Covid-19: Les mesures barrières non respectées à Mamou

La levée du couvre-feu dans les villes de l’intérieur du pays le 16 mai 2020 a donné libre court à tous les excès et dérapages.La majorité des citoyens de Mamou ont foulé au pied le respect des mesures barrières édictées dans la lutte contre la Covid-19.

Pour amener la population à respecter le port obligatoire des masques, le lavage des mains et le respect de la distanciation, le maire de la commune urbaine de Mamou en compagnie de ses conseillers, a procédé lundi 08 juin 2020 à des séances de sensibilisation sur l’importance des mesures barrières.
Amadou Tidjane Diallo et son équipe se sont rendus sur les marchés de la commune urbaine et dans certains lieux publics. Les réalités sont les mêmes partout.
Selon, le maire de la commune urbaine, les citoyens de Mamou font semblant de respecter les mesures barrières ; ils ne s’y intéressent pas.

« Aujourd’hui, nous nous sommes rendus sur la route commerciale où se trouvent le marché central, la route Niger, et le marché Awaria ; ensuite, nous avons visité le marché Hadja Sonna (Pépé Kalé) et le marché Thieogol dans le quartier Loppet 2. Partout nous avons constaté que du point de vue respect des mesures barrières, rien ne va. Nous avons vu des kits complètement vides. Les citoyens mettent devant leurs boutiques et magasins pour dire qu’ils respectent les consignes alors qu’il n’y a rien dedans, même de l’eau simple. Les lieux où se trouvent des cadres fonctionnaires qui connaissent l’enjeu, eux, ils ont les épaules contre les épaules sans bavettes surtout, sous le manguier derrière les deux étoiles, mais aussi des gens qui s’asseyent en face de la justice », a dénoncé Amadou Tidiane Diallo, maire de la commune urbaine de Mamou.

Pour le maire de Mamou, les agents de sécurité ont négligé la mission qui leur a été assignée par le chef de l’État, professeur Alpha Condé.
« Les agents de sécurité ont reçu les consignes de verbaliser à 30.000fg, toute personne qui ne porte pas de masque. Ils sont là, ils voient que les citoyens ne portent pas et ils ne disent rien » a martelé Amadou Tidjane Diallo.

Conakry Terminal met en service le port sec de Kagbelen

Conakry Terminal, filiale de Bolloré Ports et opérateur du Terminal à Conteneurs du Port de Conakry, a officiellement mis en service le port sec de Kagbelen situé dans la commune urbaine de Dubréka, à 35 km de la capitale guinéenne.

D’après des informations, l’aménagement et la mise en service de cette plateforme logistique permettront de décongestionner le Port de Conakry et d’absorber la croissance des volumes de véhicules importés.

Bâtie sur une superficie de 30 hectares, cette infrastructure dispose d’un espace aménagé de 5 hectares pour une capacité de stockage de 2 000 véhicules devrait en priorité accueillir les véhicules en transit pour le Mali, ainsi que les véhicules non livrés après dix jours de stationnement sur le Parc du Terminal portuaire.

L’investissement d’un coût global de 1,7 millions d’euros permet à la Guinée de disposer d’une zone sous-douane connectée au système informatique des Douanes constitue un atout pour le renforcement de la compétitivité économique du pays.

« Le développement du port sec de Kagbelen répond au double défi de la gestion optimale des espaces de stockage du terminal à conteneurs et de la célérité des services de livraison des véhicules. En complément des nouveaux portiques de parc que Conakry Terminal vient de mettre en service, ce nouveau port sec permettra l’amélioration des performances et la compétitivité du Port Autonome de Conakry », a déclaré Madame Traoré Tahirou Barry Directrice générale de Conakry Terminal.

Ce port sec doté d’une zone administrative, d’un espace clients, d’un espace de stockage, d’équipements et ouvrages dédiés offre des mêmes facilités de livraison identiques à celles du Terminal portuaire de Conakry.

Depuis 2011, Conakry Terminal a investi 1 500 milliards de francs guinéens (145 millions d’euros) dans la modernisation des infrastructures et des systèmes d’information, et le renouvellement du matériel de manutention des navires et des conteneurs.

« La mise en service de ce port sec de Kagbelen est une grande avancée dans la stratégie gouvernementale de déconcentration des formalités administratives et douanières de sortie des marchandises importées au Port de Conakry. Il va permettre une meilleure fluidité des marchandises en vue d’une amélioration de la compétitivité du Port de Conakry » a précisé Aboubacar Sylla, Ministre d’État aux Transports de la Guinée.

Selon le Groupe Bolloré, cet investissement génère plusieurs dizaines d’emplois indirects en Guinée.

Prise de fonction du nouveau sous-préfet de Kouramangui

Le nouveau sous-préfet de Kouramangui, Abdoul Aziz Diallo a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions, lundi, 08 juin par le secrétaire général chargé des affaires administratives de Labé.

