La direction générale de la guinéenne des eaux, à l’écoute des directions de production et de la clientèle vient de valider le chiffre d’affaires de ces structures distinctes pour une meilleure desserte de la ville de Conakry en eau potable.
Suite à plusieurs séances de travail au cours de l’année écoulée avec toutes les structures de la société des Eaux de Guinée, différentes solutions ont été proposées à la Direction Générale. Selon, Baldé Abdoulaye, Directeur de la production et des réseaux de la SEG, ces propositions sont multiples parce que chaque acteur de la vie de l’entreprise a ses responsabilités dans ce qu’il faut réaliser au cours de l’année 2019. ‘’ Pour notre direction nous avons prévu la production de 62 millions de mètres cubes d’eau pour l’ensemble des sites de production. Nous avons 14 sites de production, pour chacun des sites de production on a essayé d’optimiser la valeur de la qualité de la production qu’on doit extraire de ces sites. Pour cela il faut l’intervention de toutes les équipes de la maintenance (…), en 2019 il ne faut pas qu’il y ait un arrêt dans le cadre de la distribution et de la production. Un forage qui tombe en panne aujourd’hui doit être dépanné aujourd’hui, un groupe électrogène qui tombe en panne doit être automatiquement réparé pour ne pas que cela affecte les différents sites de production. Pour cette année, la direction de la production de la société des eaux de Guinée va connaître un rehaussement de 15 %’’, a déroulé le directeur de la production et des réseaux de la SEG.
Pour la direction clientèle de Conakry, Il est demandé à son service de facturer environ 40 millions de mètres cubes d’eau. Aux dires du directeur Ouo- Ouo Koulemou, cela est fonction de la capacité de production des sites de la SEG. ‘’A partir de cette facturation nous allons émettre le chiffre d’affaires (…), en matière de recouvrement, ce chiffre d’affaires, il est demandé à notre direction clientèle de recouvrer 85%. Pour arriver à réaliser les objectifs contenus dans le budget, nous demandons des moyens à la direction générale, et c’est à partir de ces moyens que nous mettons en œuvre le budget pour réaliser les objectifs en fin 2019’’, a expliqué le directeur de la clientèle de la SEG de la capitale guinéenne.
La direction générale, sensible aux appels de ces différentes structures a quant à elle validé les propositions faites par ces deux entités. Au cours de son intervention, Mamadou Diouldé Diallo, Directeur Général de la Société Guinéenne des Eaux de Guinée (SEG), a rappelé que le budget prévisionnel de la SEG pour l’exercice 2019 repose essentiellement sur deux paramètres. Selon lui, le premier paramètre est lié à tout ce que fait la SEG comme production et distribution de l’eau dans les différents ménages. ‘’Par rapport à cette production et distribution, il fallait aussi tout de suite que le second paramètre se repose sur les ventes. Donc entre ce qui est produit et distribué qu’est-ce que nous vendons ? C’est ce qui fait que vous avez constaté l’engagement des directeurs chargés de la production et de la distribution, et celui chargé de la commercialisation pour tirer le meilleur ratio de facturation pour bâtir le budget de la SEG sur ces deux indicateurs. Sachant que notre entreprise fonctionne à 100% sur le produit de ses ventes. La seule façon pour nous d’avoir le cash-flow repose sur la production. Ils se sont engagés à recouvrer tout ce qui est produit’’, a expliqué le Directeur Général de la Société Guinéenne des Eaux de Guinée.
Pour Mamadou Diouldé Diallo, C’est un budget extrêmement ambitieux qui leur a permis d’améliorer le budget de l’exercice 2018 pour un pourcentage supérieur à 8%. Pour l’amélioration des conditions de travail, le DG de la SEG, indique qu’il mettra à la disposition de ces deux structures les moyens d’accompagnement nécessaires pour desservir les populations en eau. ‘’Il s’agit d’acheter des véhicules pour permettre à nos collaborateurs sur le terrain d’avoir la mobilité nécessaire pour aller vers la clientèle, pour aller réparer les fuites et de procéder à tous les programmes d’exploitation. Il fallait que tout cela soit soutenu par la fourniture des motos que nous mettrons à la disposition des collaborateurs de Conakry et de l’intérieur du pays. Il fallait aussi chercher des outils de comptage parce que la meilleure manière d’évaluer les volumes que nous livrons repose essentiellement sur la macro et le micro comptage. Nous avons 10.000 compteurs au large que nous allons mettre dans les différents ménages puis toute la chaine de facturation se reposera sur ces outils de comptage. Lorsque nous aurons utilisé les 5 à 6000 de ces compteurs, nous allons commander 20.000 autres compteurs, ceci pour pouvoir doter tous les clients de la SEG en système de comptage. C’est à ce prix qu’on pourrait rentabiliser notre secteur et diminuer les litiges avec la clientèle’’ a-t-il souhaité.