.
Présente depuis 1984 en Guinée, MSF mène depuis des années d’importants projets de lutte contre le paludisme et la malnutrition à Kouroussa ainsi qu’un vaste projet de prise en charge des patients vivant avec le VIH à Conakry. Ces projets se sont aussi impliqués dans la riposte contre le COVID-19 en renforçant les capacités des structures de santé et des communautés appuyées dans leurs zones d’intervention : mise en place de points de lavage, sensibilisation par des promoteurs de santé, etc.
« Outre notre appui au ministère de la santé dans la réponse au COVID-19, notre priorité reste d’assurer la continuité de ses services médicaux vitaux à Kouroussa et Conakry et la réponse aux autres épidémies », explique Arnaud Badinier, chef de mission de MSF en Guinée. « Rougeole, paludisme, VIH… les besoins sanitaires en Guinée restent immenses et le système sanitaire fragile. Avant la pandémie, l’accès aux soins était déjà un défi dans le pays, et il ne faut pas que la pandémie de COVID-19 aggrave la situation. A ce titre, renforcer l’approche communautaire dans la réponse au COVID-19 est nécessaire afin réduire la pression sur les structures sanitaires et garantir un accès équitable à la prise en charge des patients, qu’ils souffrent du COVID-19 ou de toute autre pathologie. »