Matoto: Un charlatan de 70 ans accusé du viol d’une fille de 12 ans à Gbessia

Une fille de 12 ans serait violée par un homme de 70 ans dans la nuit du samedi, 20 au dimanche, 21 juin au quartier Gbéssia dans la commune de Matoto. L’homme serait pris en flagrant délit par des jeunes du quartier avant d’être conduit au commissariat le plus proche.

Le présumé violeur se faisait passer pour un charlatan et ferait la convoitise de plusieurs jeunes filles du quartier.
D’après la victime, cet homme de 70 ans a tenté à plusieurs reprises de la corrompe avec quelques billets de banque. Le charlatan aurait forcé la jeune fille à coucher avec lui.

Les enquêtes sont ouvertes pour situer les responsabilités dans cette affaire

Said Oumar Koulibaly, nouveau ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique en Guinée

Said Oumar Koulibaly a été nommé Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’économie numérique le 19 juin 2020.

La nomination de Said Oumar Koulibaly fait suite au remaniement ministériel partiel initié par le président Alpha Condé. Il remplace ainsi Moustapha Mamy Diaby qui était à ce poste depuis janvier 2016.

Je tiens à vous exprimer mes remerciements les plus chaleureux pour la confiance que vous me témoignez. J’espère sincèrement vous faire honneur en me montrant à la hauteur de mes nouvelles responsabilités. Que dieu bénisse la Guinée.

a t-il tweeté le 20 juin dernier.

M. Koulibaly était jusque là le directeur de la Guinéenne de large bande (Guilab).

Violences électorales du 22 mars: La Sous-préfecture de Boulliwel n’a plus de siège

Les violences électorales du 22 mars dernier ont privé la sous-préfecture de Boulliwel, de tous les moyens pour son fonctionnement.
Située à 40 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou sur la nationale Mamou-Dalaba, la Sous-préfecture de Boulliwel n’a plus de siège. Les responsables communaux et sous-préfectoraux tiennent leurs réunions sous les arbres ; et cela en raison de la destruction des édifices publics devant servir de bureaux pour ces institutions de l’Etat et de la communauté.
Parmi les édifices saccagés, figurent la mairie, la sous-préfecture et le local des groupements Maraîchers. Tous ces bâtiments avaient été saccagés et pillés par des manifestants en colère. Un acte d’incivisme que déplore Sadou Diaby, le sous-préfet de Boulliwel qui travaille sous les arbres depuis fin mars 2020.
« Aujourd’hui nous travaillons dans des conditions très difficiles. Les manifestants avaient saccagés les locaux de la sous-préfecture, de la mairie et de l’OIC. Tout le matériel qui étaient dans les bureaux ont été emportés (ordinateurs, chaises, tables et autres objets de valeurs) et le reste incendié. Actuellement, l’ombre des arbres nous sert d’abris. C’est ici qu’on étale des nattes pour travailler et quand il pleut, chacun se dirige vers les habitations. Nous n’avons plus d’archives tout a été brûlé » a regretté le sous-préfet de Boulliwel.
Trois (3) mois après le double scrutin législatif et référendaire du 22 mars, les autorités n’ont toujours pas interpellé les auteurs de ces actes d’incivisme.
Interrogé, Sadou Diaby, sous-préfet de Boulliwel, accuse les enfants de la localité d’être les auteurs de ces actes de vandalisme.« De nos jours ,Boulliwel manque de tout, pas de bâtiment, ni d’archives. Ce sont les mauvaises personnes qui nous ont mis dans cet état. Nous demandons aux ressortissants de Boulliwel de nous venir en aide puisque ce sont leurs enfants qui ont détruit les édifices. A l’autorité de l’État et de la justice de nous aider a arrêter et sanctionner les auteurs puisqu’ils tournent toujours à Boulliwel sans être inquiétés » a conclu le sous-préfet, très remonté.

