Il y’a quelques jours, le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) en collaboration avec le Ministère de la santé a lancé au Centre Médical Communal de Ratoma à Conakry, le projet TAKEDA. Cet important projet est axé sur la «continuité des services de santé de la reproduction en période de COVID 19» dans 15 centres de santé répartis dans les cinq communes de la capitale, Conakry.
Financé à hauteur de 1,5 millions de dollars par l’UNFPA, le projet TAKEDA offre des kits de protections individuels, des prises en charge, des tables d’accouchements et de consultations aux 15 structures sanitaires bénéficiaires. Il vient en guise d’appui au Plan national de continuation des services de santé reproductive élaboré par le Ministère de la Santé validé au mois de juin dernier.
Ce projet constitue, avant tout, une des nombreuses réponses que les gouvernements de 3 pays de la Cedeao dont la Guinée et leurs partenaires ont apporté ou envisagé pour agir vite afin de protéger les services essentiels de bases surtout pour les femmes enceintes, très exposées à la Covid-19.
Dans son discours de lancement, la ministre des Droits et de l’autonomisation des femmes a interpellé les autorités sanitaires à promouvoir ce projet en faveur de toutes les femmes de Guinée.
«Nous sommes tenus d’accompagner ce projet axé sur les femmes et les enfants pour pouvoir favoriser la protection de la santé de la femme qui est un droit fondamental. Les femmes sont plus exposées aux problèmes de santé de la Covid-19. Et, il y a cette peur de venir dans les structures de santé. Ce projet est un ouf de soulagement pour les femmes. J’interpelle le Ministère de la santé et ses partenaires techniques et financiers pour pouvoir dupliquer ce projet sur toute l’entendue du territoire national dans l’intérêt supérieur des femmes de Guinée», a lancé la ministre.
Le projet est rendu possible grâce à un don de 4 millions et demi de dollars Us au Fonds des Nations-Unies pour la Population par la société japonaise TAKEDA.