Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a été empêché mercredi 30 décembre de quitter Conakry. Il se rendait à Bamako aux obsèques de Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition malienne, décédé la semaine dernière du covid-19 à Paris.
Si son passeport n’a pas été saisi par la police de l’air et des frontières, son voyage quant à lui n’aura lieu ce mercredi. « On n’a même pas accepté qu’on fasse les formalités », a-t-il déploré.
« Je suis peiné de voir mes droits violés. Je n’ai reçu aucune notification légale disant que je suis interdit de quitter le territoire », a protesté le principal challenger d’Alpha Condé.
« Ils ont reçu des instructions du commissaire [spécial de l’aéroport de Conakry] pour ne pas que je fasse mes formalités », a expliqué Cellou Dalein à la presse, précisant qu’il « fallait voir le commissaire ».
« Depuis 17h, on cherche le commissaire, on dit qu’il n’est pas là (…). Je cherche le commissaire, je n’arrive pas à le voir. Je devais prendre part aux obsèques de Soumaila Cissé qui est un ami personnel », a-t-il avancé pour justifier le motif de son voyage, ajoutant que la dépouille mortelle du chef de file de l’opposition malienne arrivera ce jeudi à Bamako et son inhumation aura lieu vendredi.
Notons qu’avant lui, son épouse Hadja Halimatou Dalein Diallo, qui se rendait à Dakar, a été interdite de quitter le pays.