Rien ne semble arrêter Cellou Dalein Diallo dans sa mauvaise foi et furie politique caractérisées par le nihilisme pathologique. Il ne voit la réalité qu’à travers le prisme étriqué d’opposant borné et bête qui veut faire sensation dans l’opinion, par tous les moyens, après avoir échoué lamentablement sur le terrain politique et abandonné aussi les responsables et militants de son parti au sort funeste auquel il les destine.
L’homme qui est venu en politique, par dépit et pour des fins personnelles, semble avoir perdu la mémoire, sans doute, sélective, à ses yeux pour ignorer les progrès dans tous les domaines de la Présidence Alpha Condé pour les besoins de sa propagande politique devenue pathétique. Seulement, les Guinéens ne sont pas dupes et l’ont montré à toutes les élections auxquelles il a été candidat en le reléguant à la défaite, pour lui rappeler qu’il n’a pas leur estime et leur confiance à cause de son passé sombre de prédateur et de ses dérives criminelles d’opposant.
Le Président de l’UFDG ne se lasse pas d’agacer l’opinion avec ses prises de positions populistes et sa démagogie politique pour faire croire à un bilan imaginaire d’un régime décadent qu’il a servi servilement pour tromper sur les avancées réelles et prodigieuses du pouvoir du professeur Alpha condé qu’il a échoué à renverser, mais persiste à calomnier avec l’espoir qu’il sera suivi et entendu dans ses élucubrations politiques et médiatiques.
Deux questions suffisent à montrer les limites de son pseudo-réquisitoire prétendument des révélations dans le secteur routier où il a été ministre sans avoir apporté des solutions aux problèmes, pris à bras le corps aujourd’hui, par le Professeur Alpha Condé, héritier, malgré lui du désastre causé par Cellou et consorts : si les routes avaient été faites et comme il se doit à l’image d’autres pays, aurait-on eu besoin d’en faire ou de les refaire quasiment toutes ? Si Cellou et le régime auquel il a appartenu dans un record de longévité ont été aussi bons qu’il le prétend, pourquoi subissent-ils le courroux des Guinéens pour lesquels ils sont coupables de l’abîme du pays ? Peut-on comparer 24 ans de règne long et sans partage à, à peine, dix années de Présidence dans un monde qui a beaucoup changé avec un contexte politique, économique et social national des plus instables et volatiles ?
Si le passé fut meilleur aux années de prospérité et de progrès que les Guinéens reconnaissent unanimement, pourquoi, ce désaveu permanent dans les urnes, la conséquence, du rejet de leurs personnes et de leurs politiques dévastatrices ?
Cellou Dalein Diallo feint d’ignorer tous les efforts pour rompre avec leur gouvernance de copains et coquins aveuglé par les rancœurs de son ambition présidentielle contrariée à jamais et nostalgique malheureux des années de laisser-aller et laisser-faire ambiants dans le Gouvernement et l’administration publique.
Le Professeur Alpha Condé ne se mêle pas de l’attribution de marchés et de contrats publics comme avant sous le régime que Cellou voudrait défendre afin de se blanchir de faits et méfaits vivaces dans la mémoire collective qu’il traîne comme un boulet. Cela revient aux cadres et chefs des départements avec l’implication des services compétents concernés et la vigilance sans faille des partenaires techniques et financiers, partie prenante dans les projets et ouvrages publics.
Après le pouvoir qui l’a avili, l’opposition aura-t-elle rendu le Président de l’UFDG, fou à lier ?
La question mérite d’être posée pour un homme qui a perdu tous ses repères et semble aujourd’hui réduit à ressasser sa haine contre le Président qui l’empêche de dormir, à rabâcher son amertume contre le régime qui leur a succédé fasse beaucoup mieux qu’eux, en peu de temps, pour tenter de rattraper la ruine du pays qu’ils ont causée des années durant.
En attendant le verdict de l’histoire, le peuple qui sait reconnaître les siens a tranché le débat sur la légitimité d’abord et celui du bilan ensuite des acteurs de la vie politique et des candidats aux élections nationales. Tant pis pour les autres !
Ibrahima Sylla