Les classes d’examen se préparent pour la réouverture à Guéckédou

Les Directeurs préfectoraux de l’éducation de Guéckédou, Beyla et de Lola ont pris des dispositions pratiques pour la réouverture des classes d’examens lundi, 29 juin 2020.

Les autorités de l’éducation de Guéckédou veulent réussir une réouverture sécurisée des classes d’examens pour un effectif total de 12.065 candidats au primaire et au secondaire.
Sur le plan sanitaire, les autorités ont mis en place des équipes d’alertes, salles d’observations et installé des kits sanitaires à la rentrée de toutes les écoles et salles de classes d’examens.

Selon le Directeur Préfectoral de l’Education, M. Maxim Kolié, toutes les dispositions sont prises sur le plan pédagogique en vue d’une bonne réouverture des classes d’examens, notamment le programme de rattrapage des cours perdus.
Les mêmes dispositions sont mises en place à Lola et à Beyla pour une reprise normale des cours.

Les autorités de l’éducation des trois préfectures ont réitéré leurs engagements à faire de cette réouverture une réussite parfaite.

La majorité des guinéens n’a pas profité de la gratuité de l’eau, l’électricité et les transports communs

L’Etat reconduit pour trois (03) mois, Juillet-Aout-Septembre 2020, la gratuité de l’eau, l’électricité et des transports publics (Bus et Train). La décision du gouvernement annoncée mercredi, 24 juin par le Premier Ministre Ibrahima Kassory Fofana, fait suite à une première gratuité de l’eau et de l’électricité qui n’a pas profité à la majorité des guinéens.

EDG a choisi la période de la 1ère phase du plan de riposte économique au Covid-19, pour multiplier les délestages et autres séquences de coupures intempestives d’électricité dans les quartiers de Conakry et dans les préfectures.

Conséquence, l’obscurité a généré les manifestations ou émeutes du courant électricité même dans la commune de Kaloum, siège de la Présidence de la République, de l’Administration publique et des Entreprises, Sociétés Mixtes, et des Banques et Assurances.
La réactualisation de la gratuité de l’eau et de l’électricité, pourrait ne produire aucun effet bénéfique pour les ménages toujours victimes de délestages dans les quartiers de Conakry.

Cependant, malgré la face cachée du non-respect du volet-eau-électricité de la composante sociale de la phase 1 du plan de riposte économique au Covid-19, le Premier Ministre a lancé la phase 2 du plan de riposte pour les mois de juillet, Aout et Septembre 2020.

Outre les transferts monétaires pour 240.000 ménages et la suspension des droits de douane applicables à l’importation des produits de pêche, le Premier Ministre Kassory Fofana a lâché ses directives « L’Agence nationale d’inclusion économique et sociale (ANIES) déploiera, dans les prochaines semaines, un vaste programme de transferts monétaires au bénéfice d’un premier groupe cible de 240. 000 ménages, à raison de 250. 000 francs guinéens par ménage et par mois.

