Mamou: Un bébé de 11 mois abandonné par sa mère à Timbo

Un bébé de sexe féminin âgé de 11 mois a été retrouvé, abandonné dans la nature par sa mère dans la sous-préfecture de timbo, située à 55 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou sur la nationale Mamou-Dabola.

Selon Mohamed Lamine Condé, coordinateur mobile de l’action sociale, c’est samedi 18 juillet qu’il été saisi par un de ses agents de l’abandon d’un enfant à Timbo. Le bébé abandonné a été retrouvé dans un état de malnutrition avancée. Il serait né d’une relation extra-conjugale.
Sa mère en partance pour Conakry a été arrêtée à Linsan dans la préfecture de Kindia.

Une fillette de 13 ans violée sur le chemin de l’école à Porédaka

Une fille de 13 ans, en partance pour l’école, a été violée par un homme de 32 ans. L’acte s’est produit à Dar-es-salam, dans la sous-préfecture de Porédaka située à 55 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou.

Selon les témoignages, la victime, candidate à l’examen d’entrée en 7ème année, se rendait à l’école pour les cours du soir. Elle a été pourchassée aux environs de 14 heures par son bourreau dans la broussaille. Rattrapée par le jeune surexcité, l’élève a été violée puis abandonnée à quelques mètres de la route. Selon les résultats des examens réalisés par les médecins légistes de l’hôpital régional de Mamou, la jeune fille a perdu sa virginité et porte des blessures dans sa partie vaginale.

Le présumé violeur a été arrêté par les gardes communaux de la commune rurale de Porédaka et mis à la disposition de la gendarmerie. Le dossier est au parquet de Mamou.
Le président du district de Dar-es-salam, joint au téléphone par l’AGP, est revenu sur les circonstances du viol. « La fille quittait Molo pour venir à Dara Pété. Elle s’est rencontrée avec un homme dans la broussaille, qui a abusé d’elle avant de prendre la fuite. Elle partait suivre les cours du soir. C’est une candidate à l’examen d’entrée en 7ème Année. Informé, on a alerté les gardes communaux qui ont mis main sur le présumé violeur à Soumbalako. Le présumé violeur est âgé de 32 ans. Nous demandons à la justice de faire l’essentiel car notre problème ici, c’est que les écoles sont éloignées de nos habitations. Le risque sur la sécurité de nos enfants surtout les jeunes filles est énorme », a expliqué le président du district de Dar-es-Salam.

Au parquet du TPI de Mamou, Elhadj Sidiki Camara, procureur de la République près le tribunal de première instance de Mamou, a promis « dès la reprise des audiences criminelles prévues pour lundi 20 juillet, ils attaqueront les dossiers de viols dès mercredi ; On a été saisi du dossier. Le présumé auteur du viol a été arrêté, auditionné et conduit à la maison centrale. Il s’appelle Amadou Sidibé, âgé de 32 ans. Dès la semaine prochaine on va relancer les audiences criminelles. La journée du mercredi sera consacrée aux cas de viols», a rassuré le procureur de Mamou.

Manifestations FNDC: Des accrochages signalés dans certains endroits

L’appel lancé par le FNDC pour une manifestation lundi 20 Juillet 2020 n’est quasiment pas suivi. Très tôt le matin, les services de sécurité et de maintien d’ordre ont été déployés pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, indique un communiqué du ministère de la sécurité et de la protection civile.

Dans l’ensemble, l’Administration, les commerces et les transports fonctionnent normalement.

Toutefois, quelques actes d’incivisme ont été enregistrés dans certains quartiers de Conakry notamment à Koloma marché, la T8 et à Taouyah ainsi que dans certaines localités de l’intérieur du pays : Petel dans la Commune Urbaine de Mamou, Friguiyadi dans la Préfecture de Coyah, Baïlobaya et Kéïtayah dans la préfecture de Dubréka.
Ces incivilités se sont traduites par des tentatives de barricades, le déversement d’huile de vidange sur la chaussée, des jets de pierres…

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile invite tout un chacun au respect de l’ordre et de la loi dans un esprit républicain.

Bilan Covid-19 en Guinée ce 15 juillet

La pandémie du Covid-19 est en expansion à Conakry et dans plusieurs préfectures ou l’Etat d’urgence sanitaire a été levé. Avec les données de lundi, 13 juillet et mises à jour mardi, 14 juillet, 30 nouveaux cas positifs au coronavirus ont été détectés sur un groupe de 360 personnes testées le 13 juillet ; ce qui donne un total de 6.200 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020 en Guinée.

Les mêmes données réactualisées du 14 juillet, font état d’un nouveau cas de décès/jour, ce qui fait un cumul de 38 décès hospitaliers. Parallèlement, les statistiques de l’ANSS mises à jour le 14 juillet, parlent de 34 nouveaux cas de guérison, soit un total de 4.951 sortis guéris depuis le 12 mars.

