Les travaux de la première session ordinaire 2019 de l’assemblée plénière du Conseil économique et social (CES) se sont ouverts, ce mardi 26 mars à Conakry.
Cette première session de l’année intervient après plus de trois mois d’intersession marqués par des activités menées au plan national et international par ladite institution. Selon, la présidente de la CES, Hadja Rabiatou Sérah Diallo, « au cours de la présente session, les conseillères et conseillers étudieront quatre thèmes d’auto-saisine: la promotion des actions de développement économique en Guinée avec une dynamique de préservation des réserves forestières nationales, communautaires et privées dans une logique de développement durables et d’adaptation au changement climatique (Basse Guinée) », pour la commission de la promotion des activités rurales et de l’environnement. La place et le rôle des médias publics et privés dans le processus de la décentralisation et du développement local Guinée » pour la commission des infrastructures, de la décentralisation, du développement local et de l’aménagement du territoire. « La problématique des crises syndicales en Guinée : comment en sortir ? »Pour la commission de l’emploi, des affaires sociales et culturelles ; « Etude de l’impact des troubles sociaux sur l’économie guinéenne et des mesures de prévention » pour la commission de l’économie et de la conjoncture ».
Les quatre commissions de travail ont choisi ces différents thèmes en tenant compte de leur pertinence et du contexte socio-économique de notre pays, a-t-elle rappelé. « Comme vous le voyez, le conseil économique et social va donner le meilleur de lui-même au cours des travaux de la présente session sur des sujets d’intérêt évidents dont les études donneront lieu à la formulation d’avis et de recommandations pertinents à l’attention des pouvoirs exécutifs et législatifs« , dit-elle. Par ailleurs de souligner que si ces avis et recommandations sont pris en considération et appliqués comme l’espèrent les conseillers et conseillères du CES contribueront à faire avancer la Guinée.
De son côté, Mohamed Lamine Fofana, conseiller spécial du président de la république chargée des relations avec les institutions républicaines d’indiquer : « vous me permettrez d’attirer votre bienveillance attention sur le fait, que malgré la pertinence du choix de vos thèmes et la vivacité de votre diplomatie avec les résultats élogieux que l’on connait vous ne devez pas reculer ». Plus loin d’ajouter : » Madame la présidente, devant vos démarches de sensibilisation des pouvoirs exécutif et législatif, pour les inciter à faire jouer à votre institution son rôle constitutionnel pour les questions relevant de sa compétence. Il est évident que vous trouverez toujours une oreille attentive et une disponibilité conséquences de leur part dans les démarches auprès de ces hautes autorités engagées qu’elles sont dans les actions de consolidation de l’Etat de droit en Guinée émergente. »