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Guinée-Conakry : poursuites judiciaires contre le FNDC

Le ministre de la justice a adressé mardi 2 août une note au parquet général près la cour d’appel de…

Le ministre de la justice a adressé mardi 2 août une note au parquet général près la cour d’appel de Conakry pour demander de poursuivre le FNDC.

 

« Diffamation et divulgation de fausses informations de nature à porter atteinte à la paix et à la sécurité publique et complicité de meurtre. ». Ce sont les injonctions portées par le ministre de la Justice contre le Front national pour la défense de la Constitution (FDNC), et en particulier son représentant, Sekou Koundouno.

Charles Wright reproche au mouvement citoyen d’avoir « porté des accusations graves » à l’encontre du président de la Transition, Mamadi Doumbouya, lui reprochant d’être le cerveau de la répression. Cela sans que le FNDC n’apporte la moindre preuve, a précisé le garde des Sceaux.

Cette note du ministre de la Justice intervient alors qu’hier, le mouvement citoyen a annoncé avoir saisi le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) pour dénoncer la répression meurtrière des manifestations et la violation des droits humains dans le pays. À cette plainte, le FNDC a joint une liste « des cerveaux de la répression ». Et Mamadi Doumbouya est le premier nom cité.

Pour Ousmane Gaoual Diallo, ministre guinéen et porte-parole du gouvernement de transition, ces accusations portées par le FNDC à la CPI sont infondées : « Il faut raison garder et mettre l’accent sur la volonté des autorités de maintenir le dialogue et de conduire cette transition de la manière la plus sereine. »

La semaine dernière, le FNDC a organisé des manifestations alors que celles-ci avaient été interdites. Selon les autorités, le mouvement aurait ainsi causé la perte de plusieurs vies humaines, des blessés graves et des dégâts matériels. Ils accusent également le mouvement d’avoir utilisé des enfants de moins de 10 ans à des fins politiques.