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L’axe Bambeto-aeroport bloqué : conséquences des grandes pluies

Une grande pluie s'est abattue dans la nuit du vendredi à samedi sur Conakry et environs. L'arrivée de cette pluie…

Une grande pluie s’est abattue dans la nuit du vendredi à samedi sur Conakry et environs.

L’arrivée de cette pluie a occasionné d’énormes embouteillages dans la capitale guinéenne.

En effet,  la plupart des routes de Conakry était méconnaissable ce samedi matin.

La grande pluie qui s’est abattue la nuit a drainé les tas d’ordures amassés un peu partout dans la ville pour les déposer sur le goudron.  Chose qui empêche la fluidité de la circulation à Conakry ce matin.

Du rond-point de Cosa à l’aéroport sur la T2 en passant par Château, la circulation est complètement bloquée. Aucun véhicule ne bouge faute d’embouteillages.

Au quartier Château d’ailleurs,  en plus des ordures, les populations ont aussi manifesté.

Elles se sont jointes aux ordures pour barrer la route et empêcher tout passage. Par cette action,  ces populations demandent à l’État de venir dégager les ordures.

« Tant que l’État ne vienne pas prendre ces ordures, nous serons ici et aucun véhicule ne passera ici. Qu’est-ce qui empêche le gouvernement de rendre notre ville propre malgré tous les fonds existants en Guinée. Ce gouvernement ne se préoccupe pas des conditions de vie de nous les pauvres citoyens »,  lance Bountouraby Bangoura, habitante du quartier.

Pour Saidou Diallo, chauffeur de taxi, la responsabilité est partagée.

« Tout cet embouteillage est dû à la mauvaise gestion des ordures par non seulement les populations mais aussi l’Etat qui n’arrive   pas à trouver des dépotoirs d’ordures pour chaque quartier. »

Pour lui,  cet état de fait n’arrange pas les chauffeurs qui doivent déposer des recettes journalières.

« S’il n’y a pas de circulation fluide, ce n’est pas bon pour nous.  Si dans une distance de deux kilomètres, un chauffeur fait une ou deux heures de temps.  Comment est-ce qu’on peut gagner quelque chose. S’il y a   beaucoup de bouchons, nous les chauffeurs,  on ne gagne même pas le prix de l’essence ».

Au moment où le reporter de journaldeconakry.com quittait les lieux,  un dispositif mixte de sécurité était présent et des policiers tentaient en vain de rétablir la fluidité de la circulation.

À noter que la majeure partie des quartiers de Conakry comme Yimbaya et Dixinn ont connu le même scénario ce matin.