Du 02 au 05 décembre prochain, la CEDEAO procédera à Conakry, à une évaluation du niveau de mise en œuvre des orientations de l’ECOWAP 2025 et des perspectives de développement du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique pour les trois prochaines années (2020- 2022).
A cette occasion, une conférence de Presse a été coanimée dimanche, 1er décembre par le directeur général de l’agriculture et du développement rural de la CEDEAO, Alain Sy Traoré et par la directrice adjointe de l’intégration africaine, Hadja Mabinty Condé.
Selon le directeur général de l’agriculture et du développement rural de la CEDEAO, le premier objectif est de faire le bilan des Etats membres sur la mise en œuvre du Programme Régional d’Investissements Agricoles et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PRIASAN) et les Programmes Nationaux d’Investissements Agricoles et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN). Il est aussi question de définir les perspectives sur les cinq prochaines années pour la mise en œuvre de l’ECOWAP à l’horizon 2025.
‘’La semaine prochaine, nous allons avoir le comité de surveillance et de gestion de la réserve régionale de sécurité alimentaire qui a été établi par acte des chefs d’Etats de la CEDEAO et ensuite nous allons avoir un atelier de partage d’expérience avec l’ensemble des 15 Etats membres sur les politiques nationales de stockage’’, a annoncé Alain Sy Traoré.
De son côté, la directrice adjointe de l’intégration africaine a indiqué que cette rencontre se situe dans le cadre des réunions régionales de la CEDEAO, en vue de faire le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre des orientations de la politique commune agricole de la CEDEAO jusqu’en 2019, et de voir ensemble les perspectives du développement du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique à l’horizon 2025 ».
Pour rappel, la Réserve a été créée en 2013 par les Chefs d’Etat et de Gouvernement par acte additionnel au Traité révisé de la CEDEAO pour compléter les efforts des Etats membres pour fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle rapide et diversifiée ; exprimer la solidarité régionale à l’égard des Etats membres et des populations affectées à travers les mécanismes transparent, équitable, économique et commercial de l’Afrique de l’Ouest.