La sous-préfecture de Kouramangui est située à environ 30km du chef-lieu de la préfecture de Labé et compte 07 districts. Elle a été érigée en sous-préfecture en 1977 et compte une population de 14.498 habitants à vocation agro-pastorale.

A cette occasion, le maire de la commune rurale, El hadj Mamadou Saidou Diallo a énuméré quelques difficultés auxquelles, les citoyens de Kouramangui sont confrontés notamment la crise ou l’accès difficile à l’eau potable, la déperdition scolaire des jeunes au profit de la migration irrégulière, le développement du réseau de la téléphonie mobile et le manque ou l’état des routes d’accès aux districts.

Pierre Nkurunziza, le président du Burundi est décédé

« Le Gouvernement de la République du Burundi annonce avec une très grande tristesse le décès inopiné de Son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l’Hôpital du Cinquantenaire de Karusi suite à un arrêt cardiaque ce 8 juin 2020« , a annoncé le gouvernement burundais sur Twitter.

Son successeur, Évariste Ndayishimiye, 52 ans, avait déjà été élu le 20 mai dernier, pour un mandat de sept ans renouvelable une fois. Pierre Nkurunziza n’avait pas brigué de nouveau mandat et avait présenté Évariste Ndayishimiye comme son « héritier ».

L’Assemblée Nationale de Guinée approuve une convention de prêt de 230 000 000 €

L’Assemblée Nationale de Guinée a autorisé vendredi, 06 juin 2020 à Conakry la ratification de la convention de prêt de 230.000.000 euros pour le financement des projets de construction des infrastructures scolaires au sein des établissements de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans les huit régions administratives.

Cet accord de prêt obtenu par le gouvernement guinéen a été conclu avec la Société PALUMBO GROUP LTD, son partenaire financier TRINITY WEALTH MANAGEMENT AG.
Selon l’honorable Ibrahima Sory Diallo, PALUMBO GROUP alumbo n’a aucune expérience prouvée en matière de construction d’infrastructures scolaires puisqu’elle est plutôt dans le domaine naval. La commission a été saisi sur le fond et les groupes parlementaires ont fait des recommandations dont la mise en place d’un comité de suivi de l’exécution de cet accord de prêt.

En ce qui concerne l’utilisation des 230 millions d’euros, il est prévu la construction et l’équipement de huit écoles régionales de santé, huit centres multimédias et infirmeries des ERAM, un complexe comprenant une école nationale d’agriculture et d’élevage de Koundian à Mandiana, 10 centres d’application post-primaires et secondaires dans les communes rurales, deux centres professionnels à Mamou et à Lola, huit inspections régionales d’enseignement technique, la rénovation et l’extension des Centres de Formation Professionnelle de Donka, Ratoma et Matoto.
De leur côté, les députés de l’opposition parlementaire recommandent l’étude de faisabilité avant toute recherche de financement et la mise en place d’un comité d’audit au démarrage et à la clôture de ce projet.

Un accord entre la Guinée et SMB-Winning pour la construction d’une voie ferrée et d’un port en eaux profondes

Le gouvernement guinéen a validé le jeudi 4 juin, la convention de base d’une durée de 25 ans pour la valorisation des gisements de minerai de fer des blocs I et II de Simandou. Le consortium SMB-Winning construira en contrepartie, un chemin de fer d’une longueur de 679 km reliant la mine à un port en eaux profondes d’une capacité de 80 millions de tonnes par an.

La réalisation du « Transguinéen », prévue pour durer 5 ans suivant la ratification de l’accord, sera coordonnée par la Société minière de Boké (SMB), consortium formé par l’armateur singapourien Winning Shipping, le producteur chinois d’aluminium Shandong Weiqiao, le groupe Yantaï Port ainsi que la société guinéenne de transport et logistique United Mining Supply (UMS). L’infrastructure pourrait être construite par China Railways, avec qui la SMB est déjà en partenariat sur d’autres projets. Le doublement de ce chemin de fer, multi-utilisateurs et multi-usagers, est prévu à partir de 2038.

A la livraison du chantier, il traversera quatre régions de la Guinée jusqu’à la presqu’île de Matakang dans la préfecture de Forécariah sur les côtes guinéennes – à quelque 50 km au sud de Conakry – où sera érigé le port en eau profonde d’une capacité finale de 80 millions de tonnes par an (Mtpa). Le gouvernement a insisté sur la nécessité du transport exclusif de la production par le chemin de fer de la mine à la côte guinéenne.

Rappelons que jusqu’ici l’itinéraire le plus rapide de la Guinée vers la mer se fait en traversant le Liberia voisin. Le futur réseau ferroviaire et le port viendront donc donner au pays, une autonomie en ce qui concerne la logistique et le transport, en vue de ses échanges avec l’extérieur, mais aussi pour booster le trafic national.

