Dans le cadre de la présidentielle du 18 octobre prochain, le Conseil National des Organisations de la société Civile (CNOSC) à travers sa sous-section Regard Du Peuple a lancé ce mercredi 23 septembre à Conakry, une session de formation à l’intention des formateurs et superviseurs, avant leur déploiement sur le terrain.
Durant deux jours de formation, ces superviseurs venus des quatre coins du pays seront outillés notamment, sur des thématiques les permettant de contrôler et alerter sur la conformité des élections.
« L’observation va consister à déployer près de 10.000 observateurs domestiques. Ça veut dire que nous faisons de l’observation domestique. L’observateur est recruté sur place, formé et déployé sur place. Il observe les élections depuis l’ouverture du bureau de vote jusqu’à la connaissance des résultats. Ces superviseurs ici présents, ont pour mission de représenter le Regard Du Peuple dans leurs préfectures, d’identifier les points focaux dans les sous-préfectures, de recruter les observateurs, de les former conformément aux directives que nous allons donner au cours de cette formation et, également, d’assurer la mission d’observation sur le terrain avant, pendant et après le scrutin. (…). Nous observons en raison des enjeux de ces élections mais aussi des défis qui interpellent la société civile elle-même », a soutenu le président du CNOSC.
Pour cette année, la CENI attend des agents déployés par la société civile, de la proactivité dans leur travail d’observation notamment sur les anomalies constatés
« A écouter les agents ici présents, on se rend compte que ce sont des gens expérimentés. Nous ne pouvons que les encourager et souhaiter que la mission qui est la leur, se joue convenablement. Nous avons démontré la responsabilité qui incombe tous les observateurs. Nous avons lancé un autre appel pour qu’ils n’attendent pas leur rapport final pour nous dire là où ça a marché et là où ça n’a pas marché. Nous souhaitons qu’au fur et à mesure qu’ils travaillent sur le terrain, lorsqu’ils voient des anomalies, que directement par la voie de leur Direction générale, qu’ils nous informent. Nous avons nous-mêmes des représentants sur le terrain, mais vous avez les informations envoyées par les observateurs de la société civile sont plus importantes », estime vice-président de la CENI.