Alors que la Guinée compte plus de 4000 cas positifs à la Covid-19, les habitants de la capitale n’en démordent pas pour ce qui est de se divertir dans l’irrespect des mesures barrières.
En effet, l’agence guinéenne de presse rapporte que plusieurs lieux de divertissement à Matam, Dixinn, Ratoma, Matoto, Kaloum et préfectures voisines de Dubreka et Coyah font le plein ou sont chauffés à blanc toute la journée, avec les portes closes jusqu’ à 21h 30 et au-delà.
Selon le média les gestes barrières sont tout simplement ignorés et rejetés par des citoyens qui privilégient ou préfèrent les délices de l’ambiance des dancings à la sécurité sanitaire. Car se rassembler et se regrouper dans les boites de nuit ou les portes sont fermées pour tromper les autorités sanitaires, constitue un acte de désobéissance civile qui frise un comportement criminel à l’égard de la santé publique.
Les clients qui se côtoient et se bousculent dans les bars et boites de nuit fermés la journée pour des scènes d’ambiance infernale ou de réjouissance risquées, pourraient être des vecteurs de transmission du Covid-19. Plusieurs tenanciers de bars-américains et de boites de nuit, ouvrent les portes pour des entrées discrètes ou clandestines des clients qui, à l’intérieur du réceptacle, s’éclatent et se défoulent avec d’autres clients aux statuts sanitaires inconnus et obscurs. Et ça se passe comme ça, tous les jours, depuis l’instauration de l’Etat d’urgence sanitaire par le Chef de l’Etat.
Les directives de sécurité sanitaire du président de la République sont jetées dans la boue. Elles n’ont jamais été respectées et appliquées. Les policiers chargés de l’application des mesures de protection, jouent aux arnaqueurs dans la rue et au niveau des barrages de contrôle, érigés pour soutirer quelques billets de banques aux usagers irrespectueux des gestes barrières.
L’ouverture cachée des boites de nuit, la journée et le non-respect des directives édictées par l’OMS et le Gouvernement, font multiplier les infections et facilitent la propagation du Covid-19 à Conakry et dans les préfectures du pays.
Les plages de Conakry et de certaines préfectures voisines sont massivement fréquentées et animées au grand dam d’un état d’urgence devenu inutile et sans raison grâce à l’indiscipline de la majorité des guinéens. Les boites de nuit, les bars et les plages tournent à merveille la journée pour le bonheur des plus imprudents des guinéens.