Le parti politique ‘’Alliance des Patriotes de Guinée’’ a un nouveau président. Il s’appelle Idriss Chérif, ancien ministre conseiller en charge de la Communication sous l’ère de l’ex-capitaine Moussa Dadis Camara.
Il a été élu ce jeudi 28 mars, à l’occasion d’un congrès extraordinaire de ladite formation qui s’est tenue dans un lieu aménagé pour la circonstance et qui a regroupé des membres du bureau politique et plusieurs militants et sympathisants. Depuis la capitale ivoirienne, Abidjan où il a appris la bonne nouvelle, le nouveau patron de l’APG a remercié l’ensemble des structures du parti pour le choix. « Chers militants et sympathisants, je suis très ému et honoré d’avoir accédé à la tête du parti de l’Alliance des Patriotes de Guinée (APG). En ce jour béni, je tiens à saluer tous ceux qui ont voté pour moi et ceux qui ont voté aussi pour mes concurrents. Je pense que nous voulons créer un grand parti, un parti qui vient pour une compétition, pour compétir aux différentes élections, c’est-à-dire les législatives et présidentielles de 2020. On fera de ce parti un parti qui répondra aux aspirations du peuple pour le devenir des Guinéens. Je suis très ravi et ému à la fois. Comme je viens de le dire, c’est la démocratie qui a remporté. La démocratie commence d’abord à l’intérieur d’un parti et les vrais militants sont ceux qui respectent les idées de leur parti et qui les traduisent dans leurs comportements de tous les jours. Je suis encore ravi de m’exprimer et de remercier mon fils, Sâa François Kamano qui vient de tenir un discours plein de sens. Son discours est très enrichissant et éclair la mémoire même des dirigeants. Et je suis encore ravi de m’adresser à vous pour vous dire que nous allons construire un grand parti politique et je vous assure que ce parti (APG) sera le parti des Guinéens. »
Il a ensuite rassuré les uns et les autres qu’il se battra corps et âme pour faire de ce parti, un parti modèle. « Nous venons avec la tête pleine, nous sommes restés longtemps en train d’observer, de travailler et comprendre les maux qui gangrènent l’ensemble du peuple de Guinée. Que voyez civiles, étudiants, militaires, gendarmes ou policiers, nous avons la solution pour chacun d’entre vous. Nous avons travaillé sur plusieurs plans, sur le plan économique, sur le plan de la santé et surtout sur le plan de la justice et de la santé. Quand vous sortez pour d’autres pays et qu’il y a un investisseur qui veut venir dans votre pays, la première question qu’il va vous poser est de savoir si votre pays est impartial sur le plan de la justice. Est-ce qu’il y a une sécurité ? C’est pourquoi notre crédo sera sur la sécurité mais aussi, nous allons de plus nous baser sur l’aspect de l’éducation, l’emploi jeune et l’aspect de la santé (…) On ne vient pas pour négocier avec un autre parti politique, nous venons parce que nous avons la possibilité aujourd’hui de travailler dans la mémoire de l’ensemble du peuple de Guinée et nous savons que ce peuple est assis sur l’espoir. Je ne ferai pas fausse note. Car, je travaille avec une équipe dynamique qui m’accompagnera sur tous les fronts. Ceux qui ont connu ce parti hier, doivent comprendre qu’il ne sera pas le même aujourd’hui. Vous comprendrez que véritablement le parti que nous allons mettre en place sera certainement en 2ème position où 3ème position et nous allons compétir dans la sincérité et dans la loyauté. Nous ne venons pas pour être contre les dirigeants actuels, mais nous venons avec du concret pour que les gens puissent comprendre que désormais, ceux qui sont à la tête du pays doivent laisser la place maintenant à de nouvelles personnes qui doivent venir avec de nouvelles idées.
Idriss Chérif a tenu à remercier la presse guinéenne en ces termes : « Je remercie vivement la presse car, elle est d’une grande importance parce que moi-même, j’ai eu à occuper le poste de ministre de la Communication et je me suis prêté aux questions des journalistes selon leur convenance. Nous ferons de la presse, une presse libre où aucune poursuite judiciaire ne peut être engagée contre les journalistes. Je pense quand je rentrerais, je vais me prêter aux différentes questions des journalistes pour leur dire exactement, voilà ce que nous apportons et voilà ce pourquoi nous sommes restés longtemps en dehors de la Guinée, nous ne sommes pas venus avec des problèmes mais nous sommes venus avec un sac plein de solutions pour les Guinéens… »