Ces transferts seront accompagnés de distribution de vivres aux foyers communautaires infectés et de la poursuite de la campagne de sensibilisation et de distribution de kits sanitaires entreprises en phase 1 ;
– Toutes les mesures destinées à soulager directement les populations, à savoir la gratuité de l’eau, de l’électricité et des transports publics (bus et train) sont reconduites pour trois mois, soit de juillet à septembre 2020 ;
– Le paiement de la redevance sur les droits de douane à l’importation pour les denrées de première nécessité est suspendu jusqu’à la fin de l’année. Cette mesure est déjà effective depuis le 1er juin. Les denrées concernées sont le riz, le sucre, le lait, l’huile et l’oignon ;
– Une réserve de sécurité alimentaire sera créée pour parer tout risque de crise d’approvisionnement, notamment pendant la période de soudure (août et septembre 2020) ».
Ibrahima Kassory Fofana, fort des résultats tirés de l’investissement de 845 milliards de fg dont un effort budgétaire de l’Etat de 730 milliards de fg, dans les composantes de la 1ere phase du plan de riposte, cible d’autres mesures pour la phase 2 du plan de riposte au Covid-19 « Les droits de douane applicables à l’importation des produits de pêche sont suspendus, à l’exception de la RTL et un programme d’importation de 6 000 tonnes de poissons congelés va être mis en œuvre sous l’égide du ministère chargé de la pêche et de l’économie maritime pour résorber le déficit projeté ; Les taxes frappant les contrats d’assurance santé et d’assurance vie seront réduites et les primes d’assurances sur la vie seront désormais déductibles de l’assiette imposable au titre des années 2020 et 2021 ; L’inclusion financière sera encouragée par la facilitation de l’accès du plus grand nombre d’usagers aux services financiers digitaux » a conclu Kassory Fofana, non sans évoquer les appuis aux entreprises et aux activités économiques.
Le fonds de garantie bancaire de 50 milliards de fg et un fonds d’appui aux groupements d’Intérêt Economique (GIE) et aux PME avec un montant de 40 milliards de fg, ont été mis en place par le Chef de l’Etat. Des montants importants ont été mis à la disposition de certains acteurs du monde agricole.

Mamou: Oumou Barry remise aux arrêts 48h après sa sortie de prison

Oumou Barry, une militante du FNDC, avait été mise aux arrêts pour son implication dans les violences électorales qui ont perturbé le double scrutin du 22 mars dernier à Kégnéko.

Pour rappel, le 22 mars 2020, un groupe de personnes ont perturbé le scrutin en s’attaquant aux bureaux de vote. Des troubles qui ont causé la mort d’un jeune mécanicien.

Alors qu’elle a été détenue pendant trois mois à la prison centrale de Mamou, Oumou Barry libérée le 23 juin dernier vient d’être arrêtée de nouveau.

En effet, à peine sortie de prison, Oumou Bah déclarait sur les antennes d’une radio locale qu’elle a été l’une des actrices qui ont empêché le vote à Kégnéko en s’attaquant aux bureaux de vote. Rappelons toutefois qu’elle avait jusque là nié les faits qui lui sont reprochés au tribunal, et avait soutenu qu’elle se trouvait à Kégnéko pour une affaire sociale.

Sa nouvelle sortie médiatique ne servira donc qu’à l’incriminer et apporter les éléments qui manquaient à l’accusation.

Accueillie avec faste, la célébration de sa libération aura été de courte durée. La gendarmerie de Timbo a mis main sur Mme Bah suite à ces déclarations publiques.

 

Le Président Alpha Condé pour une monnaie unique des 15 Etats membres de la CEDEAO

Le Président de la République, le Pr. Alpha Condé a été en visio-conférence mardi 23 juin 2020 avec ses homologues de la Sierra Leone, de la Gambie, du Liberia, du Ghana, et du Nigeria ; tous ces pays ayant leur propre monnaie. Il a été ainsi question d’échanger sur la nouvelle monnaie « Eco » que les dirigeants ouest-africains comptent mettre en place.

Au cours des échanges, le Président Alpha Condé a défini la position de la Guinée face à cette nouvelle monnaie : « Je vous félicite pour l’organisation de cette visio-conférence. Il est important de clarifier les choses. La Guinée reste toujours dans l’esprit de la 56ème session ordinaire. C’est-à-dire un panier de devises et de flexibilité. Évidemment, j’approuve la déclaration du Gouverneur du Ghana qui consiste à organiser une réunion des 15 Chefs d’État afin que nous puissions parler d’une seule et même voix. L’intégration sous-régionale est fondamentale pour le développement de l’Afrique de l’Ouest. Il m’a semblé que, lors du dernier sommet de l’Union africaine, la question était résolue et une déclaration proposée par le Président Alhassane Ouattara ressortait à l’esprit un Eco à 15 États, à moins que je ne me trompe. Il est extrêmement important que nous arrivions à mettre en place l’Eco. Bien sûr, la maladie Covid-19 a atteint nos économies, mais nous devons avoir la possibilité de l’appliquer soit avant le 5 décembre 2020, soit de nous donner une marge. Mais nous devons demander à nos frères de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) de respecter la décision que nous avons prise à 15. C’est-à-dire que la décision de créer l’Eco a été prise par les 15 Chefs d’Etat. Et lors du dernier sommet de la CEDEAO à Abuja, en conclusion sur cette question, le Président Alassane Ouattara, avant de partir, avait demandé que les techniciens continuent leur travail. Ce qui suppose qu’avant de partir, il était dans l’esprit de la CEDEAO. Nous avons été un peu surpris de la déclaration d’Abidjan et dernièrement de celle de Paris. Donc, il est extrêmement important pour clarifier les choses que le Président du Ghana demande une visioconférence entre les 15 Chefs d’État.