L’immeuble de Madina a brûlé le dimanche 7 juin

L’immeuble de stockage des pneus de gros porteurs et des matériaux de construction, a continué à brûler la nuit du dimanche 7 juin 2020. A 22 heures dimanche, le bâtiment qui a pris feu le matin, continuait à fumer et la police avait maintenu ses barrages de sécurité entre le carrefour Mafanco-Sig Madina et l’Imprimerie Patrice Lumumba à Coléah.

Tous les véhicules et autres usagers en provenance de Coléah et de Kaloum ont été soumis à une déviation obligatoire, pour joindre Madina. Et pendant l’immeuble a continué à cracher du feu et de la fumée la nuit de dimanche, un dispositif de sécurité a été déployé sur les lieux.
Dans la matinée du dimanche 7 juin, les véhicules des sapeurs-pompiers de la protection civile de Kaloum, Matam , Ratoma et de certaines entreprises privées ont bruyamment multiplié les aller-retour pour se ravitailler au niveau des bouches-d ’eaux, notamment dans la commune de Kaloum. Ces navettes, sur fonds de tintamarre, n’ont pas permis d’éteindre le feu qui a continué à enflammer l’immeuble et son contenu.
En attendant les résultats de l’enquête sur le terrain, agents des forces de sécurité et témoins du drame, disent ne pas connaitre l’origine de l’incendie de l’immeuble de sig-madina. Il n’y a pas eu de pertes en vie humaine mais les dégâts matériels sont très importants.

Les propriétaires des marchandises en caoutchouc et autres produits inflammables incendiés, parlent des pertes estimés à des milliards de fg de matériaux consumés par le feu.

L’UNICEF lance un plan d’assistance de 119 000 000 fg dans la région de Kindia

L’UNICEF a lancé samedi, 06 juin 2020 à Kindia son plan d’assistance à la riposte contre le Coronavirus.

Au terme d’une réunion tenue au gouvernorat de Kindia, l’institution onusienne en charge de l’enfance a confirmé que 119.000.000 de fg ont été remis aux 05 préfectures de la région. Plus de 31 millions de fg ont été accordés à la préfecture de Kindia
Les autorités de Kindia ont lancé à travers ce financement, la confection de près de 30.000 masques de protection, pour freiner la propagation de la pandémie dans la région.

Deux associations de femmes ont bénéficié des contrats de fabrications des bavettes de la préfecture de Kindia.
Au total 10.500 bavettes seront confectionnées et distribuées aux citoyens de la ville des agrumes, localité la plus touchée, après Conakry la capitale.

A rappeler que Kindia dénombre plus de 80 cas de coronavirus hospitalisés au CREMS de pastoriat.

47 nouvelles contaminations à la Covid-19 enregistrées en Guinée

Plus de doute, la Guinée va franchir, dans les prochaines heures, la barre des 4.000 cas positifs au Covid-19. Sur la base des tests effectués mardi, 2 juin, et mis à jour mercredi, 3 juin 2020, il est établi que 47 nouveaux cas positifs ont été détectés par les services de l’Agence Nationale de la sécurité Sanitaire (ANSS).

Il suffit d’avoir 9 cas positifs sur des tests à effectuer, pour atteindre les 4.000 cas de Covid-19 en Guinée.
Les mêmes données de l’ANSS, mises à jour mercredi, 3 juin, font état de 65 nouveaux cas de guérisons, ce qui donne un cumul de 2.332 sortis guéris contre un total de 23 décès en Guinée.

Mais le pays est loin de s’affranchir des comportements indélicats, inciviques et volontairement nuisibles à la santé publique. L’Etat d’urgence sanitaire est toujours ignoré ou violé par des individus refusant le port des masques, le lavage des mains et le respect de la distanciation sociale. Les transports publics violent délibérément les gestes barrières à Conakry et dans les préfectures ou la barre des 4.000 à 5000 cas de covid-19 n’est pas loin.

215 employés de Getma-Guinée au chômage technique

Getma Guinée, une société spécialisée dans le transit, la manutention, la consignation et le transport, a mis cette semaine 215 travailleurs en chômage technique et pour trois mois. La société de Jean-Jacques Grenier explique sa décision par l’impact de la Covid-19 qui aurait causé une baisse des activités.

Pour rappel, le gouvernement guinéen a mis en place un plan de riposte contre le Coronavirus dans lequel un appui financier au secteur privé. Cet appui consiste notamment à alléger de manière significative les charges fiscales des entreprises et d’autres avantages. Le plan économique de riposte contre le Covid-19 d’un coût de plus de 3.000 milliards de FG, est susceptible d’aider le secteur privé à absorber les chocs induits par le ralentissement prévisible de l’activité économique. Il était question de reporter pour trois mois de l’ensemble des charges fiscales et sociales de certaines entreprises.

Beaucoup d’observateurs regrettent que ce geste du gouvernement ne soit assorti de contreparties de la part des entreprises : maintenir par exemple l’emploi pendant la période de la pandémie du Covid-19.