Et du coup, malgré l’existence de 1.211 actifs, le taux de rétablissement ou de guérison est de 79.9% contre un taux de létalité de 0.6%. Dans le classement mondial des pays touchés par le Covid-19, la Guinée vient à la 89e place, derrière la Guyane française, 88e position avec 6.229 cas positifs, 31 décès et 3.472 guéris, soit 55.74% de taux de guérison.

La Guinée est talonnée par le Gabon, 90e rang pour 6.026 cas positifs, 46 décès et 3.475 sortis guéris, soit un taux de rétablissement de 57.67% contre un taux de guérison de 79.85% en Guinée. L’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire ( ANSS) prévoit une augmentation des infections au Covid-19 jusqu’en fin juillet et conseille le respect des gestes barrières.

NB : Les données-Covid-19 du 13 juillet sont les suivants : Sur un groupe de 382 personnes testées, 29 nouveaux cas positifs ont été détectés pour un cumul de 6.170 cas confirmés de coronavirus, 01 nouveau cas de décès/jour pour un total de 38 décès hospitaliers, 55 nouveaux cas de guérison, soit un cumul de 4.917 sortis guéris depuis le 12 mars en Guinée. Les statistiques mises à jour le 14 juillet ont porté le total des infectés-Covid-19 à 6.200 cas confirmés pour 4.951 sortis guéris en Guinée.

Mamou: Reboisement de plus de 15 ha de domaines forestiers à Niagara

Le chef du cantonnement forestier de la sous-préfecture de Niagara, Mamadou Ciré Bah, ingénieur des eaux et forêts est rentré d’une visite dans les plantations forestières réalisées par le groupement des planteurs de ladite localité.

Au total, 15,5 hectares de domaines forestiers ont été reboisés dans les districts de Torobhé, Niagara- centre et Mangol par le groupement des planteurs de Niagara ; un groupement composé de 57 membres dont 7 femmes. Des milliers de plants de Tecks et de Mélina poussent dans ces localités.

Selon le président du groupement des planteurs de Niagara, Thierno Amadou Diallo, il faut assurer la ceinture de protection et de sécurisation des domaines pour éviter la divagation des animaux qui détruisent les plants. Le groupement demande au ministère en charge des eaux et forêts de l’accompagner dans l’obtention ou l’acquisition des plants.

Affrontements à Mandiana suite à la mort d’un jeune homme tué par un mari jaloux

Des affrontements ont éclaté mardi, 14 juillet aux environs de 1 heure du matin entre les habitants de deux villages de la commune rurale de Dialakoro, préfecture de Mandiana, suite à l’assassinat d’un jeune de 22 ans par le mari de son « amante ».

L’incident a eu lieu dans le district de Bananfra, commune rurale de Dialakoro à 125 km de Mandiana. Zoumana Doumbouya a frappé à mort le présumé amant de sa femme, Sory Samaké, âgé de 22 ans, marié à deux femmes.
La victime est restée tard chez ses oncles dimanche 12 juillet. Et sur le chemin du retour à son domicile, Sory Samaké est tombé dans une embuscade tendue par le mari de son amante et ses amis.

Intercepté, le jeune a été amené de force dans une maison isolée où il a été battu à mort.
Les frères et amis de la victime se sont eux aussi dirigés vers Banafra pour venger la mort de leur frère et ami Sory Samaké. Ils ont incendié 47 bâtiments en dur, 48 cases avec leurs contenus, et 10 greniers de vivres.

Le calme est revenu avec la présence des forces de l’ordre dépêchées sur les lieux. Le présumé assassin, Zoumana Doumbouya a été mis aux arrêts et conduit à la gendarmerie. Ces complices sont en cavale.

La tombe du président Sékou Touré profanée

La tombe de feu Ahmed Sékou Touré, premier président de la Guinée et père de l’indépendance, a été profanée le mardi 14 juillet 2020.

En effet, un homme vêtu d’une tenue militaire s’est rendu au Mausolée de Camayenne et en a  forcé l’entrée.

Le secrétaire administratif du PDG-RDA a expliqué à nos confrères de kalenews ce qui a été constaté:

« Quelqu’un nous a fait un coup de fil disant qu’il y a un homme qui est en train de mettre le feu dans le Mausolée. Et quand nous y sommes arrivés, effectivement il y avait un monsieur qui était habillé en tenue militaire, mais il semblait un peu dérangé. Il parlait à lui-même et faisait des gestes un peu bizarres. »

Il a ensuite rapporté que l’homme s’asseyait sur la tombe du président Ahmed Sékou Touré et s’y couchait. Il avait un sac à dos à coté, qui était à moitié rempli. Après avoir mis le feu dans le coin du Mausolée, il a arraché tout ce qui pouvait brûler pour alimenter le feu.

La police et la gendarmerie ont donc été appelées. L’homme a été interpellé et il se trouve qu’il s’agit d’un margi-chef en service à la gendarmerie départementale de Kaloum. Il a été souligné par sa hiérarchie qu’il aurait un problème mental.

Quand on lui demandé qu’est-ce qu’il cherche et pourquoi il a mis le feu, il a juste dit : ‘’Que ça ne peut pas s’expliquer ici’’. Et quand on l’a arrêté, il a simplement dit de l’envoyer au poste de police », a expliqué le secrétaire administratif du PDG-RDA.

