« Je viens pour vous apporter le réconfort et l’espoir de lendemains meilleurs, chers frères et sœurs », a indiqué M. Diallo à son arrivée à Ségou, avant de présenter ses propositions pour rétablir la souveraineté territoriale du Mali et débarrasser les régions du centre et du nord du Mali de la menace terroriste.
Aliou Diallo, un entrepreneur de 58 ans, a décidé d’être candidat à la présidentielle pour incarner un renouvellement face à une classe politique malienne largement décrédibilisée par une corruption systémique et son incapacité à relever les grands défis auxquels est confronté le Mali, notamment sécuritaires, sociaux et économiques.
« Nous allons faire du chantier de la recherche de la paix la priorité absolue de notre équipe », a poursuivi le candidat en détaillant son Plan Marshall pour le Mali : un programme d’investissements d’un montant global de 15’000 milliards de francs sur cinq ans, visant à renforcer l’appareil militaire malien, développer les infrastructures et services sociaux de base, et relancer l’économie du pays par une politique de grands travaux.
Une politique qui associe systématiquement lutte sécuritaire contre les groupes armés djihadistes et développement économique des régions les plus pauvres et les plus enclavés du Mali, où les terroristes recrutent très largement, prospérant sur la misère et le désespoir d’une jeunesse sans emploi et sans perspectives.
Un programme ambitieux et volontariste à l’opposé de l’immobilisme et de l’attentisme affiché par le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, mais aussi de l’ensemble de l’establishment malien, dont le candidat Diallo dénonce l’immobilisme.
« Nous sommes sur la voie qui rendra le Mali à son Peuple », a conclu Aliou Diallo devant une foule nombreuse et enthousiaste, qui s’est trop longtemps sentie abandonnée par les autorités de Bamako.