Dans le but de réduire les risques liés à la dégradation de l’environnement, les travaux du projet d’appui à la gestion des risques liés à la dégradation environnementale dans les zones à risque de radicalisation et de conflits potentiels ont été lancés, ce mercredi dans un complexe réceptif hôtelier de la place.
Cette 1ère session du comité de pilotage qui va durer 18 mois a été lancée par le ministre d’Etat, ministre de l’environnement, des eaux et forêts, Oyé Guilavogui. Elle concerne 650 jeunes hommes et femmes des préfectures de : Beyla; Boké; Kindia et Siguiri. Et le projet est financé par le fonds de consolidation de la paix des nations-unies (PBF) dont le coût s’élève à 1 500 568 USD. Selon le représentant pays de l’ONUDI, Ansoumane Bereté, « ce projet est lancé par le système des nations unies avec trois agences qui vont assurer son exécution dont l’ONUDI, le PNUD et la FAO. Et l’objectif de ce projet c’est de contribuer auprès de la Guinée, à faire avancer l’agenda de prévention de conflits et de la consolidation de la paix. En s’appuyant sur les facteurs générateurs de conflits surtout ceux en lien avec la dégradation de l’environnement qui, aujourd’hui, sont parmi les principales causes de conflits et de radicalisation qui exacerbent également la vulnérabilité des populations. Et notamment des jeunes dans certaines localités : minières, ou qui aussi connaissent une forte interaction entre les agriculteurs et éleveurs. »
Donc le projet vise à apporter des réponses, a-t-il ajouté, qui à la fois vont permettre de réduire la vulnérabilité des jeunes, et à leur donner accès à des emplois notamment des emplois verts. Donc qui impactent positivement sur l’environnement. » De son côté, le ministre d’Etat, ministre de l’environnement, Oyé Guilavogui de rappeler: « la prise en compte de la dimension environnementale par le fonds de consolidation de la paix, qui accompagne le gouvernement guinéen depuis plus d’une décennie dans ses efforts d’insertion des couches sociales les plus vulnérables et défavorisées, vient apporter la solution à la problématique de radicalisation et des conflits potentiels qui ont tendance à se développer dans les zones où l’environnement est fortement dégradé, et où les conditions de développement socioéconomique sont de ce fait moins favorables ».
C’est pourquoi, a dit le ministre Oyéa invité l’ensemble de l’équipe de mise en œuvre du projet, à savoir les agences de système des nations unies, les départements techniques et les organisations de la société civile, à plus de responsabilité, de persévérance et d’engagement afin que, dans le délai imparti, le projet atteigne les objectifs qui lui sont assignés . Plus loin, le ministre guinéen de l’environnement de conclure « Je souhaite vivement que ce projet innovant et premier du genre dans le secteur de l’environnement, soit un véritable succès afin que, de par ses résultats, un catalyseur de nouveaux projets similaires dans des zones devienne identique et pourquoi pas sur l’ensemble du territoire ».