Il a également assuré que la tombe de feu Sékou Touré n’a pas été touchée.

Des stratégies à définir pour les examens scolaires à Dubreka

A Dubréka, les délégués des établissements scolaires et les chefs d’établissement se sont concertés jeudi, 09 juillet autour des stratégies et plan de travail à définir, en vue de combler le retard accusé dans l’exécution des programmes d’enseignement suite à l’arrêt des cours pour cause de la pandémie du covid-19.

L’objectif est d’achever les cours dans les meilleurs délais et manières avant les dates fixées pour la tenue des différents examens nationaux.
Les départements en charge du système éducatif cherchent à éviter une année perdue ou blanche à l’école guinéenne, en cette période de crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus.
Après trois mois de suspension des cours, les élèves candidats aux différents examens nationaux ont repris le chemin de l’école où les dispositifs sanitaires sont installés contre le covid-19.

Le second défi, consiste à mettre en place les stratégies pour le rattrapage des cours perdus en raison de l’état d’urgence sanitaire, mais également des différentes grèves du SLECG et du congé donné à l’approche des élections. Tous ces retards sont à ce jour comptabilisés pour être rattrapés rapidement.

Le directeur préfectoral de l’éducation de Dubréka, Mohamed Lamine Touré ‘’Kounda’’ rassure que toutes les dispositions seront prises pour que les élèves soient prêts avant les examens.

Pour Mohamed Lamine Touré, le temps perdu en ce qui concerne Dubréka n’est pas assez grand. Car les différentes grèves du SLECG et les manifestations politiques ont été peu ou pas observées à Dubréka. Donc, les examens sont bien tenables.
A noter que sauf changement de dernière minute, les examens nationaux devront démarrer le 5 août prochain par l’entrée en 7eA.

Covid-19 en Guinée: La Banque Mondiale accorde 1 million de dollars à l’ANSS

Le secrétaire général du ministère de la Santé Dr Sékou Condé a présidé jeudi 09 juillet 2020 à Conakry, la remise d’un don de matériels, d’intrants et d’engins roulants à l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS) dans le cadre de la riposte contre le Coronavirus.

Ces matériels, intrants et engins roulants sont acquis sur financement de la Banque Mondiale, a constaté l’AGP.
Une première remise d’intrants et matériels a représenté un cout de 2.038.407.500 GNF soit 203, 840 USD. L’OMS, avec l’accord de l’ANSS, de la Banque Mondiale et du Projet REDISSE du Ministère de la Santé, a mis à la disposition de l’agence, un deuxième lot composé des équipements, intrants de laboratoires et 21.024 tests de dépistage COVID-19, des équipements et intrants de réanimation pour les cas graves de Coronavirus, 10 véhicules et 10 motos.

Montant total de ce geste, 1.084. 274,73 USD.
Pour le secrétaire général du Ministère de la Santé, cette assistance des partenaires, va permettre de faire la jonction entre les différents piliers du plan, favoriser les déplacements des équipes de supervision, le transport des malades et des produits pharmaceutiques.

Quant au chargé du Programme de Santé du groupe de la Banque Mondiale en Guinée, Ibrahima Magazi, il a indiqué « Face à l’urgence et à la gravité de la situation, le Groupe de la Banque Mondiale à la demande du gouvernement guinéen, a mis en place sur les fonds du projet REDISSE, 12 millions USD comme contribution au plan national de riposte contre le COVID-19 ».

« Dans la mise en œuvre de ce plan, le Ministère de la Santé à travers l’ANSS, a signé 100 conventions d’un montant de 4. 886.000 USD avec l’OMS et l’UNICEF ; une manière de faciliter la prise en charge des malades du coronavirus et l’acquisition de moyens substantiels », a conclu Pr. Alfred George Kizerbo.

Une fille de 15 ans enchaînée pendant 54 jours dans une chambre porte plainte

Durant 1 mois et 3 semaines La demoiselle AC, âgée de 15 ans, a été attachée avec des chaines et cadenas durant 1 mois et 3 semaines dans la chambre de sa maman.

L’acte s’est produit dans le quartier Horé-Fello, commune urbaine de Mamou. Il a été exécuté par l’oncle paternel de la victime en complicité avec le père, qui vit à Conakry et de toute la famille, nous explique-t-on.
L’oncle et le père de mademoiselle AC, lui reprocheraient le vagabondage ; et pour la redresser, ils ont préféré l’enchaîner dans une chambre.

L’affaire a été découverte par les autorités déjà saisies du dossier. Et suite à des enquêtes menées, les autorités de Mamou ont interpellé les personnes concernées notamment la fille et sa mère.
Interrogée au commissariat central de police de Mamou, la fille physiquement affaiblie, a avoué qu’elle pouvait faire plusieurs jours sans revenir à la maison.

Sa mère, quant à elle dit que son silence est justifié par le fait que toute la famille disait que c’est elle qui poussait sa fille à faire les bêtises.
Pour l’heure l’oncle de la fille et principal exécutant de la pratique d’enchaînement est introuvable.