Mamou: Un garçon de 7 ans tué par balle par son ami de 8 ans

Le drame s’est produit vendredi 19 juin 2020 aux environs de 16 heures, à Beindougou Kollin dans le district Diaredi, sous-préfecture de Teguereya située à 135 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou.

Joint au téléphone, le maire de la commune rurale de Teguereya, Alpha Mamoudou Barry a précisé : « le drame s’est produit alors que tous les parents étaient à une cérémonie de baptême. Ainsi Sanoussi Sacko âgé de 8 ans et élève de la 2ème à l’école primaire de Beindougou Kollin a ouvert la chambre de son père ou il y avait un fusil de fabrication locale ; il l’a pris pour tirer sur son ami Sékou Oumar Barry âgé de 7 ans », a-t-il ajouté.

Le maire de la commune rurale a indiqué que l’enfant a été conduit d’urgence au centre de santé de Teguereya mais que les agents de santé ont constaté que les intestins de l’enfant étaient sortis et ils ont décidé de l’évacuer à Mamou. « Dès que les agents ont constaté la perforation des intestins, ils ont instruit aux parents de l’enfant d’aller à Mamou. Ce n’est qu’à quelques kilomètres qui rendra finalement l’âme».
Aux dernières nouvelles, on apprend que le défunt a été inhumé le même jour aux environs de 22 heures.

Le développement des communes en Guinée est freiné par le partage des recettes

Dans un entretien accordé à l’Agence Guinéenne de Presse, le Conseiller communal Youssouf Camara, membre de la Commission Economie-Finances de la commune de Matam, a dit que la politique de partage des recettes entretenue par l’administration financière du pays, constitue un frein à l’émergence rapide des communes qui n’en veulent plus.

Selon lui, si l’on veut laisser des traces pour la postérité, les communes de Conakry doivent être épargnées de cette politique qui est loin d’être avantageuse pour leur développement à cause du comportement des cadres de la Direction Nationale des impôts (DNI) chargés de la gestion des différentes sources de recettes à la base.
Mr Camara a déploré le retard accusé par l’Etat dans l’obtention de la rétrocession et l’insuffisance de celle-ci face aux contraintes financières des communes qui risquent de mourir en maintenant la politique de partage inéquitable des biens et fonds publics.
Installées dans toutes les communes sur l’initiative des maires, les commissions économie-finances des différentes mairies jugent inopportune l’implication financière de l’Etat à travers la DNI dans le recouvrement de toutes les recettes dans la ville de Conakry car, précisent-elles, il y a des cadres véreux qui ne font que s’enrichir sur le dos des communes.

« Actuellement nous ne vivons que grâce aux droits des marchés. En dépit de bonnes intentions du Gouvernorat de la ville de Conakry qui a cédé la gestion de ces marchés aux communes, les difficultés persistent, car ces droits sont obtenus difficilement. Comme une coquille vide, ces marchés ont été transférés aux communes avec des obstacles inédits dont entre autres : contrats Emphytéotiques des équipements (bail de 60 ans), que nous sommes en train de gérer depuis un (1) an sans issue favorable » a-t-révélé.

« Conséquences, nous constatons une autonomisation financière des communes à la mafia orchestrée par l’Administration financière de l’Etat qui ne donne aux collectivités de Conakry comme subvention que le tiers des milliards recouvrés, un comportement qui joue négativement sur le programme de développement de chaque commune de la ville de Conakry ». a déclaré un autre membre de la commission économie-finances de Matam.