Il est évident pour la Guinée que l’Eco reste la monnaie des 15 États de la CEDEAO. Lors de ma dernière interview, dans le journal ‘’Jeune Afrique’’, j’ai affirmé que pour la Guinée, l’Eco reste la monnaie des 15 États avec un panier de devises et de flexibilité, avec l’espoir plus tard un jour qu’on arrivera à une monnaie unique pour l’Afrique.

Je vous remercie pour la convocation de cette réunion et je vous demande de prendre des initiatives pour que nous puissions avoir cette rencontre avec les 15 Chefs d’État afin de clarifier les choses. En aucun cas la Guinée ne saurait adhérer à une zone monétaire sans les 15 États. Cette position est claire »a conclu Pr Alpha Condé.

Covid-19 en Guinée: 64 nouveaux cas et un décès déclarés ce 24 juin

La Guinée évolue vers la barre des 30 décès hospitaliers dus au Covid-19. Les statistiques de l’ANSS du 22 juin, mises à jour mardi, 23 juin, font état d’un mort supplémentaire, ce qui donne un cumul de 29 décès hospitaliers depuis le 12 mars.

Selon les mêmes données, 64 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été détectés, portant le nombre d’infectés à 5.104 cas confirmés de coronavirus. Cependant, malgré l’existence des cas de 1331 actifs, les services de l’ANSS ont enregistré 59 nouveaux cas de guérisons, ce qui fait un total de 3.744 sortis guéris des centres de traitement. Conséquence, le taux de rétablissement ou de guérison est de 73.4% contre un taux de létalité de 0.6%.

Avec ces statistiques réactualisées du 23 juin, la Guinée continue d’occuper le 79e rang dans le classement mondial des pays touchés par la pandémie du Covid-19. Notre pays vient derrière Haïti, 78e place avec 5.211 cas positifs et devant le Salvador, 80e rang pour 4.973 cas.

Les infections-Covid-19 se propagent à Conakry et dans certaines préfectures comme Fria et Labé ; Labé ou les transporteurs routiers sont indexés comme principaux distributeurs du Covid-19.

Parallèlement, les sources font état de la découverte de huit (08) employés testés positifs à l’Hôtel Sheraton de Conakry et de la fermeture du réceptif situé dans la zone de Kipé, banlieue nord-ouest de Conakry.

Reprise des cours à Kaloum dans le strict respect des gestes barrières (DCE)

Toutes les dispositions sont prises pour recevoir les élèves, candidats aux examens à la date du 29 juin dans la commune de Kaloum. « La reprise des cours se fera dans le strict respect des mesures sanitaires en tenant compte des gestes barrières recommandés par le chef de l’Etat Pr Alpha Condé », a déclaré à l’AGP le Directeur communal de l’Education de Kaloum, Ibrahima Docta Yattara.

Selon le DCE de Kaloum, les élèves retrouveront leurs établissements désinfectés, débarrassés de toutes sortes de saletés.
« A date, ces écoles n’ont reçu aucun matériel de protection contre la pandémie. A propos, la part de l’assistance des partenaires techniques et celle du gouvernement sont sollicitées en vue de faire épargner les enfants une contamination et lutter efficacement contre toute sorte de maladies dans nos écoles », a-t-il dit.

