Violences électorales : des membres de l’opposition recherchés par la justice

Le mardi 10 novembre, le procureur de la République près le tribunal de première de Dixinn a annoncé que son…

Le mardi 10 novembre, le procureur de la République près le tribunal de première de Dixinn a annoncé que son parquet recherche activement Ousmane Gaoual Diallo, Mamadou Cellou Baldé, Chérif Bah, Abdoulaye Bah, tous de l’UFDG ; Etienne Soropogui et Sékou Koundouno.

Les autorités judiciaires ont ouvert des enquêtes pour faire la lumière sur les violences post-électorales. Parmi les personnes visées par des procédures en cours d’instruction, figurent Ousmane Gaoual Diallo, Mamadou Cellou Baldé, Chérif Bah, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui et Sékou Koundouno.

Selon Sidy Souleymane Ndiaye, ces personnes sont soupçonnées d’avoir proféré des « menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre publics ».

Il affirme qu’une commission rogatoire a été délivrée pour, entre autres, rechercher, interpeller les personnes soupçonnées d’avoir participé de près ou de loin à la commission des infractions, procéder à toutes visites domiciliaires, perquisitions et saisies nécessaires à la détermination des circonstances de commission desdites infractions dans les quartiers et alentours de Kakimbo, Wanindara, Cimenterie Fofomèrè et Lambanyi Canadien.

D’après le procureur de la République, dans le cadre de l’exécution de la commission rogatoire, « 78 personnes ont, déjà, été présentées au juge mandant et plusieurs objets saisis dont des armes de guerre, des fusils de calibre 12, des machettes, des lance-pierres et autres gourdins cloutés ».

Il ajoute que la police judiciaire poursuit « l’exécution de la commission rogatoire en recherchant, activement, certaines personnes, dont Ousmane Gaoual Diallo, Mamadou Cellou Baldé, Chérif Bah, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui, Sékou Koundouno, qui ont proféré des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre publics ».

Sidy Souleymane Ndiaye affirme que la brigade de recherches de Matam a, pour sa part, ouvert une enquête pour incendie volontaire du train Rusal Friguia, association de malfaiteurs, assassinats, destruction d’édifices publics et privés, coups et blessures volontaires, vol aggravé et participation délictueuse à un attroupement.

« Le 23 octobre 2020, aux environs de 11 heures, le train Rusal Friguia a été attaqué par des individus mobilisés au niveau de la transversale 7 de Sonfonia. Ils sont parvenus, à l’aide de barricades, à immobiliser le train, à vider ses cuves   avant de l’incendier. Durant l’attaque du véhicule ferroviaire, quatre agents de sécurité du convoi ont été assassinés à l’aide de machettes’’, rappelle le magistrat qui précise que ‘’les investigations menées par l’unité d’enquête ont permis l’interpellation de 16 personnes ».

Les mis en cause, selon le procureur, ont été présentés à son parquet le 3 novembre dernier. Suite à l’ouverture d’une information judiciaire, le magistrat instructeur a ordonné leur placement en détention provisoire à la Maison centrale de Conakry.