La Banque Mondiale accorde 10,9 millions de dollars à la Guinée

La Banque mondiale a approuvé un financement additionnel de 10,9 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* pour appuyer les efforts de la Guinée dans la lutte contre le Covid-19 (coronavirus) et l’aider à mieux répondre aux urgences de santé publique.
Le Projet d’appui à la lutte contre le Covid-19 (Fast Track Facility en anglais) qui soutient le Plan National de Riposte au Covid-19 permettra de répondre aux besoins sanitaires immédiats à travers des actions de prévention, détection et traitement des patients du coronavirus. Ceci en soutenant l’installation d’unités de soins intensifs, de services d’hospitalisation et l’achat d’équipements de protection du personnel soignant : combinaisons de protection, gants, masques…
En parallèle, la Banque mondiale a déjà mis à disposition 12,9 millions de dollars pour un soutien immédiat dans le renforcement de la riposte de santé publique à travers le Programme de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies (ou REDISSE selon l’acronyme en anglais). Ce projet finance la mise en place des premiers centres de traitement, les activités de surveillance, l’achat de matériel de laboratoire et de réanimation, des véhicules dont des ambulances, des activités de communication/sensibilisation, de coordination/supervision et d’assistance technique notamment le déploiement de personnel médical additionnel.
« La Banque mondiale continue à accompagner le gouvernement guinéen dans la lutte contre la pandémie afin de mitiger l’impact du virus sur les populationsNous sommes heureux de constater que de nombreux équipements et matériels médicaux commandés sont déjà réceptionnés par les autorités guinéennesCes appuis viennent renforcer la capacité de riposte de la Guinée contre la Covid-19 et devront par ricochet rendre le pays plus résilient face aux urgences de santé publique »,souligne Nestor Coffi, représentant résident de la Banque mondiale pour la Guinée.
La Guinée a également bénéficié du Fonds de l’Assurance du Mécanisme de Financement d’Urgence en cas de Pandémie (Pandemic Emergency Facility en anglais) d’un montant de 1,7 millions de dollars pour soutenir les activités de lutte contre le Covid-19.
Le Groupe de la Banque mondiale prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d’aider les pays en développement à renforcer leur action contre la pandémie et à améliorer la veille sanitaire et les interventions de santé publique, tout en soutenant le secteur privé pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois. Il prévoit d’apporter jusqu’à 160 milliards de dollars de financements au cours des 15 prochains mois, afin d’aider les pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie.
* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.

La Guinée recense 28 nouveaux cas et s’approche des 5000 cas confirmés de Covid-19

La fréquence des infections au Covid-19 est toujours de mise à Conakry et dans certaines préfectures. Des tests effectués samedi,30 juin dont les résultats ont été mis à jour dimanche,21 juin, 28 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été détectés par les services de l’ANSS.
Et ces 28 nouveaux positifs portent le total des infectés à 4.988 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars en Guinée. Le compteur-décès est toujours bloqué à un cumul de 27 décès hospitaliers.
En revanche, les statistiques réactualisées de l’ANSS, font état de 89 nouveaux guéris, ce qui donne un total de 3.669 sortis guéris des centres de traitement. Avec ces données mises à jour dimanche,21 juin, le taux de rétablissement ou de guérison est de 73.6%, l’un des plus élevé d’Afrique, contre un taux de létalité de 0.5%, également, l’un des plus bas et les plus encourageants de la sous-région.
Et les chiffres du moment permettent à la Guinée de se positionner à la 79e place du classement mondial des pays touchés par la pandémie du Covid-19. Dans ce tableau, la Guinée est devant le Kenya,80e avec 4.738 cas de Covid-19 et derrière Haïti, 78e place pour 5.077 cas positifs confirmés.
Cependant, la guinée pourrait franchir la barre des 5.000 cas de Covid-19 dans les prochaines heures, parce que l’incivisme, l’esprit de suffisance, l’indiscipline et l’irrespect des gestes barrières, sont devenus des sports favoris des guinéens qui continuent de s’éclater la journée, dans les maquis, bars américains, boites de nuit et sur les plages des communes du Grand Conakry.

Des cartons contenant 17 750 balles saisis à Falama (Siguiri)

Cette saisie a été faite dans la nuit de mardi 16 à mercredi 17 juin par des jeunes volontaires assurant les patrouilles dans le district de Falama situé à 15 km de la commune urbaine. Ces jeunes chargés de la sécurité du village ont vite repéré le véhicule quand le chauffeur a refusé de se soumettre à la fouille. C’est ainsi qu’ils ont alerté le commandant de la gendarmerie départementale de Siguiri qui a ordonné d’arraisonner le véhicule jusqu’au matin.

