Santé




Covid-19 : le collectif du personnel soignant annule sa marche du jeudi 15 octobre

Le collectif du personnel soignant impliqué dans la prise en charge du covid 19 a annoncé le report à une…

Le collectif du personnel soignant impliqué dans la prise en charge du covid 19 a annoncé le report à une date ultérieure de la marche initialement prévue ce jeudi 15 octobre à Kaloum. Ces agents de santé réclament depuis plusieurs semaines le paiement des primes d’exception qui leur a été promise par le Premier ministre à l’occasion de la phase 2 du plan de riposte contre le Covid-19. L’annonce a été faite le mercredi 14 octobre 2020, à l’occasion d’une conférence de presse, à Conakry.

Dr Kaba Keita, coordinateur du collectif du personnel impliqué dans la prise en  charge du covid 19, a expliqué les raisons qui ont motivé le report de leur manifestation.

« Notre marche pacifique a été annulée pour deux raisons. La première raison, nous avons eu une concertation avec le ministère de la Santé par intermédiaire du directeur de l’ANSS et du secrétaire général du ministère de la santé, qui nous ont dit de surseoir à cette marche de demain, qu’ils vont se concerter très rapidement en conseil interministériel pour trouver une solution rapide à notre problème. La deuxième des choses, c’est la mairie de Kaloum qui nous a bien signifié, vu ces temps de campagne beaucoup plus rapprochés, qu’ils ne vont pas nous autoriser à faire une marche autre que la campagne pour l’élection présidentielle », a indiqué le médecin.

Ces primes ont été annoncées par le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, depuis le 23 juin dernier et ces médecins comptent « tout mettre en œuvre pour percevoir leurs primes », a conclu Keïta Kaba, coordinateur du collectif du personnel soignant impliqué dans la riposte du Covid-19.

Ils sont près de 2000 agents de santé engagés récemment par le gouvernement guinéen dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Coronavirus qui sévit dans le pays depuis le mois de mars 2020. Aujourd’hui, certains d’entre eux vivent dans des conditions difficiles face à un gouvernement plus préoccupé par la campagne électorale que par autre chose.