Réunis dans la soirée hier, lundi 2 juillet 2018, les organisations de la société civile se sont convenues de protester à leur tour contre l’augmentation des prix du carburant à la pompe.
Contacté par notre rédaction, Sekou Koundouno a indiqué avoir « analysé de façon citoyenne pas en tant que société civile », la situation.
« Nous avons constaté que le panier de la ménagère a été dangereusement touché, les conséquences aussitôt au niveau de la pompe se sont faits ressentir au niveau de tous les ménages. Donc on a analysé en tant que simple citoyen des impacts de cette montée fantaisiste et unilatérale du gouvernement guinéen », dénonce le président du Balai Citoyen.
« Nous avons estimé que le gouvernement n’a pas consulté le syndicat et le patronat. Il n’a pas aussi fait une analyse rétrospective sur le niveau de vie du guinéen, qui, depuis 2010 tire le diable par la queue », poursuit-il.
C’est pour toutes ces raisons, dit-il, que « nous avons estimé que si le peuple a serré la ceinture pendant 8 ans, c’est au gouvernement de réduire son train de vie et qu’on ne continue pas à appauvrir le Guinéen. Nous avons décidé que la journée de demain mercredi soit une journée ville morte. Nous ne voulons voir personne dehors. Que tout le monde reste à la maison et attend la suite ».
À en croire le président du Balai Citoyen, la société civile va se retrouver dans la journée d’aujourd’hui pour décider de la prochaine démarche à suivre pour les journées de jeudi et vendredi entre autres.