Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (ATD), Général Bouréma Condé a présidé, lundi, 16 avril 2018, à Conakry, les travaux de la 21ème Session du Comité de suivi du dialogue politique inter guinéen entre les acteurs concernés, a suivi.
A cette rencontre, une Commission de réflexion, composée de deux éléments par acteur politique, a été mise en place pour voir, éventuellement, dans quelles mesures trouver solution aux contentieux électoraux.
A l’occasion, le ministre de l’ATD, Général Bouréma Condé a interpellé la responsabilité des acteurs concernés, à privilégier la paix et l’unité nationale en Guinée, avant de préciser l’objectif de la rencontre.
«Nous, nous avons aujourd’hui donc, après avoir reçu les différentes plaintes des différents partis en compétition, examiné celles-ci, nous en avons fait un condensé à l’attention du Comité de suivi et du dialogue comme cela a été recommandé la semaine dernière.
Encore une fois, je répète qu’une fois le dossier purgé juridiquement, qu’une fois les résultats proclamés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), quand le dossier est remis au comité de suivi pour solution, il ne s’agit plus d’un procès. Il faudrait que nous nous entendions, il faudrait bien qu’on aille à des négociations entre les différents partis plaignantes, et c’est dans notre volonté de consolider cette approche que les débats d’aujourd’hui se sont inscrits.
Nous avons salué, encore une fois, la disponibilité et de la Mouvance et de l’Opposition, et de l’Union des Forces Républicaines (UFR), à aller dans cette direction.
Naturellement, nous allons travailler de façon restreinte à certains niveaux. Ces débats ne peuvent pas être publics, c’est des négociations entre les formations politiques. Nous leurs avons tout simplement demandé de voir, au-dessus de tout, la Guinée.
Confiant que je suis entre la maturité politique et citoyens des acteurs au tour de la table de ce comité de suivi, j’ai l’espoir que nous trouverons la solution, non pas la solution sous forme d’un arrête juridique qui ne s’aurait jamais être discuté dans un cadre de comité de suivi d’un dialogue, non plus les arrête de la CENI.
Quand il y a solution à trouver, que les guinéens comprennent qu’il s’agit cette fois-ci d’un notre volet qui s’appelle essentiellement la négociation pour la paix en Guinée, pour le bonheur des guinéens, parce que notre pays, la Guinée, est au dessus des partis politiques. Il est au dessus de tout, et c’est ce pays-là, que nous devons tous sauvegarder et protéger dans son futur», a déclaré le ministre de l’ATD.