Le ministre malien de l’extérieur et de l’intégration africaine, en compagnie d’une forte délégation, s’est rendu dimanche à la frontière guinéo-malienne. Objectif, s’enquérir des réalités entre les populations des deux pays.
Le ministre Yaya Sangaré s’est d’abord concerté avec les autorités maliennes basées à Kourémalen. « Mon souci majeur, dit-il, aujourd’hui c’est la libre circulation des citoyens car les deux pays sont des frères » Ensuite, ces sont les autorités frontalières guinéennes qui ont reçu le ministre malien, accompagné du nouvel ambassadeur de Guinée au Mali et celui du Mali en Guinée. « Monsieur le ministre, nous sommes de cœur avec vous, merci d’être là. Nous, notre mission c’est la libre circulation des citoyens le long de la frontière guinéo-malienne. Le laissez-passer est gratuit, le Mali et la Guinée sont liés par l’histoire, nous sommes entièrement à votre disposition », dit le chef de bureau de la douane guinéenne M. Kourouma qui s’est entretenu avec la délégation malienne.
Dans la même logique, la gendarmerie frontalière et la police guinéenne ont abondé dans le même sens, plaidant pour une synergie d’action entre les deux pays.
À retenir que la délégation a rencontré les autorités locales de Kourémalé-Guinée dont le président de district Elhadj Badamako Adama Keita qui a encouragé les deux peuples à aller à la paix. « Nous vous remercions très sincèrement monsieur le ministre, mais je vous dirais qu’être chef à la frontière demande une sagesse, en tout cas, Il faut leur parler, Maliens et Guinéens car c’est la paix qui est bonne entre nous », conseille-t-il. Cette visite du ministre malien en Guinée après moult accrochages entre les citoyens des deux pays augure un bon signe de concorde.