A propos de l’avancement des travaux de rénovations des Écoles Primaires Publiques d’Almamya, de la Gare, et de Tombo, le DCE a rassuré de l’engagement des ingénieurs et l’imminence de la fin des travaux.

Les lieux de culte restent fermés à Mamou en raison du non respect des mesures barrières

Suite à la dernière adresse du chef de l’État annonçant la réouverture des lieux de culte dès le 22 juin dans les préfectures qui n’ont pas enregistré de cas de Covid-19, le centre-ville de Mamou ou les habitants continuent d’ignorer et de fouler au pied les gestes barrières, n’est pas éligible à la décision du Président de la République.

Les mosquées et églises de la commune urbaine de Mamou resteront fermées jusqu’à nouvel ordre. Outre le non-respect des gestes barrières, la commune urbaine ou le centre-ville de Mamou est toujours l’objet des cas positifs isolés et des suspects portés disparus.

En revanche, dans la région administrative de Mamou, les autorités religieuses ont indiqué que les mosquées et églises de la préfecture de Pita, Dalaba et celles des 13 sous-préfectures de la préfecture de Mamou sont autorisées à rouvrir leurs portes lundi, 22 juin 2020.

La Guinée franchit la barre des 5000 cas positifs à la Covid-19

Le nombre de cas confirmés de Covid-19 au pays ne fait que grimper. C’est donc sans surprise que les nouveaux cas positifs font franchir à la Guinée, la barre des 5.000 cas positifs.

Alors que l’Etat ordonne la levée du couvre-feu en province et la réouverture des lieux de culte dans les préfectures exemptes des cas de contaminations, le virus continue de se propager.

En effet, des résultats des tests effectués dimanche 21 juin et mis à jour lundi 22 juin, il ressort que 52 nouveaux cas positifs au covid-19 ont été détectés, portant le nombre des infectés à 5.040 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars en Guinée. Avec un mort/jour, il y a désormais un cumul de 28 décès hospitaliers. En revanche, les 16 nouveaux cas de guérisons donnent un total de 3.685 sortis guéris des centres de traitement.

Et selon ces statistiques de l’ANSS mises à jour lundi, 22 juin, le taux de rétablissement ou de guérison est de 73.1% contre un taux de létalité de 0.6%.

Dans le classement mondial des pays touchés par le Covid-19, la Guinée est à la 79e place, derrière la Macédoine du nord, 78e avec 5.196 cas de covid-19. Notre pays est suivi par le Salvador, 80e pour 4.808 cas.

Les contaminations vont continuer à grimper en Guinée, en raison de l’indiscipline, de l’esprit de suffisance et du laisser-aller. Malgré l’Etat d’urgence sanitaire, les habitants peu consciencieux, continuent de se rassembler dans des endroits comme les plages, maquis et boites de nuit pour s’éclater avec des individus aux statuts obscurs. Les 19 et 20 juin, les forces de sécurité ont effectué des descentes dans certains lieux d’ambiance ou des dizaines de filles de joie et de clients ont été interpellés. Mais les propriétaires des lieux et leurs clients continuent de braver les gestes barrières dans le Grand Conakry.

Réouverture des lieux de culte à Kankan après le confinement

Après trois mois de confinement à cause de la pandémie Covid-19 dans notre pays, certaines villes de la Guinée dont celle de Kankan ont procédé à la réouverture des lieux de culte (mosquées, Eglises) lundi 22 juin 2020.

Les religieux de la cité de Cheick Fanta Mady Chérif ont été suffisamment sensibilisés au respect strict des gestes barrières édictés par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (l’ANSS).
A propos des mosquées, le bureau régional de l’AGP a sillonné certaines maisons de Dieu de la place. Il a constaté la présence des dispositifs de kits de lavage de main partout.

Ainsi, lundi matin lors des prières de l’aube, les différents imams de Kankan se sont réjouis de la réouverture des mosquées, tout en implorant la grâce divine pour que le tout puissant Allah puisse mettre fin à la présence du Coronavirus dans notre pays.
Ils ont demandé à tous les fidèles musulmans de Kankan de respecter et de faire respecter les critères de protection pour la non propagation du Covid-19 dans la préfecture.

