Initialement prévues le 28 décembre, les élections législatives ont été reportées au 16 février 2020, selon le chronogramme électoral rendu public par le président de la Ceni, Me Amadou Salif Kébé.
Amené à réagir sur la date de la tenue des législatives, le député Cellou Baldé affirme que son parti a appris par voie de presse le nouveau chronogramme électoral.
« Un premier chronogramme a été adopté par Me Kébé, nous l’avions contesté. Nous avons estimé qu’il allait tirer les leçons pour mobiliser les parties prenantes afin qu’on discute de toutes les activités », indique le secrétaire chargé des questions électorales au sein de l’Ufdg.
Selon le député uninominal de Labé, « ce n’est pas que la date qui est importante. Nous sommes aujourd’hui dans la période de révision ordinaire des listes électorales conformément à l’article 17 du code électoral. Pourquoi on continue à garder 25 jours alors que la loi prévoit 3 mois ? Pourquoi Me Salif Kébé et la Ceni maintiennent encore une période de révision exceptionnelle ? »
L’élu affirme que dans le communiqué de la Ceni annonçant le début des opérations d’établissement et de révision, à titre exceptionnel, de la liste électorale, qui débuteront le 21 novembre sur toute l’étendue du territoire national, « il n’est mentionné nulle part que tous les électeurs doivent repasser devant la machine ».
« Le premier chronogramme qu’il avait annoncé, c’était environ 105 à 115 jours. Me Kébé n’a fait que rééditer le chronogramme qu’il avait donné. Et finalement, il n’a pas résolu les problèmes pour lesquels il y avait eu des revendications », assure l’honorable Cellou Baldé.