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Cité des fonctionnaires à Coleah : les habitants sommés de quitter les lieux

Selon Elhadj Capitaine Thiani Soumah, habitant à la cité des fonctionnaires, situé dans la commune de Matam, l'information s'est propagée…

Selon Elhadj Capitaine Thiani Soumah, habitant à la cité des fonctionnaires, situé dans la commune de Matam, l’information s’est propagée dans la cité par des rumeurs avant d’être officialisée par une note provenant du ministère de l’habitat.
«Nous avons été informés de bouche à oreille. Automatiquement nous avons pris des dispositions pour savoir le pourquoi de ce déguerpissement. Mais dans l’ordre de mission que nous avons vu et la note que nous avons reçue, il était dit d’abord un recensement et un déguerpissement total et sans dédommagement et au cas contraire c’est à dire si les occupants ne quittent pas, que l’État prendra des dispositions draconiennes contre nous . Donc nous avons réunis l’ensemble des occupants chez le chef du quartier, pour en discuter. Ce qui a fait que le lendemain nous avons fait une descente au ministère de l’Habitat et au patrimoine bati public dont nous relevons parce que nous sommes budgétises . Tous ceux qui sont là sont des locataires qui payent . Moi j’habite ici depuis le 4 juillet 1971, on ne peut pas nous influencer. Parmi nous certains ont déjà racheté leur maison. Nous ne sommes pas des peaux de bananes pour être jeté comme ça dehors! Et à l’heure où je vous parle il ya une mission du patrimoine bâti public qui est entrain de procéder à un recensement physique des bâtiments et des occupants….»
Par ailleurs, ce père de famille à la retraite lance un appel à l’endroit des autorités tout en précisant leur situation sociale.
«Nous demandons à l’État de prendre des dispositions, nous sommes des pères de familles. C’est du barbarisme suivi de l’inconscience. Comment donner un délai d’une semaine pour déguerpir un occupant d’un lieu . C’est un faut débat car nous ne relevons pas du ministère de l’Habitat encore moins du ministère de la Ville mais plutôt du patrimoine Bati public».
En attendant que toute la lumière soit faite sur ce dossier, les occupants de la cité des fonctionnaires ne comptent pas baisser les bras.