Aboubacar Soumah, le leader du SLECG accuse son adjoint Oumar Tounkara d’être une « taupe » du Gouvernement au sein de leur structure.
Le Puissant syndicat de l’Education traverse une zone de turbulence. Les deux premiers responsables de cette organisation syndicale ne conjuguent plus le même verbe « Tounkara a des accointances avec le Gouvernement. Cela a été constaté depuis très longtemps par la base qui nous a remonté les informations. On n’a pas manqué d’attirer son attention sur ça. Et à chaque fois qu’il y a des rencontres au cours desquelles le SLECG exprime une position, il a toujours eu une position contraire, il est toujours du côté du Gouvernement. Ces multiples rencontres à la Primature, à chaque fois que nous montons des stratégies ici il va les déballer. Il tient des réunions secrètes à la Primature, ces réunions nous ont été rapportése. On a attiré son attention sur ça il n’a pas changé. Tout le temps c’est comme ça. Même lorsque l’expert du Bureau International du Travail était venu, au cours de la conférence, lorsque celui-ci nous a demandé une trêve sociale, il a encore adhéré à cette position, il a dit que c’est le bon moment pour le SLECG de replier (…) », a expliqué le Secrétaire Général du SLECG. Aboubacar Soumah soutient que toutes les décisions qui sont prises par le Gouvernement, Oumar Tounkara tente de les faire admettre auprès des membres du bureau exécutif en prenant des contacts individuels, en leur faisant des promesses. Le leader du SLECG n’exclue pas de suspendre M. Tounkara s’il ne se rétracte pas.
« C’est une taupe du Gouvernement au sein du SLECG. C’est le terme là qu’un des hauts cadres de la primature a utilisé le jour qu’on a eu l’information sur sa fréquence à la primature. Le texto qu’on nous a envoyé précisait que Tounkara est une taupe. C’est un responsable de la Primature qui nous a informés que Tounkara est régulièrement là-bas et qu’il tient des réunions avec eux. Même le Premier Ministre, lors de la présentation de son bilan des 100 jours, il avait dit qu’il a rencontré un des responsables du SLECG, c’était Tounkara. Donc il est en intelligence avec Tounkara, toutes les décisions qu’il prend il les partage avec Tounkara. S’il ne nous comprend pas on va le suspendre », a-t-il averti.
Avertissements…
« Nous l’avons averti plusieurs fois il ne comprend pas, donc le bureau exécutif va examiner la situation et nous allons prendre une décision », a averti M. Soumah, martelant qu’il est hors de question de suspendre la grève.
« Lorsque le Gouvernement à travers l’Inspecteur Général du Travail nous adressera une correspondance en bonne et due forme nous invitant à l’ouverture des négociations, là nous viendrons, nous sommes prêts pour ça, on attend que ça », a tranché le secrétaire général du SLECG.