Les élèves guinéens vont devoir, encore restés à la maison. En réunion d’urgence le samedi, 10 mars pour l’examen de la proposition de sortie de crise du gouvernement, les enseignants affiliés au SLECG ont rejeté le mode de paiement proposé par le gouvernement. Une nouvelle qui fait froid dans le dos. Puisque, cela fait un mois que les enfants ne vont pas à l’école.
Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) par la voix de son 2e secrétaire général Oumar Tounkara, exige que les 40 % soient payés immédiatement sans délai : « Cette assemblée a été organisée pour recueillir l’avis des enseignants autour des résultats obtenus. A la lumière des correspondances qui nous sont parvenues de toutes les préfectures de la Guinée, des 5 communes de Conakry, les enseignants unanimement ont rejeté les 40% et le mode de paiement… »
Poursuivant, il affirme que le payement doit se faire avec effet rétroactif pour les mois de novembre, décembre et janvier :« Les enseignants demandent que les 40% soient payés immédiatement sans délai avec effet rétroactif notamment novembre, décembre et janvier et qu’un couloir de négociation soit ouvert pour un salaire de base de 8. 000.000 GNF… »
«Les cours ne seront repris tant que les 40 % ne sont pas obtenus. Étant entendu que nous sommes vos porte-paroles la grève continue jusqu’à ce que le général Aboubacar Soumah parle…», a déclaré en substance le 2e secrétaire général du SLECG Oumar Tounkara.
Dans la foulée, le SLECG a invité les parents d’élèves de garder les enfants à la maison en attendant de trouver une solution à ce problème qui mine le pré-universitaire depuis un mois. Il a également a également profité de l’occasion pour mettre en garde les politiques pour toutes éventuelles récupérations politiciennes.