L’atelier de travail préparatoire des attentes des populations sur les rôles et les compétences des maisons de justice en République de Guinée a ouvert ses travaux, mardi, 30 janvier 2018, dans la salle de conférence du Centre d’Information de Proximité (CIP) de Kankan, a suivi le correspondant de l’AGP basé dans la Région.
C’est une initiative du Ministère de la Justice, Garde des Sceaux (MJGS), à travers la Direction Nationale de l’Accès aux Droits et à la Justice (DNADJ), qui se situe dans le cadre de la mise en œuvre du projet CIP partenaire pour l’accès à la justice en Guinée et l’opérationnalisation des maisons de justice.
Il a été financé par le Département d’Etat Américain et mis en œuvre par Master Global et le CIP, en collaboration avec la DNADJ.
Durant trois (03) jours, plusieurs cadres venus de la Société civile, leaders religieux, leaders communautaires, des autorités judiciaires, administratives de Kankan ont pris part à cet atelier, qui a servi de lieux d’échange, de concertation entre les participants pour appréhender les techniques de médiation et de consultation spécifique à la région de la Haute Guinée, en matière de justice de proximité.
Selon Souleymane Souaré, chef de Division à la DNADJ, «ce projet partenaire pour l’accès à la justice en Guinée, l’opérationnalisation des maisons de justice, vise à accompagner la transformation progressive des CIP en des Maisons de Justice en développer le concept justice de proximité, qui consiste à rapprocher la justice des justiciables».
Il a également noté, que «les maisons de justice constituent l’interface entre la population et la justice, et leur but principale est de rapprocher la justice aux justiciables, à travers le concept de justice de proximité, notamment dans le domaine de l’accueil, de l’orientation, de l’information, de la médiation et de la conciliation».
M. Souaré a indiqué : «Ces instruments sont des outils capitaux dans le règlement alternatif des différends au sein des communautés, et dans l’orientation progressive de la population vers la justice formelle.
En outre, le fonctionnement des Maisons de justice requièrent un comité de coordination qui sera constitué des autorités judiciaire, administrative, locale et de leaders communautaires.
Plusieurs thèmes ont été développés, dont entre autres, la présentation du projet parlementaire sur l’accès à la justice, le rôle et les compétences des maisons de justice, l’identification des problèmes, le règlement exposer par la population, les différentes techniques de médiation et la conciliation en fonction des problèmes sur les attentes des populations sur les rôles et les compétences des maisons de justice.