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Le CICR Guinée, une institution de protection et d’assistance aux victimes de conflits et de violences

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) travaille en République de Guinée depuis 1990, afin d’apporter protection et assistance aux…

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) travaille en République de Guinée depuis 1990, afin d’apporter protection et assistance aux personnes affectées par les situations de violence auxquelles le pays a été confronté ces dernières années, a appris l’AGP auprès de l’institution.

Le CICR couvre actuellement l’ensemble du territoire guinéen, ainsi que la République de Sierra Leone, à partir de la Délégation de Conakry et de la sous délégation de N’zérékoré, en Guinée Forestière.

Les activités de l’institution se focalisent essentiellement sur la visite aux détenus, l’amélioration des conditions de détention, la promotion du droit et des principes humanitaires et le soutien à la Croix-Rouge Guinéenne (CRG).

Le CICR appui la CRG dans ses efforts visant à venir au secours des personnes affectées par les violences à Conakry et à l’intérieur du pays, notamment pour soigner et évacuer vers les structures sanitaires, les blessés pendant les manifestations politiques et sociales.

Les deux institutions collaborent également dans la recherche et le rétablissement des liens familiaux et la réunification des personnes séparées en raison de conflits passés ou de violences.

En faveur des détenus, le CICR évalue, sur la base du droit national et des standards internationaux, le traitement et les conditions de détention des prisonniers dans le but d’améliorer leurs conditions de vie dans les domaines de la nutrition, de l’accès aux soins de santé et de l’hygiène, entre autres.
Ces visites dans les prisons guinéennes visent à prévenir et à lutter contre le traitement inhumain et de garantir aux détenus des conditions de vie acceptables.

Dans la perspective d’un retrait progressif, le CICR s’est engagé à accompagner les autorités guinéennes dans l’appropriation de leurs activités en milieu carcéral, tout en fournissant son soutien technique dans les aspects relevant de son expertise.

Il participe aussi à la formation et à la sensibilisation des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) aux Droits de l’Homme (DH) et aux principes humanitaires qui régissent le maintien d’ordre, et assure la promotion du droit international humain et des principes humanitaires auprès des milieux académiques et aux acteurs d’influence de la Société civile, tels que les leaders religieux et  communautaires et les médias.