La vulgarisation de l’Artemisia dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 en Guinée

L’Artemisia est une plante que les africains veulent expérimenter dans la lutte contre la Covid-19. En Guinée les acteurs de la médecine traditionnelle ne veulent pas rester en marge du combat contre le coronavirus. Mamadou Alpha Diallo dit ‘’Morenga’’ fait partie des promoteurs de la plante (Morenga). Il a expliqué à l’Agence Guinéenne de Presse la place que doit occuper cette plante traditionnelle dans la lutte contre le Covid-19.

AGP: Comment l’Artemisia a-t-il été découvert en Guinée ?

Diallo Mamadou Alpha : Je tiens à réitérer à travers votre micro que je suis l’un des pionniers dans le cadre de la vulgarisation de l’Artemisia en Guinée, cela date de 2004.
Il faut rectifier le tir qui est extrêmement important, car il y’a des personnes très intelligentes qui sont en train de rafler la vedette de leur côté, afin de dire qu’ils sont à l’origine de la vulgarisation de l’Artemisia dans le pays.
Nous sommes nés (la maison d’Artemisia Guinée) avant la maison d’Artemisia qui a été créé à Madagascar récemment, il y a de cela 7 ans.

Pour rappel, nous avons expérimenté l’Artemisia pour la première fois au siège des volontaires Américains du corps de la paix il y a de cela 16 ans jours pour jours.
Apres l’expérimentation de la plante (Artemisia) au siège des volontaires du corps de la paix en 2004, mais aussi à Dubréka sous le contrôle du Pr Mamadou Aliou Baldé, nous avions attiré l’attention de l’école d’agroforesterie de Mamou pour leur donner une quantité de semences d’origine suisse.

Au-delà de ces régions, on a fait cap sur la Haute Guinée, où l’Artemisia est en expérimentation dans les préfectures de Kouroussa et Kankan. La plante est également expérimentée en région forestière dans les préfectures de Guéckédou et Nzérékoré.
Il faut préciser que l’expérimentation de l’Artemisia en Guinée n’a pas été prévue pour la lutte contre la pandémie de COVID-19, mais plutôt pour lutter contre la malaria.

Il faut féliciter le fait que le Sénégal ait pris à bras le corps l’expérimentation de cette plante dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Quand le comité scientifique sénégalais a reçu le don de Madagascar, après une analyse, le comité a donné son autorisation pour l’utilisation à l’Artemisia malgache dans la prise en charge et le traitement des malades de la Covid-19.

Dans un entretien avec une radio locale la RFM, le Pr Daouda Djaye, chef de l’équipe des scientifiques a confirmé l’autorisation de son équipe pour l’administration de l’Artemisia dans le traitement des malades de Covid-19.
Le Sénégal se dirige vers la rédaction du protocole de recherche sur le Covid-organique, nous allons travailler sur un protocole pour pouvoir le donner aux sénégalais. En Guinée la procédure est très lente, malheureusement l’inclusion dans la recherche scientifique est mise à côté.

Je lance un appel à son excellence le Pr Alpha Condé pour attirer son attention et lui demander très respectueusement de nous rajouter dans cette liste de chercheurs, au sein du comité scientifique afin qu’une solution soit trouvée, non seulement dans le cadre du Covid-19, mais aussi dans le cadre de la lutte contre d’autres maladies tel que le paludisme, qui constitue la maladie qui tue plus que le Covid-19.
Je tiens à rappeler que l’Artemisia qui a été expérimenté en Guinée avant Madagascar, soigne le paludisme, la fièvre, la constipation, les règles douloureuses, l’acidité de l’estomac, la bilharziose, la tuberculose, le diabète du type 2 etc.
C’est pourquoi, je lance un appel aux autorités qui nous gouvernent, particulièrement au Président de la République, pour qu’il nous aide à trouver une solution afin que tous les acteurs soient impliqués afin que la recherche scientifique soit une réalité dans notre pays.