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Une femme perd la vie dans un éboulement à Coyah

Une jeune femme âgée d'une trentaine d'années a trouvé la mort dans un éboulement d'une mine d'or à Friguiadi plateau…

Une jeune femme âgée d’une trentaine d’années a trouvé la mort dans un éboulement d’une mine d’or à Friguiadi plateau 43.  

La victime exploitait le granite dans une carrière abandonnée par des sociétés de construction de route.  Depuis deux ans, la zone est interdite d’accès aux populations. Malgré cette interdiction, certains riverains continuent à exploiter de façon anarchique la carrière. « Le jour de l’incident, une femme qui était mariée à Labe et qui a divorcé a rejoint sa tante qui est à 150m du site.

Leurs activités quotidienne s’est rassembler les blocs de pierre et les revendre à ceux qui construisent les bâtiments à côté. Ce jour comme d’habitude, elle a rejoint la carrière dans le but de rassembler les pierres et c’est ainsi que l’éboulement lui a trouvé sur place. Sa tante qui était à sa recherche a crié après avoir vu la position des pierres d’en haut pour que sa fille se sauve mais cette dernière ne s’est rendu compte que trop tard » explique le préfet de Coyah Barboza Soumah.

Cette ancienne carrière est occupée malgré les risques que courent ses habitants. La ceinture de sécurité de 500 mètres est franchie. Pire,  des bâtiments poussent sur la montagne. Des spécialistes craignent d’autres effondrements pendant la saison des pluies.

Le directeur préfectoral de l’habitat dit ignorer l’arrivée de ces constructeurs.

Le ministère de la ville et de l’aménagement du territoire ne compte pas rester bras croisés sur ce dossier. Des mesures draconiennes qui consistent entre autre à démolir les constructions sur les terrains dangereux sont annoncées.

Selon le ministère, cette mesure sera aussi appliquée à la décharge de Dar Es Salam, car selon le ministre de la ville et de  l’Habitat  « Les populations vivent dans des situations très graves sur le plan sanitaire. Et la meilleure façon de protéger ces personnes, c’est le déguerpissement, car ils se sont installés irrégulièrement. Il faut qu’ils comprennent qu’on ne peut pas les garder sur ces lieux. » a affirmé Dr Ibrahima Kourouma, ministre de la ville et de l’habitat.