La République de Guinée a abrité, lundi, 09 avril 2018, à Conakry, les travaux du 21ème programme mondial d’Interpol de renforcement de capacités sur la lutte anticorruption, la criminalité financière et le recouvrement d’avoir.
La rencontre, qui a réuni huit (08) pays de l’espace francophone de l’Afrique de l’Ouest, a été présidée par le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité et de la Protection Civile (SPC), Me Abdoul Kabèlè Camara.
Le conclave a pour but d’examiner ensemble les causes profondes de la corruption généralisée et entreprendre à tracer, identifier et récupérer les produits de crime, en particulier la corruption. Aussi, permettre aux acteurs d’assimiler les bonnes pratiques d’enquêtes et de recherches.
Selon le secrétaire exécutif adjoint de l’Agence Nationale de la Lutte contre la Corruption et la Promotion de la bonne Gouvernance (ANLC), Sékou Mohamed Sylla, «sans une bonne gouvernance, sans la lutte contre la corruption et les pratiques assimilées, aucune politique économique et sociale en faveur de la réduction de la pauvreté ne peut réussir.
Nous sommes 148ème ex sur 180 cette année, nous avons enregistrés trois points par rapport aux années précédentes. Certainement que c’est insuffisante, mais c’est quand même une avancée à encourager pour aller de l’avant», a indiqué le secrétaire exécutif adjoint de l’ANLC.
Quant au représentant du secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Police Criminelle Interpol, Kémo Oularé, son institution, en collaboration avec ses partenaires, «a conçu le Programme mondial de Lutte contre la Corruption, la Délinquance financière et le Recouvrement d’avoir, afin de mettre un accent sur les problèmes liés à la corruption dans les sociétés et d’améliorer la formation des acteurs».
Le ministre d’Etat guinéen, ministre de la SPC, Me Abdoul Kabèlè Camara a, dans son discours de lancement des travaux, plaidé pour la formation continue de ses agents pour lutter contre toutes les formes de corruption dont la Guinée est l’un des pays signataires de la Convention des Nations Unies.
Durant cinq (05) jours de travaux, les 35 participants se pencheront sur une forme de criminalité qui constitue une préoccupation majeure de la communauté internationale, telle que la corruption.
Participent à ces travaux, des procureurs, juges d’Instructions, policiers, gendarmes, représentants des Cellules nationales de traitement des informations financières et des Agences nationales de lutte contre la corruption.