Et c’est mercredi que le véhicule conduit à Siguiri a été fouillé par les gendarmes qui découvert, à la surprise générale, une importante quantité de cartons de cartouches contenant des balles pour les fusils calibre 12.
Selon le lieutenant-colonel Lah Moussa Traoré commandant de la gendarmerie, les gendarmes ont découvert 71 cartons contenant chacun 250 balles soit au total 17. 750 balles. Pour cet officier supérieur, ces armes auraient transité par le fleuve Niger en provenance du Mali.

Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri est déjà saisi et une enquête est ouverte pour déterminer l’origine des armes, des propriétaires et leurs intentions. Pour le moment c’est la stupeur totale qui règne dans la ville de Siguiri.

Covid-19: Mission de vulgarisation de l’état d’urgence sanitaire prorogé à Dubréka

Une délégation gouvernementale conduite par le Secrétaire général à la présidence de la République, Naby Youssouf Kiridi Bangoura s’est rendue mercredi, 17 juin à Dubreka pour y sensibiliser et encourager les populations à observer les mesures préventives contre le covid-19. L’objectif est de rompre, dans un bref délai, la chaîne de contaminations de la pandémie à l’intérieur des frontières guinéennes.

Outre les condoléances à la famille de feu Mohamed Soumah, le jeune-homme qui a perdu la vie lors des affrontements au niveau du barrage de contrôle sanitaire de Kènèndé au mois de mai dernier, les émissaires du gouvernement ont invité les populations à continuer à observer strictement les mesures préventives en vue d’empêcher la propagation de la pandémie de coronavirus.

Ils ont aussi expliqué aux cadres et citoyens de Dubréka les raisons de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

La mission gouvernementale composée également du ministre de la citoyenneté et du gouverneur de la région administrative de Kindia Mme Cissé Hadja Sarangbè Camara a rappelé aux citoyens que les préfectures de Dubréka et de Coyah font partie du grand Conakry à cause de leur proximité avec la Capitale guinéenne. La mission a fait savoir que du fait que Conakry soit le plus grand foyer de la pandémie du coronavirus, les populations des 2 préfectures doivent être autant prudentes que les habitants de la Capitale.

La mission a proposé la multiplication des messages allant dans le sens du respect des mesures édictées par les spécialistes de la santé et contenues dans le décret du président de la République déclarant l’état d’urgence sanitaire.
L’assurance est donnée par le préfet et le maire de Dubreka

Mamou: Bitumage de 22km de route reliant les sous-préfectures de Dounet-Kegneko

Entamés depuis sept (7) mois, les travaux de bitumage de la piste rurale reliant la sous-préfecture de Kégnéko à celle de Dounet,à Mamou, ont atteint la zone du grand fromager situé au centre de la commune rurale de Kégnéko.

Ces travaux s’inscrivent dans un programme du gouvernement appelé l’initiative présidentielle à travers le financement de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC) à hauteur de 1.120.375 francs guinéens. Ils couvrent une distance de 22 kilomètres.
Selon Diallo Hamed, responsable de l’entreprise et fils du terroir, les travaux sont déjà exécutés à 97%. Et d’ici la fin de la semaine tout sera fini.

Joint au téléphone, le sous-préfet de Kégnéko, Harouna Bakayoko confirme l’information, tout en disant que la route est arrivée au grand fromager qui se trouve au sein du chef-lieu de la sous-préfecture.

« A travers cette initiative présidentielle, le Chef l’État, Pr. Alpha Condé a décidé d’octroyer les 15% des redevances minières aux collectivités du pays ; les populations de la sous-préfecture de Kégnéko sont comblées de joie du fait que les 22 kilomètres qui séparent leur localité de la sous-préfecture de Dounet n’aient plus d’obstacles », a-t-il dit.