Le nouveau bureau de l’association Guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (AGEPI), mis en place il y a quelques semaines a été officiellement présenté, ce mardi 16 avril 201, à la présidente de la Haute Autorité de la Communication (HAC) Martine Condé.
Dans son allocution, le nouveau le président de l’AGEPI, Alpha Abdoulaye Diallo, a rappelé : « Comme vous le savez, on nous enseigne toujours à respecter l’éthique et la déontologie, ce qui nous conduit également au respect des textes en vigueur en république de Guinée. C’est pour vous dire que nous avons respecté toutes les procédures, comme il se doit. Le congrès a été organisé en présence d’un huissier, l’installation du nouveau bureau également, ainsi que toutes les autres procédures en pareille situation. » Nous sommes aujourd’hui face à un défi, a-t-il poursuivi, « celui de rassembler tout le monde autour de l’essentiel et rehausser l’image de marque de l’AGEPI, qui est la mère des associations corporatives de la presse privée dans ce pays. Cela dit que l’AGEPI sous notre mandat devra retrouver toute la place qu’elle mérite dans l’espace médiatique guinéen. Et dans ce cadre-là, nous avons tendu une main fraternelle aux membres de l’ancienne équipe afin qu’ensemble, nous puissions mettre de côté l’ego, les intérêts personnels, pour continuer ensemble à relever le défi que nous connaissons tous aujourd’hui… Avec le tout numérique, l’édition des journaux a pris un recul, les revenus également des éditeurs et en perpétuelle baisse… donc ce défi nous interpelle tous et nous continuons à tendre la main. »
De son côté, la présidente de la Hac Martine Condé a déploré le trop de bruits autour de cette association en ces termes : « il y a eu trop de bruits autour de cette association, la preuve, nous avons été saisis par un huissier, il y a plusieurs associations de presse en Guinée et l’AGEPI fait partie des associations faitières. Mais l’image que vous avez projetée dernièrement n’est pas bonne. Des journalistes qui portent plainte contre des journalistes et qui risquent de se retrouver devant un juge, qui peut les condamner. » Par ailleurs, Martine Condé d’inviter : « Soyez maintenant plus matures et essayez de transcender. Créez-vous à partir de maintenant une image responsable, cessez de prêter le flanc et essayez d’éteindre le feu que vous avez allumé. Mais surtout arrêtez cette histoire de plainte à la justice ».